Cette ressource, présente soit en terme quantitatif soit en terme qualitatif, est fonction des capacités de recrutement mais aussi de formation du personnel 351 . Les acteurs impliqués dans la conception et la mise en œuvre du SDAU et du projet de territoire développent notamment un langage spécifique à leur activité, s’appuyant sur des notions techniques de leur domaine spécifique d’intervention. Les personnes parties prenantes doivent donc avoir le sens de la communication et des qualifications professionnelles spécialisées.
Plusieurs études sociologiques ont notamment démontré que la gestion des ressources humaines doit veiller à ce qu’aucun acteur (qu’il soit institutionnel ou social) ne soit systématiquement exclu de la conduite de la politique publique afin d’éviter les effets négatifs de la sur-représentation de « corps » socio-professionnels ; effets qui sont l’enfermement, un manque de transparence et de contrôle démocratique par une technicisation défensive (J.-G. Padioleau, 1982, J.-C. Thoenig, 1985) 352 .
M. Crozier et E. Friedberg (1977) la classaient parmi les quatre ressources à disposition des organisations pour asseoir leur pouvoir ; les trois autres ressources étant selon ces auteurs : la maîtrise des relations avec l’environnement, la communication et l’utilisation des règles organisationnelles. Nous reprenons notamment
ces différentes ressources dans notre typologie, mais sous des formes parfois différentes.
Voir également VLASSOPOULOU C.-A., La lutte contre la pollution atmosphérique urbaine en France et en Grèce. Définitions des problèmes publics et changement de politique, Thèse de Doctorat, Paris, Université Panthéon-ASSAS PARIS II.