1) Les textes officiels référents au moment de l’enquête

L’enquête s’est déroulée en deux temps : une première vague d’observations et d’entretiens a été réalisée au cours de l’année scolaire 1997-98 au sein des classes de madame A, madame B et monsieur C ; la deuxième vague d’observations et d’entretiens a eu lieu durant l’année scolaire 2000-2001 au sein des classes de madame D, madame E, monsieur F et madame G.

Entre ces deux moments, en août 1999, les textes officiels pour l’enseignement du français proposant des programmes applicables à la rentrée 2000 ont été modifiés. Toutefois, en février 2001, les sujets du baccalauréat n’étaient pas encore connus des enseignants interrogés. En la matière, les textes officiels de 1987, revus par le BIR de 1995 proposant une refonte des sujets de l’épreuve anticipée de français (EAF), restaient la référence essentielle à partir de laquelle les enseignants participant à l’enquête élaboraient leurs pratiques pédagogiques : primauté accordée à l’écriture de commentaire – plutôt qu’à l’écriture d’invention – pour l’acquisition et la vérification de savoirs sur les procédés d’écriture 780  ; temps consacré à l’étude de textes argumentatifs ; etc. Les enseignants de la deuxième vague de l’enquête ont conçu leur enseignement à partir des anciens sujets de l’EAF, de leurs habitudes professionnelles acquises et construites au gré des années d’enseignement et de leur formation – en référence à des textes officiels antérieurs –, et des nouvelles directives.

Notes
780.

Les textes officiels de 1999 et 2001 recommandent de travailler différents « objets d’étude » par le biais de la lecture et de l’écriture. Certains enseignants comme madame G ont, dès l’année scolaire 2000, mis en place l’enseignement des procédés d’écriture en vérifiant les compétences acquises par le biais d’écriture de commentaires (études de textes) et d’écritures d’inventions (écrire une nouvelle, écrire une lettre, etc.).