Les objectifs de la DTA pour le projet de territoire Nord-Isère

Les orientations et objectifs de nature prescriptive de la DTA organisés suivant un chapitre sur « l’armature urbaine du territoire, le système de transport et les modalités d’aménagement de l’espace » et un chapitre sur « les territoires spécifiques » définissent « l'agglomération Nord-Isère » comme un « pôle structurant de l'aire métropolitaine lyonnaise ». Les objectifs identifiés pour l’agglomération sont les suivants :

  • être un « pôle d’équilibre, relais du développement économique et urbain » contribuant à une meilleure organisation territoriale de l’aire métropolitaine. Dans cette perspective, « l’agglomération Nord-Isère » doit notamment constituer « une alternative au mitage du périurbain en conciliant densité moyenne et proximité des pôles d’emplois et des services » 579  ;
  • contribuer au développement des fonctions métropolitaines de Lyon notamment par un développement des fonctions supérieures adaptées liées au sport, à la santé et à la nature 580  ;
  • être un « pôle relais » de la métropole lyonnaise susceptible de polariser le développement des activités économiques (notamment en préservant les capacités d'extension des zones d'accueil des activités technologiques et tertiaires d'envergure métropolitaine) 581  ;
  • concourir à la mise en œuvre d’une « trame verte d’agglomération » 582 .

Notes
579.

Préfecture de Région Rhône-Alpes, DTA de l’aire métropolitaine lyonnaise, Projet, septembre 2004, p. 24. Pour l’Etat, la maîtrise de l’étalement urbain est un objectif majeur « compte tenu des risques d’asphyxie qui menacent les grands équipements et la qualité de vie quotidienne ». Les apports de la DTA relèvent dès lors
« du renforcement des pôles (villes et bourgs mais aussi nouveaux pôles émergents comme les centres commerciaux), de la mise en œuvre du réseau maillé des espaces naturels, agricoles et paysagers,
du développement des transports collectifs, de la rationalisation des zones d’activités ».

580.

Ibidem.

581.

DTA de l’aire métropolitaine lyonnaise, Projet, septembre 2004,p. 37.

582.

Ibidem, p. 50. Cette trame doit « répondre à des enjeux de pénétration de la nature en ville, de maintien des corridors écologiques, de qualité du cadre de vie à maintenir ou à restaurer, d’accessibilité aux grands sites naturels en périphérie ».