I. PrESence

L’Europe nous est apparue, aussi bien dans nos recherches précédentes 13 que tout au long de la thèse, comme unterme trop vague renvoyant à une dénomination peu précise et toujours dépendante d’un adjectif (Europe géographique, Europe institutionnelle, Europe sportive…). La notion d’Espace Public européen vise dès lors à englober ces différentes dénominations sous une même problématique. Nous évitons de ce fait la question, peu pertinente à nos yeux mais hélas trop récurrente sur l’existence de l’Europe. Cela nous place d’emblée dans une position philosophique réaliste, sur laquelle nous reviendrons, qui ne saurait pas s’interroger sur l’existence d’un état de choses (cette existence étant elle-même à l’origine de la capacité de s’interroger sur le monde) 14 , mais sur le sens qu’on lui attribue collectivement. L’Espace Public est, de ce fait, l’espace où un état de choses acquiert un sens à l’égard d’une communauté politique. C’est donc sur le sens attribué dans un contexte historique (la campagne des élections européennes de 2004) et par une communauté précise (celle qui se constitue autour d’un ensemble de journaux français et espagnols) à un État de choses (l’ensemble d’institutions et d’activités constituant l’UE) que nous nous intéressons dans cette thèse.

Voici donc notre hypothèse de départ : L’existence de toute institution est intimement liée à sa présence dans un Espace Public, de laquelle découle une deuxième hypothèse logique : l’existence d’une institution appelée Union Européenne atteste de la présence d’un Espace Public européen. Cela nous a permis de mettre en place une première hypothèse méthodologique : les éléments visibles renvoyant de manière directe à l’institution Union Européenne sont des signes d’un Espace Public européen. De même que, et cela est notre deuxième hypothèse méthodologique : les éléments visibles renvoyant de manière indirecte à l’institution Union Européenne sont des signes de la présence d’un discours sur l’Europe dans un contexte sociopolitique.

Nous sommes toutefois obligés de nous poser une question de méthode portant sur la construction d’un objet d’analyse que nous désignons par le terme « les discours européens » et que nous pouvons formuler comme une troisième hypothèse méthodologique : un Espace Public est un lieu de circulations discursives. Dès lors, ces discours peuvent être portés par des constructions architecturales (le parlement européen à Strasbourg en serait un exemple), par des médias de communication de masse, par des hommes politiques, par des partis politiques (au moyen d’affiches électorales, de programmes politiques, de sites Internet...) ou par des individus (dans un café, dans une réunion, dans la rue...) demandant à chaque fois l’application d’une méthode d’analyse adéquate afin de saisir les enjeux propres à chacune de ces formes de médiation. Il suffit donc, pour revenir à notre question de méthode, de choisir un de ces types de discours et de lui donner un corps. C’est ainsi qu’un corpus d’analyse a été constitué à partir de deux types de discours différents :

Des discours d’information de la presse quotidienne espagnole et française d’une part :

Des articles d’information concernant les élections européennes du treize juin 2004 dans six journaux : trois espagnols (El Mundo, El PAIS et ABC) et trois français (Le Monde, Le Figaro et Libération). Chacun de ces journaux renvoie à un espace public différent 15 en même temps que, regroupés par appartenances nationales, ils constituent deux contextes sociaux au sein desquels peuvent circuler des discours sur l’Europe. Ils nous confrontent dès lors à la problématique centrale de la notion d’espace public : la pertinence du singulier (Espace Public) pour désigner ce qui est multiple (les espaces publics) 16 . Précisons donc d’entrée de jeu que cette thèse n’est pas une recherche sociologique sur les caractéristiques des différents publics énonçant des discours sur l’Europe à un moment et dans un espace précis ; cette thèse s’inscrit dans le champ des Sciences de l’Information et de la Communication avec le dessein de rendre la notion d’Espace Public opératoire pour l’étude des processus de médiation symbolique qu’implique toute action sociale. Le singulier désigne ainsi un concept plutôt qu’une réalité.

Des discours politiques d’autre part :

Des affiches électorales mises en place par les trois formations concurrentes à l’élection européenne dans l’ensemble du territoire espagnol (IU, PP et PSOE) 17 et par les quatre formations ayant un groupe propre au parlement de Strasbourg, concurrentes à l’élection en France (UMP, UDF, PS, Les Verts) et comparables aux formations espagnoles 18 .

Ce corpus d’analyse est aussi contextualisé temporellement à partir des articles d’information. Ceux-ci portent sur cinq semaines successives du 9 mai au 14 juin 2004.

Les résultats obtenus ne peuvent s’appliquer qu’au contexte spatio-temporel défini dans le corpus. Les résultats de ce travail d’analyse seront ainsi présentés sous la forme d’hypothèses interprétatives pouvant donner lieu à des hypothèses de travail pour d’autres recherches.

Ce corpus sera abordé de manière progressive suivant le développement théorique du concept d’Espace Public autour de la notion « d’agir communicationnel » développée par Jürgen Habermas 19 . Cette démarche contient un certain nombre d’implications épistémologiques que nous résumons à partir des quatre points suivants :

1.- L’Espace Public est un lieu de circulation discursive

Nous avons parlé d’un lien étroit, constitutif des espaces publics, entre les discours et les institutions. Il s’agit d’une affirmation, pour le moins problématique qui mérite d’être abordée minutieusement. Cette affirmation implique, nous semble-t-il, un postulat fort, peut-être caractéristique de la démarche d’ « analyse du discours », comme le souligne Ève Seguin :

‘« … ilne semble d’ailleurs pas exagéré d’avancer que tous les travaux d’AD véhiculent plus ou moins délibérément ceci: <quand dire c’est créer le monde> » 20

Ce postulat ne comporte pas seulement des implications théoriques, que nous discuterons ensuite, il nous oblige également à prendre position en ce qui concerne les rapports entre langage et réalité. Le discours est en effet analysé, et probablement analysable, parce qu’il constitue un point de contact entre la langue et un monde réel. Le développement des formes écrites de communication et plus précisément l’éclosion de la presse quotidienne au XVIIIème siècle, ont donné au discours un ancrage matériel dont les implications politiques ont fait l’objet du premier travail d’Habermas sur la publicité 21 . Le philosophe allemand, représentant contemporain de la tradition critique de l’école de Frankfurt, désignait dans son ouvrage une zone critique qu’il considérait comme constitutive de la publicité moderne :

‘« D’un côté, la société bourgeoise, qui se consolide face à l’État, délimite clairement par rapport au pouvoir un domaine privée ; mais d’un autre côté, elle fait de la reproduction de l’existence, qu’elle libère des cadres du pouvoir domestique privé, une affaire d’intérêt public ; et c’est pour ces deux raisons que la zone décrite par le contrat permanent liant l’administration aux sujets devient ‘critique’ ; mais aussi parce qu’elle suppose qu’un public faisant usage de sa raison y exerce sa propre critique » 22 . ’

L’approche historiciste mise en place par Habermas pouvait faire penser à une disparition de cette zone critique à partir du développement des formes de publicité actuelles. Or, l’auteur lui-même attirait plus tard l’attention sur ce qu’une telle conception avait de simpliste dans le cadre des sociétés contemporaines :

‘« ... la supposition selon laquelle la société pourrait être conçue en gros, dans sa totalité, comme une association qui agi sur elle-même par les médias du droit et du pouvoir politique, a perdu toute plausibilité au regard du degré de complexité atteint par des sociétés fonctionnellement différenciées. En particulier, la notion holistique d’une totalité sociale à laquelle appartiendraient les individus socialisés comme membres d’une organisation qui les engloberait se heurte aux réalités d’un système économique régulé par le marché et d’un système administratif régulé par le pouvoir (...) De cela est issue la double conceptualisation de la société comme monde vécu et système dans la Théorie de l’agir communicationnel » 23 .’

Cette zone critique qui était à l’origine d’une forme de publicité éclairée dans le premier livre d’Habermas est donc redéfinie dans la Théorie de l’Agir Communicationnel (TAC) comme une plaque tournante où les systèmes et les mondes vécus s’articulent de manière discursive. C’est sur ce lieu d’articulation de la publicité que nous plaçons l’objet d’étude des travaux développés au sein des deux grandes traditions d’analyse discursive : l’école française d’analyse de discours et la tradition anglo-saxonne.

2.- Les éléments visibles renvoyant directement à l’institution Union Européenne sont les signes d’un Espace Public européen et par conséquent  : les éléments visibles renvoyant indirectement à l’institution Union Européenne sont les signes de la présence d’un discours sur l’Europe dans un contexte socio politique.

Les deux grandes traditions d’analyse de discours que nous venons d’évoquer ont en commun la volonté de relier le discours à ses conditions de production. Or si l’on accepte, suivant Ève Séguin, que dans la perspective de l’analyse de discours « dire c’est créer le monde », nous sommes obligés de problématiser le rapport entre le discours et ses conditions de production.

Ainsi,depuis la perspective de la « Discourse Analysis », le discours est compris d’après Denis Mcquail en suivant la définition de Fiske comme étant :

‘« Un langage ou système de représentation socialement développé qui vise à élaborer et faire circuler une série cohérente de signifiés référés à un champ thématique ». 24

Dire ce n’est pas ici créer le monde mais s’y référer. Le discours est alors, dans le champ de l’analyse de discours anglo-saxonne, un langage particulier, propre à une ou plusieurs institutions, mais un langage au bout du compte. Ce langage est défini à partir des contenus qu’il véhicule et cela permet de rendre compte des différentes formes données au monde en fonction de l’usage d’un discours ou d’un autre. Dire serait ici créer le monde seulement si l’on considère que cette création est la conséquence d’un partage symbolique : la mise en circulation d’une forme de représentation de la violence, du genre ou du racisme plutôt qued’une autre ou encore la nominalisation de certaines catégories sociales en dépit d’autres deviennent autant de formes d’exercice d’un pouvoir créateur sur le monde. Les travaux de Teun Van Dijk sur le racisme à partir des représentations ethniques et d’une manière plus générale le courant dit d’analyse critique du discours en sont les meilleurs exemples 25 .

Mais ce pouvoir n’est pas une caractéristique spécifique au mécanisme de référer, c’est-à-dire au langage, il est au contraire conditionné par lespratiques de diffusion des représentations, ce qui rend ces représentations inséparablesde leurs formes d’action, c’est-à-dire : nous trouvons là l’origine de la pragmatique.

La définition du discours en usage en France, quant à elle, renvoie plus directementau rapport entre un texte et ses conditions de production. Le discours est l’entité issue de ce rapport : dire ce n’est pas ici non plus créer le monde, mais s’y inscrire. Le discours devient de ce fait la marque d’une idéologie, d’une position sociale, d’une appartenance culturelle... Discours et communication risquent ainsi de se confondre en une seule et même chose. La perspective française d’analyse de discours n’est donc pas non plus entièrement satisfaisante dans la problématisation de ce rapport entre texte et conditions de production, puisqu’elle restreint le champ de l’analyse discursive à un univers disciplinaire trop linguistique 26 en même temps qu’elle nous amène à confondre discours et communication.

L’approche d’Ève Séguin offre alors un avantage méthodologique très grand : la discussion se déplace du champ disciplinaire au champ théorique. Dès lors, le discours est abordé comme un fait institutionnel et les différentes traditions d’analyse du discours se reconnaissent dans cette problématisation. C’est par le biais de cette conception du discours comme fait institutionnel que le rapport entre action et communication peut être problématisé à partir du concept d’espace public et que l’on peut essayer de rendre compte de la relation qui s’établit entre discours et idéologie. Cette relation désigne, nous semble-t-il, la forme de médiation par laquelle un espace institutionnel (l’Union européenne) devient un espace politique (l’Europe) au moyen de plusieurs dispositifs d’énonciation (une campagne électorale). La distinction entre discours européen et discours sur l’Europe vise, de ce fait, à opérationnaliser cette analyse. Le discours européen étant de ce fait celui qui valide la phrase quand dire c’est créer l’Europe.

3.- L’existence d’une institution appelée Union Européenne atteste de la présence d’un Espace Public européen.

Si l’on croit l’affirmation de T. Van Dijk selon laquelle ‘ « il n’existe virtuellement aucune monographie qui explore le détail des relations discours – idéologie, même si des nombreux ouvrages en critique linguistique et en analyse critique de discours en abordent certains aspects » 27 nous devons assumer la spécificité de la démarche adoptée dans notre thèse. Nous nous situons ainsi dans le courant réaliste de l’analyse langagière des faits sociaux incarné par John R. Searle et plus précisément dans la démarche proposée à partir de sa théorie des « faits institutionnels » dans La Construction de la réalité sociale. 28 Dans cette perspective l’existence de faits institutionnels est dépendante de la croyance partagée par un groupe d’individus concernant l’existence et le statut de ces mêmes faits et cette croyance ne peut avoir lieu ailleurs que dans l’Espace Public.

Les relations discours-idéologie, comme les relations texte-conditions de production, peuvent dès lors être abordées à partir de l’analyse des croyances partagées sur lesquelles se construisent les faits institutionnels. Les croyances n’étant partageables qu’au moyen du langage, leurs traces seront présentes dans les discours publics constituant notre corpus.

4.- L’existence de toute institution est intimement liée à sa présence dans un Espace Public

La problématique sousjacenteà notre postulat réaliste de départ concernant l’existence de l’Europe, désigne alors ce rapport mal exploré entre idéologie et discours. L’enjeu théorique de cette première partie sera d’essayer de revenir à notre hypothèse de départ en rendant compte des composantes idéologiques qui lui sont liées. Cela implique la mise en relation des deux plans médiatisés par l’idéologie : celui de l’action dont le signifiant est le pouvoir et celui de la communication dont le signifiant est constitué parles appartenances.

Nous allons donc commencer, dans un premier chapitre, par examiner le concept d’action depuis une perspective discursive. Ce chapitre théorique nous permettra d’avancer vers la problématique générale de toute analyse discursive qui est celle de l’articulation entre le plan de l’action et le plan de la communication. À la suite de ces deux premiers chapitres nous aurons les bases théoriques pour développer une première analyse du corpus. Il s’agira de décrire, à l’aide d’outils sémiotiques, les situations de communication mises en exergue par les énonciateurs qui composent ce corpus (partis politiques et journaux d’information). Cela nous permettra de clore cette partie avec une description des instances de communication porteuses de discours capables de créer l’Europe.

Notes
13.

C’est avec notre travail de fin d’études en sociologie, dirigé par Mme. María Trinidad Bretones à l’Université de Barcelone que nous avons commencé, en quelque sorte, la recherche que nous présentons ici. Ce travail portait sur le langage politique et l’opinion publique dans la presse espagnole après les attentats commis le 11 septembre 2001 aux États Unis. C’est en conclusion de ce travail que nous avons désigné l’UE comme une institution politique nécessaire pour donner un sens politique aux défis posés par ces attentats. C’est avec ce dessein que nous avons fait un DEA en France sous la direction d’Isabelle Garin-Marrou (L’Europe médiatique : une analyse de l’espace public européen) qui débouche maintenant sur cette thèse.

14.

John R. Searle fait, dans les deux derniers chapitres de son ouvrage sur la construction de la réalité sociale, une défense du réalisme à partir de cette prémisse. (SEARLE, J.R : La construction de la réalité sociale, Gallimard, Paris 1995 pp.193-287).

15.

À chaque journal correspondent une idéologie et un rôle social et culturel au sein de son pays d’édition. Nous verrons cela en détail dans la deuxième partie de la thèse.

16.

Sur la difficulté d’application de la notion d’Espace Public dans les recherches en sociologie politique : BASTIEN, F et NEVEU, E (dir) : Espaces publics mosaïques. Acteurs, arènes et rhétoriques, des débats publics contemporains, PUR, Rennes 1999

17.

Izquierda Unida (Gauche Unie), Partido Popular (Parti Populaire) et Partido Socialista Obrero Espagnol (Parti Socialiste Ouvrier Espagnol).

18.

L’absence du PCF dans le corpus est due à deux raisons principales: d’abord, une fois constatée l’impossibilité de produire une analyse représentative de l’ensemble de tendances politiques des deux pays (ce qui par ailleurs est un travail qui reste à faire) nous avons voulu mener à terme une analyse portant sur des objets fortement comparables. Le PCF n’ayant pas son équivalent espagnol, puisque les députés d’IU  appartiennent majoritairement au rang des Verts, nous avons décidé de laisser l’analyse du PCF pour une autre occasion, où il serait par ailleurs intéressant de le mettre en rapport, peut-être moyennant une analyse discursive très précise, avec les discours tenus par le seul euro député d’IU faisant partie du groupe GUE (Gauche Européenne) du parlement européen où siègent aussi les élus du PCF.

19.

HABERMAS, Jürgen : Théorie de l’Agir Communicationnel, Fayard, Paris 1987. (2 vol.)

20.

SÉGUIN, È: Unité et pluralité de l’analyse de discours in Langage et sociétépp. 37-58, vol. 69, 1994.

21.

Nous utilisons le mot publicité dans le sens du terme allemand utilisé par Habermas, Öffentlichkeit, qui est traduit comme « espace public » en français ou « vie publique » en Espagnol. Nous souhaitons avec cela distinguer l’objet théorique sur lequel porte cette thèse (l’Espace Public), de l’objet d’analyse décrit par Habermas (la publicité). Nous profitons de la remarque du traducteur espagnol de l’Espace Public qui décrit dans une note du traducteur dans l’édition espagnole de l’Espace Public (HABERMAS, J : Historia y crítica de la opinión pública. La transformación estructural de la vida pública, Gustavo Gili, Barcelona 1999, 352 p.) la formation de Öffentlichkeit à partir du latinisme Publizität (issu du français publicité). Bien qu’en désuétude dans le français contemporain, l’usage de publicité pour désigner ce qui est public nous permet donc de garder la notion d’Espace Public pour désigner l’objet théorique de la thèse.

22.

HABERMAS, J : L’Espace Public, Payot, Paris 1993 ( p.35).

23.

HABERMAS, J : préface à l’édition de 1990 in HABERMAS, J: 1993 op. cit. (p.24).

24.

Mc QUAIL, D: Introducción a la teoría de la comunicación de masas, Paidós, Barcelona 2000 (p.364). Traduction espagnole de l’ouvrage anglais (Mc QUAIL, D: Mass comunication: an introduction, Sage, London 1994).

25.

L’analyse critique de discours s’intéresse au rôle de medias dans la reproduction d’idéologies à partir d’études sur les inégalités de genre (WHETERELL,M., STIVEN, H., POTTER, J.Unequal egalitarianism: a preliminary study of discourses concerning gender and employment opportunities in British Journal of Social Psychology, n° 26, 1987 p. 59-71) des inégalités dues au racisme (WHETERELL M.S., POTTER J. Mapping the Language of Racism: Discourse and the Legitimation of Exploitation, Harvester/Wheatsheaf, London 1992). Dues aux préjugés (BILLIG M. 1985. Prejudice, categorisation and particularisation: from a perceptual to a rhetorical approach, in European Journal of Social Psychology, n15, 1985, p. 79-103). Ou à l’ethnicité, comme dans les travaux de Van Dijk (VAN DIJK, T : Racismo y análisis crítico de los medios, Paidós, Barcelona 1997). La page web de ce dernier auteur est un espace de référence très intéressant en ce qui concerne le courant de l’analyse critique du discours : www.discursos.org.

26.

SÉGUIN, È (1994).

27.

VAN DIJK, T.A : Politique, idéologie et discours in Semen nº21, Avril 2006 (p.83).

28.

SEARLE, J.R : 1995