b. Une méthode de travail

L’objectif principal de ce travail est la comparaison des deux confessions et l’analyse de leurs modes de coexistence, et celles-ci portent sur l’ensemble de la société. Toutefois, afin d’introduire des nuances dans l’analyse sociale certaines familles de notables ont été prises en compte. Il ne s’agit pas d’une étude systématique du groupe des notables, mais de la recherche d’exemples afin de mettre en perspective l’évolution de l’ensemble de la société. L’analyse du comportement de certains notables permet d’apprécier les divergences d’évolution à l’intérieur d’un groupe. Tenter de définir une sélection de familles sur deux siècles pour affiner la recherche n’est pas simple tant la définition de cette catégorie sociale est imprécise et fluctuante. E. Reynier 19 a montré que parmi les familles de notables il y avait de nombreux nouveaux venus, dont la notabilité était d’acquisition récente. En revanche, d’anciennes familles notables privadoises disparaissent. Les raisons recensées par l’auteur sont multiples. Les persécutions anti-protestantes jouent un rôle mais il faut également prendre en compte les évolutions économiques, l’absence ou la multiplicité d’héritiers ou le comportement de fils prodigue d’un héritier qui met à terre le patient travail d’ascension sociale construit pendant plusieurs générations. Les migrations qui touchent largement la communauté réformée rendent également difficile l’utilisation d’un échantillon. Une telle situation a des conséquences méthodologiques, le suivi des familles sur deux siècles est souvent difficile. L’évolution sociale ou religieuse est donc parfois insaisissable. En revanche la définition d’un échantillon a été possible à l’intérieur de chaque grande période chronologique définie par ailleurs.

Le notable est caractérisé par la possession  d’une fortune plus importante que celle des voisins. Les rôles de capitation 20 ont permis de dégager une série de noms. Ici encore la prudence s’impose car lors des périodes de persécution les réformés sont parfois taxés davantage que les notables catholiques. Cette fortune leur permet d’avoir des domestiques, dont les fonctions sont diversifiées, par exemple plusieurs servantes et valets. C’est un des éléments qui nous a permis de sélectionner les notables à partir du comptage de la population annonéenne par le procureur du roi Fourel en 1721. D’autre part, l’exercice de fonctions économiques, religieuses ou administratives, bien que ce dernier terme soit anachronique, leur donne un pouvoir sur la communauté. On trouve ainsi des consuls, des anciens du consistoire, des officiers des confréries, des officiers de justice, des marchands et négociants. Cette liste hétéroclite montre que les fonctions qui confèrent la notabilité sont multiples. Les mêmes personnes se retrouvent souvent à plusieurs postes. Les listes de consuls ont été utilisées pour analyser les prénoms et comprendre quelle était la répartition des pouvoirs urbains entre les deux communautés.

Leur culture est différente de celle de leur entourage. Ils savent lire et écrire, les registres paroissiaux et pastoraux le confirment, lors des baptêmes ou des mariages et signent au bas de l’acte. La taille de la signature, et les motifs décoratifs qui l’accompagnent sont souvent proportionnels à l’importance du notable. La capacité de signer n’est pas un fait très sélectif pour les hommes en revanche les femmes de notables sont souvent alphabétisées. Les notables disposent souvent d’une bibliothèque qui les rend sensibles aux brassages d’idées de l’époque. Ils sont parfois lecteur d’un journal. Isaac Tourton lit régulièrement le Mercure François ou la Gazette de Hollande. Il restera à définir si les notables des deux confessions présentent des différences quant à la nature de leur culture. Le notable est également quelqu’un qui a su s’insérer ou organiser un réseau autour de lui. La famille et le lignage en constituent les premières mailles, mais il s’étend bien au-delà. Ici encore on peut s’interroger sur le rôle des divisions confessionnelles face à ces réseaux. Constituent-elles des frontières ou au contraire sont-elles perméables ? D’autre part, ces organisations réticulaires sont-elles différentes selon les communautés ?

Enfin, et c’est sans doute le fait majeur, les notables jouissent de la considération de la communauté. C’est avant tout le regard de l’entourage qui fait le notable. Cette considération de la communauté se traduit par une titulature, dans les actes notariés, révélatrice d’une hiérarchie. Le marchand qui a acquis sa notabilité grâce au commerce bénéficie du titre de Sieur. L’homme de loi et l’ecclésiastique sont qualifiés de Maître et Messire. Le rentier est souvent un bourgeois ou un noble homme, même si le terme détient à l’origine une signification beaucoup plus large. Au XVIIe siècle, les pasteurs considèrent que la notabilité commence dès l’artisan qui reçoit fréquemment le titre de « maître » dans les registres pastoraux. En revanche les curés paraissent plus économes dans l’usage des titulatures : ils les réservent aux officiers de justice, aux marchands-négociants et bien sûr aux nobles. Les surnoms attribués par la communauté révèlent souvent une familiarité ou une proximité sociale assez importante. 21 Le notable ne porte pas habituellement de surnom, ce qui permet de mesurer la distance sociale avec le reste de la communauté rurale ou urbaine. Cette considération de la communauté est souvent le résultat du pouvoir que les notables exercent sur leur environnement social. Les prêts multiples aux paysans, les locations de terre, la direction de la communauté par le consulat, autant de tâches qui confèrent aux notables un rôle hégémonique sur des subordonnés. La définition du notable est donc largement attachée à un contexte local. Il ne paraît pas pertinent de rechercher un seuil minimal de richessepour accéder à la notabilité. Outre les variations chronologiques sur deux siècles, des nuances spatiales s’observent : le notable privadois, notamment au XVIIIesiècle paraît moins riche que le marchand annonéen. D’autre part des différences confessionnelles importantes existent dans le niveau de richesse.

Mais le dosage entre les différents éléments, richesse et fonctions, va se modifier dans la définition du notable, entre 1629 et 1787. Les marchands annonéens, par exemple, s’imposent de plus en plus comme des notables alors qu’au début du XVIIesiècle, ils n’étaient que de simples boutiquiers. La liste des administrateurs de l’hôpital général d’Annonay confirme cette évolution. Entre 1780 et 1789, les administrateurs de l'hôpital sont surtout des négociants (48 %) et des hommes de loi (18%). Avant 1768, les seconds étaient plus importants (36 % et 26 % pour les négociants) 22 . Cette évolution ne semble pas se produire partout au même moment. A la veille de la Révolution les officiers de justice sont encore nombreux dans les rangs des administrateurs de l’hôpital de Privas.

Cet ensemble de critères nous a permis de définir une liste de noms. Pour Privas : les Darnaud, Mieucent, La Selve, Tavernol, Ladreyt 23 , Guérin et les Mège. Leur appartenance confessionnelle est variable selon les époques, il a donc fallu pour chaque individu définir l’appartenance confessionnelle, tâche parfois ardue. Les notables d’Annonay ont laissé davantage de documents, ils tiennent donc une place plus importante dans cette sélection : notamment les catholiques Desfrançois, 24 Fourel et Chomel et les réformés : Johannot 25 , Boissy 26 , Léorat, Fournat, Tourton, Laurens, Lombard, Veyre 27 et Lagrange. Certaines de ces familles sont également marquées par la mixité confessionnelle, mais la continuité est plus claire et a facilité la sélection. Enfin l’échantillon pour Villeneuve-de-Berg comprend les familles catholiques Tardieu, Saboul, Montgrand, Veyrenc et Brian de Miraval et réformées : Raoux, Ozil et Perrotin. Cette sélection n’est pas limitative et dans certains cas d’autres notables ont été pris en compte pour des analyses ponctuelles : par exemple pour l’étude des prénoms vétérotestamentaires. Dans ce cas, le comptage des prénoms a été réalisé à partir des prénoms des consuls. A l’intérieur de la sélection certaines familles ont fait l’objet de recherches plus approfondies, nous avons tenté, par exemple, de reconstituer les alliances pour les Lagrange, familles d’officiers de justice d’Annonay ou les Desfrançois.

Les familles nobles dont l’anoblissement est antérieur au XVIIe siècle n’ont pas été retenues dans cette analyse. En effet, une partie importante d’entre elles se convertit au cours du XVIIesiècle et rend la comparaison entre les deux confessions difficile. Mais les limites entre nobles et non-nobles sont fluctuantes, en Vivarais comme ailleurs, et sur une période aussi longue les statuts sociaux sont en évolution, la recherche effrénée de l’anoblissement est aussi un élément de comparaison. Par conséquent, les familles dont l’anoblissement s’effectue pendant la période d’étude ont été prises en compte.

Les difficultés n’ont pas manqué tout au cours de cette recherche. Tout d’abord la définition de ce qu’est un protestant. Si entre 1629 et 1685 les protestants sont clairement repérables dans les actes officiels grâce à des formules-types, par exemple « a déclaré appartenir à la R.P.R ». dans les registres notariés ou paroissiaux, à partir de 1685 les protestants entrent dans la clandestinité et il devient indispensable d'avoir une liste des membres de la communauté pour les identifier. Ainsi celle rédigée en 1721 par le très zélé Fourel, procureur du roi à Annonay 28 , dans laquelle il consigne pour chaque habitant son statut : « nouveau converti, ancien catholique, nouveau converti n'accomplissant pas ses devoirs de catholique ». Les listes d'abjurations, comme celle rédigée à Annonay en 1685, 29 sont également précieuses. Malheureusement ces documents n'existent pas pour les deux autres villes étudiées. En dehors de ces éléments, seuls restent quelques rares indices comme les formules testamentaires, ou encore à l'occasion de procès, par exemple ceux initiés par les procureurs du roi devant le refus des « nouveaux convertis » d'envoyer leurs enfants à l'école catholique. Ces quelques moyens permettent de franchir, non sans encombres, la zone d'ombre qui couvre la période 1685-1787. En 1787, l’établissement de l'état-civil pour les protestants permet à nouveau de donner des listes plus précises. Mais les registres de l’édit de 1787 sont souvent incomplets. Il a donc été nécessaire de construire des outils, en croisant dans un fichier les différentes listes obtenues. Toutefois, ces instruments laissent souvent la désagréable impression d’être bien peu armé face à la complexité des situations : en présence de deux personnes portant les mêmes noms et prénoms, et le cas est très fréquent sous l’ancien régime, comment distinguer le catholique et le protestant ? Comment savoir si dans un charivari que révèlent les sources judiciaires, des membres des deux communautés ont participé, scellant ainsi une complicité dans la fête qui dépasse les divisions confessionnelles ? Alors que la consultation du registre paroissial, des listes d’abjuration, ou des patientes reconstitutions du chercheur, révèle dix homonymes et rend impossible toute identification.

Se pose alors la question de la définition du réformé entre 1685 et 1787. Qu’est-ce qu’un protestant après 1685 ? Aucune existence légale ne lui est accordée, comment les identifier ? Faut-il pratiquer une équation simpliste en montrant que les « Nouveaux-Convertis » correspondent aux protestants d’avant la Révocation. La situation est plus complexe car, si les conversions sont feintes chez certains, elles sont certaines chez d’autres. Le temps et le climat de persécution cimentent des conversions fragiles au départ. Un protestant « mal converti » peut avoir des enfants qui s’engagent dans les ordres. La solution retenue par Y. Krumenacker paraît donc la plus raisonnable, les protestants sont :

‘«  ceux qui se disent protestants et sont reconnus comme tels par leurs contemporains » 30

C’est donc le choix de l’éclairage donné par les contemporains qui guidera la définition toujours fluctuante d’une communauté.

Les sources sont-elles suffisamment importantes pour tenter de mener à bien cette recherche ? Elles sont parfois abondantes. Les archives de la communauté de Villeneuve-de-Berg sont continues de 1629 à 1787, à raison d’une liasse par année. Les archives de la communauté de Privas le sont beaucoup moins, mais elles donnent des éclairages sur les rapports entre les deux communautés. Annonay, en revanche, ne dispose plus de cette source documentaire depuis l’incendie de la bibliothèque au XIXe siècle. Les registres paroissiaux protestants et catholiques fournissent des informations mais parfois assez lacunaires, ainsi, les registres catholiques d’Annonay sont inexistants avant 1674. Les registres de notaires constituent sans doute une des sources les plus abondantes, notamment pour les testaments. Ils ont été largement utilisés pour l’analyse testamentaire. Les archives religieuses sont très inégales. Elles sont assez importantes pour la communauté protestante avant 1685 : les actes des synodes provinciaux, conservés aux Archives Nationales, donnent des éclairages intéressants sur les Eglises vivaroises. En revanche, les registres de consistoire des trois villes étudiées n’ont pas été conservés. Quelques bribes ressurgissent parfois dans les archives des communautés. Seul le registre de l’Eglise de Lagorce fréquentée au XVIIe siècle par les réformés villeneuvois a été préservé, mais ce n’est qu’un cahier d’une cinquantaine de pages. En revanche, les sources catholiques sont très restreintes. Aucune trace, par exemple, des synodes diocésains qui devaient pourtant à l’époque de Mgr de Suze se réunir régulièrement. Après 1685, la situation s’inverse, les sources catholiques deviennent plus nombreuses, et celles des réformées pratiquement inexistantes, ce qui ne facilite pas la comparaison. Les archives familiales sont très inégalement réparties. Plusieurs fonds, issus de familles annonéennes, sont conservés aux archives départementales. Les Johannot, Veyre de Soras, Desfrançois constituent les fonds les plus conséquents. De même, tous les livres de raison retrouvés appartiennent à des notables d’Annonay. En revanche les deux autres villes sont beaucoup moins pourvues, à l’exception de la correspondance du pasteur Durand conservée dans le fonds Court à la Bibliothèque Publique Universitaire de Genève. Il y a donc ici une des explications du déséquilibre dans l’étude des trois villes. La situation d’Annonay nous est, dans l’ensemble, mieux connue que celle des deux autres villes.

Il reste à préciser les modalités du choix des trois sites. La sélection d’Annonay et de Privas se comprend assez bien, les deux villes mettent en présence les deux communautés avec des rapports démographiques 31 différents. Les catholiques sont légèrement majoritaires à Annonay, alors que la situation est inversée à Privas au XVIIe siècle. Pour Villeneuve-de-Berg, le choix est plus délicat : la minorité réformée a connu un déclin continu de ses effectifs tout au long du XVIIe siècle. A la veille de la Révocation, le groupe des protestants est très restreint et amène à s’interroger sur la pertinence d’un tel choix. La réponse est proposée par M. Venard :

‘« la nécessité pour comprendre la situation de s’intéresser aux pleins et aux vides » 32

La justification du choix de Villeneuve-de-Berg tient à cet argument. Elle donne l’exemple d’une ville où la communauté réformée étant très réduite, les relations avec les catholiques prennent, de ce fait, une autre tournure. Les diagrammes circulaires présentés 33 , montrent, à une période où les effectifs ont été remaniés par les effets des persécutions, ces rapports de force. En dépit des évolutions, ces graphiques soulignent la diversité des trois situations. Ce sont ces différences de rapports numériques entre les deux confessions qui ont motivé ce choix afin d’en mesurer les conséquences sur les modes de coexistence confessionnelle. A. Molinier a utilisé, pour obtenir ces chiffres, les comptages, fiscaux notamment, effectués dans l’ancien diocèse civil du Vivarais. Toutefois, les documents fiscaux ne permettent pas de calculer les effectifs des deux communautés avant 1689. Nous avons donc réalisé des estimations à partir du nombre de baptêmes 34 . Le calcul a été fait sur la période 1674-1684. La moyenne du nombre de baptêmes ainsi obtenue a été multipliée par 27, coefficient habituellement retenu entre le nombre de baptêmes et la population. Dans l’ensemble, les résultats confirment les évaluations rapportées par A. Molinier à une exception près, la part de chaque communauté paraît différente pour Annonay. La baisse du nombre de baptêmes réformés dans les années 1670-1680 donne une estimation plus basse. Un cas délicat se présente avec Privas. En effet, les effectifs réformés baissent rapidement dès 1681 peut-être à cause de lacunes dans les registres pastoraux ou d’un mouvement de conversion plus précoce. La moyenne privadoise a donc été recalculée pour la période 1670-1680. Les résultats apparaissent ainsi plus fiables. Les résultats peuvent également être perturbés par les déplacements de population à l’occasion de l’arrêt de 1664 ordonnant le départ des protestants de Privas. Toutefois en 1670, l’arrêt royal ne paraît plus réellement appliqué si l’on prend en compte les effectifs de baptêmes.

Ces trois choix répondent également à la nécessité d’avoir des points d’étude dans plusieurs diocèses et colloques. Privas et Villeneuve-de-Berg sont situés dans le diocèse de Viviers et Annonay dans celui de Vienne. De même, les colloques de Baix et Annonay sont représentés. La conduite du clergé présente, en effet, souvent des ressemblances mais parfois de nettes différences selon les diocèses considérés.

On peut s’interroger sur le choix de trois villes. Le choix d’une étude uniquement urbaine est-il judicieux compte-tenu de la réalité du protestantisme vivarois qui est largement rural ? D’une part, la ville d’ancien régime présente de nombreux points communs avec le monde rural environnant. Le comptage de la population réalisé en 1721 à Annonay par le procureur du roi montre qu’une large partie de la population est agricole. Les rites du monde rural n’ont

pas déserté la ville : l’organisation des habitations des notables révèle, pour chaque communauté, une grande importance accordée à la vie agricole. Les rites des campagnes, le charivari, sont profondément ancrés dans la ville. J.-P. Gutton le rappelle, la limite entre les deux mondes est floue pour les contemporains 35 . Les murailles et l’existence de hiérarchies sociales plus élaborées que dans les campagnes sont les limites les plus visibles entre monde rural et urbain. D’autre part, les zones rurales, telles les Boutières au nord de Privas, présentent  souvent de très fortes concentrations de réformés. Cette présence protestante exclusive rend difficile l’étude des modes de cohabitation. De plus, des zones rurales, autour des trois villes étudiées ont été prises en compte, lorsque cela était possible, afin de comparer les réalités urbaines et rurales. Enfin, il paraissait indispensable afin de parvenir à une typologie des modes de coexistence de pratiquer l’analyse dans un matériau social relativement homogène. C’est donc l’ensemble de ces raisons qui nous a conduit à retenir ces villes et privilégier le milieu urbain au monde rural.

Il reste enfin à s’interroger sur la démarche à suivre pour mettre en œuvre une comparaison entre les deux communautés. Pour éviter de construire deux études parallèles, le choix a été fait soit de comparer sur des thèmes précis les deux confessions, soit d’analyser, lorsque les évolutions étaient très différentes, chaque communauté séparément. Dans ce dernier cas une conclusion redonne les grandes lignes de la comparaison, en tentant d’évaluer les différences ou les ressemblances.

Notes
19.

E. Reynier, Histoire de Privas, tome II, volume 2, Aubenas, 1943, p. 169 et 192.

20.

ADA C 659 Rôle de capitation des gens de main forte de 1708 à 1719, C 659 bis rôle de capitation de la communauté d’Annonay de 1698.

21.

Jean-Paul Ebruy, Mémoire de ce qui s’est passé dans le Vivarais au sujet de la religion, édité par Patrimoine huguenot d’Ardèche, 2000, p. 15, prédicant, il raconte à Antoine Court le récit des événements en Vivarais ; pour désigner une prophétesse d’origine populaire il utilise son nom et son surnom : « une fille nommée Marie Riou dite Niaque… »

22.

Cinq B., « La clientèle hospitalière d'Annonay quelques décennies avant la Révolution », Bulletin des Amis du Fonds Vivarois d’Annonay, 1989, n° 30, p. 2-18.

23.

ADA 16 J Fonds Ladreyt de Lacharrière.

24.

ADA 36 J Fonds Desfrançois.

25.

ADA 2 J Fonds Johannot.

26.

ADA 12 J Fonds Boissy d’Anglas.

27.

ADA 4 J Fonds Veyre de Soras.

28.

Bibliothèque municipale de Vienne, Role général des habitants de la ville d'Annonay en 1721, 70 p. .

29.

Archives départementales de l'Ardèche (ADA dans les notes suivantes), 11 B 42.

30.

Y. Krumenacker, Des protestants au siècle des Lumières, le modèle lyonnais, Paris, Champion, 2002, p. 300.

31.

Voir dans le volume 2 les tableaux 4 et 5 et les trois graphiques (graphique n° 1) circulaires construits avec des informations recueillies par A. Molinier, Paroisses et communes de France, Paris, C.N.R.S., 1976, pp. 65, 255, 434 et les estimations effectuées à partir des registres pastoraux et paroissiaux. Tous les tableaux, graphiques, cartes et annexes sont insérés dans le deuxième volume. Des tables sont placées en début de deuxième volume.

32.

M. Venard, «  Perspectives de recherches sur l’histoire du protestantisme et des protestants en France, XVI e siècle-début XIXe siècle », B.S.H.P.F., Paris, janvier-mars, 2004, p. 104.

33.

Voir graphique 1 dans le vol. 2.

34.

Voir graphique 1 et tableaux n° 4 et 5.

35.

J.-P. Gutton, La sociabilité villageoise dans l’ancienne France, Hachette, Paris, 2e édition 1998, p. 11-28.