1) Façons de lire participatives : la place centrale des réactions et attentes lectorales

a. les soutiens scolaires des façons de lire participatives

Ahmed, Farid, Sébastien et Rachid évoquent peu de lectures littéraires collégiennes et déclarent s’être soustraits aux recommandations de lecture dès qu’ils le pouvaient : lorsqu’elles étaient moins surveillées par leurs enseignants. Ces enquêtés semblent n’avoir pas eu à lire de façon participative de textes littéraires par le biais des cours de français et s’être focalisés sur les demandes de lectures analytiques. En revanche, qu’ils aient apprécié ou non les textes lus, tous les autres enquêtés ont pu, au fil des recommandations professorales, s’entraîner à lire de façon participative des textes des littératures classique, jeunesse ou ne figurant pas sur les listes de suggestion : il faut donc que les cours de français offrent des conditions particulièrement favorables à sa mise en œuvre. Avant d’évoquer les activités scolaires qui ont favorisé la réalisation des intentions pédagogiques officielles et donc la construction, par les enquêtés, de cette façon de lire et de dire les lectures, on reviendra sur la manière dont les enquêtés mettent en mots de telles façons de lire.

Tableau 13 Les lecteurs ayant lu au sein de différents contextes, telle ou telle catégorie de textes d’une façon participative, selon le sexe et le niveau de diplôme des parents
Tableau 13 Les lecteurs ayant lu au sein de différents contextes, telle ou telle catégorie de textes d’une façon participative, selon le sexe et le niveau de diplôme des parents
Tableau 12 (suite) Les lecteurs ayant lu au sein de différents contextes, telle ou telle catégorie de textes d’une façon participative, selon le sexe et le niveau de diplôme des parents
Tableau 12 (suite) Les lecteurs ayant lu au sein de différents contextes, telle ou telle catégorie de textes d’une façon participative, selon le sexe et le niveau de diplôme des parents