La douleur

M. de R. : C’est lorsqu’on souffre intensément ; la douleur peut être de deux sortes : physique ou morale.

C’est quand on est mal dans sa peau, quand un organe nous fait souffrir.

La douleur la plus intense, c’est la perte d’un être cher, ne plus être aimé par son amoureux. Là, la douleur est trop forte : c’est quelque chose d’incompréhensible, on n’arrive pas à la partager.

On se sent alors seul, abandonné, on a besoin d’affection, d’être épaulé par quelqu’un, avoir une présence qui éventuellement pourrait partager notre douleur.

Etre malheureux par manque d’amour, c’est une horreur. Physiquement, on se sent amoindri, diminué. On est triste, notre visage est pâle et tourmenté, on pleure.

On est crispé, maussade. On ne sent pas très bien, alors on s’éloigne, on s’isole ; on ne supporte pas d’avoir du monde autour de soi. On se replie sur nous-même car c’est une réaction de douleur profonde et secrète.

On n’étale pas sa douleur car c’est personnel ; on a besoin de se replier sur sa peine.

L.S. : C’est quand on a mal quelque part. c’est un synonyme de la souffrance.

On peut avoir une douleur au cerveau : l’état de folie. C’est par exemple, quand on ne peut plus arriver à faire une définition. C’est l’amnésie, quand on a oublié et que les cellules du cerveau ne fonctionnent plus. Il y a aussi la névralgie qui correspond à une inflammation des méninges.

La douleur est due à une blessure, un mauvais fonctionnement de l’organisme si on reçoit un coup.

La douleur psychologique, elle, peut être, par exemple, quand on oublie ce qui c’est passé, que l’on ne se souviens plus du nom de ses enfants, de ses parents, de l’endroit où on se retrouve.

On éprouve de l’angoisse, de l’inquiétude, quand un petit chien est malade et que l’on ne peut pas le soulager.

La souffrance est morale et la douleur est physique.

Quand on éprouve de la douleur, on est crispé, tendu, angoissé, on dit aïe, on fait des grimaces, on crie et on se plaint beaucoup.

Synonyme de souffrance, cela ne s’explique pas : cela se ressent. On peut évoquer l’amplitude de la douleur : par exemple, une crampe peut gêner un petit peu ou aller jusqu’à raidir la jambe.

Quand on a mal, on prend des calmants, des remèdes ; on se repose et on se frictionne. On est parfois obligé de supporter la douleur. Alors parfois, on pleure, on est patraque. On se plaint car ça soulage.

On a le visage triste, les joues se creusent ; tout change : on est maladif, anxieux, notre teint est blanc, notre respiration devient rapide, les larmes nous coulent des yeux.

Nos yeux sont fatigués, las et parfois affolés ; les paupières se gonflent, nos traits se crispent.

La souffrance peut être morale (avoir un deuil, un chagrin, une absence dans la famille) ou physique (une brûlure, un corps au pied, un mal de dos).

Lorsqu’on souffre, il est bon d’avoir des amis à qui l’on se confie, pour parler de ses ennuis.

Petit Robert : 1- Sensation pénible en un point du corps (extérieur ou intérieur). Souffrir. Plainte. Mal. 2- Douleur morale, sentiment ou émotion pénible résultant de l’insatisfaction des tendances, des besoins. Affliction chagrin, déchirement, deuil. Blessure, plaie.

Antonyme : Euphorie ; bonheur, joie, plaisir.