La désorientation

M. de R. : C’est ne plus savoir où l’on est ; on nage un petit peu. Notre mémoire est oubliée : on ne souvient par exemple plus de quel jour on est. Ne plus avoir de sens ; il y a des mots qui ne veulent plus passer.

On est tout désorienté quand on n’a plus de vie de famille.

La désorientation peut être produite par l’angoisse : on a plein d’idée dans la tête qui ne sont pas normales. On s’imagine des choses qui n’existent pas. C’est aussi avoir des pertes de mémoire, comme le fait de ne pas se reconnaître entre nous, ne plus se rappeler où nous vivons. On a peur de se perdre quand on ne trouve pas sa chambre.

Cela peut être dû à un sentiment de faiblesse ou à l’ennui.

On a peur de ce qui ne se passe plus dans la tête. On est bien malheureux, on se sent isolé. Nos battements de cœur s’accélèrent.

Etre désorienté, c’est ne plus avoir d’espoir, avoir perdu ses repères. C’est le chagrin de ne plus être ce que l’on était.

L.S. : C’est quand on ne sait plus où l’on est, quand on a perdu le Nord : on n’a plus qu’à aller au Sud !

On est angoissé, on ne sait plus se diriger ; c’est quelqu’un qui ne sait pas ce qu’il dit, ce qu’il fait. Quelqu’un qui cherche son chemin, qui est perdu. Quand on est désorienté, on ressent une peine immense ; c’est quand on perd la mémoire ou quand on a un immense chagrin lié à un deuil.

Petit Robert : Qui ne sait plus où il en est, ce qu’il doit faire. Dépaysé, embarrassé, hésitant, indécis, perdu.