La crispation

M.de R. (maison de retraite) :C’est quand on cherche un mot et qu’on ne le trouve pas.

On s’arrête de plaisanter, on est tendu, on a les nerfs en boule. C’est parce qu’on est contrarié, parce qu’on attend quelque chose ou quelqu’un qui n’arrive pas. C’est la déception qui nous crispe.

On est crispé quand quelqu’un nous dit du mal, quand on n’a pas supporté la conversation.

Il faut attendre que ça passe. Cela peut être provoqué par la peur, par exemple être surpris par l’orage, vivre un tremblement de terre, des inondations.

On est énervé, contrarié. C’est quand quelqu’un nous surprend. Par exemple, avoir peur la nuit parce qu’on entend des bruits.

On est aussi crispé quand on est toute la journée rivée sur un fauteuil, que l’on voudrait s’en aller et que l’on ne peut pas.

On a un visage tendu, morose ; on est renfrogné, pas souriant, on serre les dents, on ne dit plus rien. On est crispé quand on nous dit des choses méchantes ou par exemple quand on veut prendre le train et qu’on le manque.

C’est quand on essaye de nous faire faire quelque chose qu’on n’a pas envie de faire ou qui nous fait peur.

On peut enfin être crispé quand on n’ose pas dire les quatre vérités à quelqu’un.

L.S. (long séjour) : C’est le contraire de la sérénité ; être en colère, dans un état de nervosité. On a des mouvements de bras, des tremblements. On est peureux, tendu ; nos rides deviennent apparentes. Notre visage est grimaçant, nous avons un regard inquiet voire furieux.

Petit Robert  : 1- Mouvement d’agacement, d’impatience, d’irritation. 2- Contraction involontaire, brusque et courte des muscles.

Antonyme : Détente.