B. La qualité relationnelle et le besoin relationnel (cf. Annexe 6)

La qualité relationnelle instaurée entre le thérapeute et la personne âgée est jugée correcte la plupart du temps, quels que soit la profession ou le mode de visionnage. A quelques exceptions près, aucun autre consensus n'a été relevé à ce propos : soit la relation est jugée " correcte ", soit elle donne lieu à des jugements dispersés.

Se démarquent tout de même les psychologues sans le son, qui perçoivent à trois reprises une qualité relationnelle « très satisfaisante ».

Le besoin relationnel est en moyenne jugé un peu moindre que pour les personnes âgées témoins du groupe précédent. Les aides-soignants ayant visionné les vidéos sans le son, qui le jugent « faible » de manière consensuelle à cinq reprises, sont notamment les plus critiques concernant ce besoin relationnel. Pour les autres catégories d’expérimentation, la perception d’un besoin relationnel « relativement important » s’avère encore très marquée, notamment chez les psychologues.

Avec le son, le besoin relationnel croît pour les aides-soignants et les infirmiers, et a contrario plus faible pour les psychologues.

Nous remarquons ici que les psychologues se distinguent des deux autres catégories professionnelles, en considérant le besoin relationnel de la personne âgée plus important lors du visionnage sans le son (impression inverse des aides-soignants et des infirmiers).