5) Chapitre 5 : après 1750, les coupures sociales l’emportent sur les divisions confessionnelles

A partir des années 1750-1760, de nombreux facteurs favorisent la transformation des comportements. L’arrêt progressif des persécutions modifie l’attitude des réformés et les relations entre les deux communautés. Les divisions confessionnelles existent encore mais sont moins sensibles. D’autres coupures, sociales notamment, semblent désormais l’emporter. Un autre clivage semble apparaître entre les francs-maçons et les dévots, mais les signes d’opposition sont difficiles à percevoir. Seuls quelques prêtres annonéens (Filhol et Léorat-Picancel) l’évoquent. Ce nouveau découpage reprend-il les anciennes divisions confessionnelles ? D’autre part, quelle est l’influence des idées nouvelles, celles des « Lumières » sur les modes de croire des fidèles des deux confessions ?