Le SDAU « endosse » ici l’hypothèse que l’agglomération lyonnaise passera de 1 200 000 à 1 800 000 habitants. Dans le même temps, il réaffirme que les « pôles satellites » en accueilleront 700 000 dont 500 000 répartis entre L’Isle d’Abeau et l’aire du SDAU du Haut-Rhône. Pour fixer la croissance lyonnaise, le SDAU propose de rechercher l’équilibre habitat/emplois dès la phase de démarrage de la ville nouvelle et de créer tous les équipements collectifs correspondant à la taille de l’agglomération. Il doit également offrir « les meilleures jonctions entre le réseau de voies propres à la Ville Nouvelle et les infrastructures de liaisons en Lyon, Satolas et le « Haut Rhône » (Zone Industrielle de Loyettes) ; ceci tant pour les voitures individuelles que pour les transports en commun » 423 .
Quant aux activités résultant de ce premier objectif, le SDAU propose qu’elles soient surtout secondaires (industries légères ou moyennes). Pour les attirer, la ville nouvelle doit offrir « des espaces abondants (réserves pour extension), bien équipés, très accessibles par tous les moyens de communications et, au moins dans la phase de démarrage, localisés le plus à l’Ouest possible dans le site […] ceci pour attirer aussi les activités induites par l’aéroport » 424 .
Enfin, pour fixer les nouveaux habitants, L’Isle d’Abeau doit être à la fois « une ville verte, comportant un fort pourcentage de maisons individuelles » 425 et une « ville à la campagne » 426 . Au niveau des loisirs, l’hypothèse de la création d’un « grand lac », déjà explicitée dans le Livre blanc, doit également contribuer à attirer les habitants.
L’Isle d’Abeau, Ville Nouvelle. Schéma Directeur d’Aménagement et d’Urbanisme, op. cit., p. 12.
Ibidem, p. 13.
Ibidem, p. 14.
Ibidem.