2.3.2.3 Impact de la prudence pour le risque de santé sur la demande de prévention primaire

Nous montrons, dans la section précédente, que l’aversion pour le risque de santé n’est pas le déterminant principal de la prévention car elle exerce un effet ambigu sur l’effort préventif primaire optimal. Ce résultat confirme celui trouvé par Dionne et Eeckhoudt (1985). En introduisant la notion du coût psychologique de la maladie dans une fonction d’utilité bi variée, Courbage et Rey (2006) montrent que la prudence pour le risque de santé est le déterminant principal de la prévention primaire optimale. Afin de s’interroger sur la manière dont l’introduction de la prudence pour le risque de santé affecte le recours à la prévention primaire, Courbage et Rey (2006) considèrent deux individus (a et b) adversaires pour le risque de santé.