b- L’élaboration d’une classification :

A partir du questionnaire proposé après chaque micro-projection (36 questionnaires remplis par chaque participant au total), nous avons demandé aux observateurs d’inscrire leurs impressions concernant trois grands axes :

1- Concernant l’état émotionnel global dégagé par les personnes âgées filmées :

Nous avons proposé à chaque participant une liste de douze états, comprenant les items les plus fréquemment mentionnés dans ma pré-recherche de DEA. A cette liste, nous avons ajouté une option “autre item proposé” afin de laisser la possibilité d’une réponse personnalisée.

Pour ne pas engendrer de phénomène d’habituation lié à la liste d’items, nous avons modifié régulièrement l’ordre des items dans la liste proposée ; cela constitue la seule nuance dans la présentation des questionnaires, identiques par ailleurs.

Nous avons permis aux personnes interrogées de cocher au maximum trois items, par ordre décroissant d’intensité, mais nous avons choisi de ne prendre en compte que les deux expressions dominantes spécifiées, afin de limiter notre analyse statistique (le premier item dit « item dominant » et le deuxième dit « item secondaire »).

En demandant de cocher les items par ordre d’importance, nous effectuons une comparaison à deux niveaux : nous souhaitons connaître l’état global le plus fréquemment apposé en première place par les observateurs (item dominant), ainsi que celui intervenant le plus souvent, quelle que soit sa position dans l’ordre d’importance. La question sur les éventuels critères subjectifs ayant motivé le choix des items permet de connaître sur quels types de communication les observateurs pensent avoir fondé les points de vue : par exemple, les personnes testées avec le support sonore ont-elles fait appel à des critères verbaux, non verbaux ou les deux pour se déterminer ? Quelles nuances sont apportées par les personnes ayant visionné les entretiens sans le son ?