L’abattement

M. de R. : C’est une grande fatigue, lorsqu’on ne réagit plus. Par exemple, quand on a couru ou quand on a des problèmes qui nous empêchent de dormir. On est parfois très fatigué en fin de journée quand on a une grande maladie ; on est ni bien, ni mal, on n’a plus de courage.

On peut être abattu quand on perd quelqu’un de notre famille ou un être cher. On est sans force, on est morose. On n’a pas le courage de réfléchir, on n'est vraiment pas gai ; on souffle, on est triste. On peut être abattu d’apprendre une mauvaise nouvelle.

On dit toujours « il ne faut pas se laisser abattre, se laisser aller », car autrement on ne peut plus remonter la pente ; on se laisse décourager.

On n’est pas souriant, on a les yeux pensifs, on n’a plus le courage de rien.

On est abattu le matin en se levant et le soir en se couchant : on est fatigué de ne rien faire.

Etre sans courage, avoir trop travaillé. On est abattu quand on est malade, quand on a de la température ou quand on a trop couru.

Etre triste, fatigué ; on n’a pas d’entrain, il y a quelque chose qui ne va pas : on peut être abattu par une mauvaise nouvelle, comme par exemple quand on nous met dans une maison de retraite.

C’est quand on a de la peine ou quand on n’a pas maintenu ses forces : on n’a plus de muscles, on a fait trop de travail à la fois. Mais quand on ne travaille plus, on s’ennuie parfois : quand on travaillait, on était moins abattu car maintenant on est abattu de trop réfléchir. On est morose, on ne veut plus rien faire.

C’est quand on n’est content de rien du tout. On a le visage pâle, triste et blême, on a des difficultés à respirer.

On peut être abattu quand le kiné nous apprend qu’on ne remarchera plus.

On est de mauvaise humeur, on pleure ; on est très ennuyé par une contrariété, mais on essaye de réagir.

L.S. : C’est de la tristesse. On est fatigué, éreinté. On ferme les yeux, on se met dans son fauteuil, on est assez ennuyé. On ne s’intéresse pas aux autres, on peut être grognon. Notre vois s’assourdie, devient nerveuse. On n’a plus de réaction, on est dans le doute.

On n’a plus envie de bouger. On est abattu parce qu’on a été grondé, parce qu’on a appris une mauvaise nouvelle ou à la suite d’une déception.

Petit Robert  : 1- Grande diminution des forces physiques. Affaiblissement, épuisement, faiblesse, fatigue, lassitude, prostration, torpeur. 2- Dépression morale, désespoir calme. Accablement, affliction, consternation, découragement, dépression, désespoir, écœurement, effondrement, neurasthénie.

Antonyme : Energie, excitation. Exaltation, joie.