1.3.4 Conclusion

L’objet de ce chapitre était de présenter les implications du principe d’espérance d’utilité ainsi que les paradoxes qui lui ont été opposés.

Les deux plus connus sont le paradoxe d’Allais (1953) et le paradoxe d’Ellsberg (1961) qui contredisent respectivement la linéarité des préférences et l’additivité des croyances.

La théorie duale du risque offre un cadre adéquat pour tester la robustesse des résultats établis sous le principe d’espérance d’utilité. Sous cette théorie, contrairement au principe d’EU, la fonction d’évaluation des perspectives est linéaire dans la richesse et non linéaire dans les probabilités. Une large littérature en économie a utilisé cette théorie pour évaluer la pertinence de plusieurs recherches. En effet, Courbage (2000) a examiné, en utilisant la théorie duale du risque, les résultats trouvés par Eeckhoudt, Godfroid et Marchand (1998).