1) Réagir à une obligation scolaire

Lorsqu’ils lisent pour répondre à une demande scolaire, les élèves ne se posent pas vraiment la question de savoir s’ils apprécient ou non les textes qu’ils doivent lire. Le cas échéant, celle-ci passe au second plan 1071  : lorsqu’ils n’aiment pas les textes, ils doivent passer outre cette dépréciation pour pouvoir répondre à l’obligation scolaire de lecture et d’étude. A ce titre, on peut constater avec C. Détrez « l’indifférence sans passion ni hostilité témoignée par les élèves, pour qui la lecture d’une œuvre pour le cours de français, avant d’être une corvée ou un plaisir, est surtout un travail comme un autre (64.4 %) » 1072 . Les élèves peuvent ne lire que ce qui fera l’objet d’une évaluation, et/ou ne faire que ce qui permettra de préparer leur évaluation 1073 . En ce sens, la « logique de l’institution (‘‘passer’’ [dans la classe supérieure]) » 1074 infléchit la réalisation des lectures scolaires. Les élèves se soumettent aux demandes professorales sous le couperet des évaluations. Cependant, si l’important est d’avoir fini tel livre à telle date ou d’avoir lu telle scène pour tel cours, alors les élèves peuvent lire, même « vite fait » ou de façon inattentive, avec pour premier souci celui de « se débarrasser » d’une obligation lectorale nonobstant la moindre correspondance de leurs gestes aux attentes professorales et aux exigences de lectures lycéennes. Quels que soient l’investissement dans la réalisation du travail scolaire demandé en français et la déclaration de cet investissement lors de l’entretien 1075 , et quels que soient les savoirs et savoir-faire constitués permettant de satisfaire les attentes professorales, les enquêtés peuvent chercher à répondre à une obligation scolaire et non à éprouver des expériences lectorales propres à une appréhension pragmatique (apprécier les personnages, l’intrigue, etc.).

[1] Lire pour faire face aux évaluations ou vérifications
« [à propos de Madame Bovary] quand on va me demander de l’étudier je vais l’étudier pour pas... [madame A] m’interroge... ‘‘Qu’est-ce qu’i faut faire... ?’’ Je suis là... ‘‘Qu’est-ce que je vais mettre ?’’ » (Adeline ; n’évoque ni la profession, ni les études de son père ; mère : agent commercial qualifié, CAP ; parents séparés depuis qu’elle a 6-7 ans, elle vit avec sa mère)
« les livres quand c’est pour l’école je les lis parce que je me dis que... y a toujours un contrôle à la clé » (Philippe ; père : électricien ; CAP ajusteur mécanicien ; mère : aide comptable ; CAP employée de bureau)
« (comment ça se fait que... t’avais lu... les deux ? Les Femmes savantes et La Machine infernale ? Je croyais que c’était au choix en fait) non non je crois que [petit rire] Ouais je sais pas ! [petit rire des deux] Ouais i fallait lire les deux [petit rire](ouais ?) ouais, je crois bien. A moins que je l’ai lu comme ça, mais [petit rire des deux] ça m’étonnerait. Nan franchement je sais pas, je crois hein ! » (Najia ; père : tourneur, en invalidité depuis 5 ans après accident du travail, enfance non scolarisée au Maroc ; mère : auxiliaire de vie en maison de retraite, bac au Maroc)
« [Madame Bovary] comme... c’était un livre normalement, imposé à lire en fait, je fais ‘‘Bon ben vaut mieux reprendre... le lycée’’, puis faire ‘‘Bon ben c’est bon j’ai lu mes livres’’ que de dire ‘‘Bon ben... j’ai pas lu le livre quoi’’, puis je fais ‘‘On va pas se planter quoi’’ » (Samantha ; père : électricien, au chômage ; mère : technicienne de méthode à la SCAPEL, arrêt maladie longue durée, BTS ; beau-père : profession et études non déclarées ; elle vit avec sa mère depuis l’âge de 3 ans)
« (Dom Juan, par exemple, tu l’as lu en entier... avant de commencer à l’étudier, ou euh... tu l’as lu petit à petit... /) / je croyais qu’i fallait le lire en entier(ouais) juste avant. Donc je l’avais lu en entier, en décembre. [...] je l’ai lu... ben par petits bouts. Enfin... je l’ai commencé un peu... en deux semaines quoi je l’ai lu. Hum... je lisais neuf pages par jour je m’en rappelle... En vacances / (/ tu les comptais ?) nan parce que... à la fin, quand... je lis, je me dis par exemple ‘‘I me reste plus qu’une semaine’’, je compte le nombre de pages ! Et après je divise : comme ça je sais combien de pages i me reste à lire... » (Clara ; père : ingénieur en informatique, bac et école supérieure d’électricité au Maroc ; mère : pédicure, podologue en disponibilité, études non spécifiées)
[2] Lire en dépit de l’incompréhension des textes ou de leur dépréciation
« quand... je commence un livre [pour faire une fiche de lecture], je le finis hein (ah ouais ?) je vais pas changer en cours de route, ça sert à rien, nan c’est une perte de temps hein. Parce que vous savez on est quand même guetté par le temps hein : un livre chaque mois, et puis attention, y a un contrôle à la fin de... à telle date, i faut pas le louper hein. Donc on en prend un, i faut le finir [petit rire] Même si on comprend pas le début [ce fut le cas pour Les rêveries du promeneur solitaire] tant pis... c’est comme ça » (Isabelle ; père : policier, niveau bac ; mère : vendeuse, après avoir été modiste, arrêt des études à 14 ans)
« j’ai lu Madame Bovary, j’ai pas du tout aimé [...] en entier je l’ai lu, lors là pff’... [petit rire] En plus i nous disaient qu’on allait avoir quèque chose au début de l’année sur ça on n’a rien eu, alors ça nous a cassé le moral [rire] tout de suite, parce que pour lire ça. Nan mais, j’ai pas du tout aimé là. C’est simple, j’avais... j’ai pas aimé (et comment tu faisais, tu te forçais, tu...) ben... je le lisais... je dis, si y allait avoir quèque chose dessus, i fallait bien que je le lise, toutes manières » (Nicolas ; père : gardien dans une entreprise ; mère : femme de ménage dans la même entreprise ; scolarité primaire en Italie pour les deux parents)
« je travaille dessus quand même quoi... je me donne à fond (ouais) [petit silence] Pour... sur n’importe quel texte t’façons, si je travaille dessus, qu’i me plaise ou pas et ben... je peux pas vraiment dire ‘‘I me plaisent’’ quoi [petit rire] » (Kamel ; père : soudeur ; mère : sans profession ; tous les deux scolarisés en primaire en Algérie)
[3] Lire sans attention et sans escompter la satisfaction d’attentes lectorales pragmatiques
« Pierre et Jean ! [petit rire] Je m’en souviens plus ! [...] çui-là je l’ai lu(ouais ?) mais... vraiment en bref quoi c’est vrai/ Ben ! J’étais pas... du tout dans l’histoire quoi, j’ai même pas/ Je sais même pas de quoi ça parle... ! Enfin... j’ai lu mais... Quand un livre m’intéresse pas et que je le lis ! (hum hum) [avec un sourire] je le lis mais vraiment sans le lire quoi ! (ouais !)Je le lis mais je pense à autre chose dans ma tête(hum hum) je lis les phrases mais je pense à autre chose. Bref, ça sert à rien ! » (Franck ; père : « directeur commercial, ingénieur en bâtiment », arrêt des études en 4ème ; mère : programmeur, arrêt des études en 3ème)
« (t’avais pas lu Fermina Màrquez par exemple ?) euh... ben si, ben voilà ouais, mais çui-là... je l’ai lu mais... mais vite fait quoi (ouais) Il est trop trop long à lire (ouais)çui-là j’ai sauté des pages et tout (parce que ça te plaisait pas) ouais, trop trop long... il est trop long [...] (hum. Et les personnages tu les aimais bien ou tu les aimais pas trop ?) je vais vous dire la vérité (ouais)les livres, quand je les lis... je regarde même pas les personnes, je regarde rien du tout(ouais)juste je comprends le texte et après c’est bon, et je laisse tomber [petit rire] » (Farid ; père : gardien de nuit, ne connaît pas ses études ; mère : femme au foyer, école primaire)
« quand je lis un livre en général je le lis d’un bloc, quand c’est pour l’école j’essaye de le lire d’un bloc comme ça je suis débarrassée après » ; « (vous avez étudié aussi des pièces de théâtre, genre... je sais pas Horace tout ça) ouais, alors, ouais, ça je les ai lues aussi, je me suis amusée à lire ça [ironique] [petit rire des deux] Y a eu Andromaque... Horace... et L’école des femmes. Moi j’ai bien aimé L’école des femmes [...] Sinon ouais y avait Andromaque, alors... c’était quoi déjà Andromaque ? Parce que... je me souviens des deux si tu veux, mais je confonds Andromaque et Horace [...] je t’ai lu trois livres d’un bloc là, et après je pouvais plus [...] Andromaque c’est le dernier livre que j’ai lu [...] et je t’avoue que [petit rire] au bout de trente pages de Andromaque, je commençais à en avoir un p’tit peu ras-le-bol, donc... je me suis p’t-être moins concentrée sur la lecture, c’est pour ça que ça m’a fait... j’ai dû passer. Et puis en même temps, quand tu lis, et que tu te concentres pas, tu penses à des choses et à... ‘‘Ah ouais demain, machin’’. Puis tu continues à lire quand même, alors ça c’est... de la connerie parce qu’après c’est : tu perds le fil et... et en fait j’ai dû continuer à lire comme ça donc euh... voilà quoi [je confonds] » (Eléonore ; père : ingénieur ; mère : sans profession, bénévole dans une association d’accompagnement à la mort ; ne connaît pas les études de ses parents)’

Lorsqu’ils n’aiment pas les œuvres qu’ils ont à lire pour les cours de français ou pressentent qu’ils ne les aimeront pas, lorsqu’ils se sont peu entraînés à lire de la littérature par le passé ou lorsqu’ils se sont déjà exercés à répondre aux demandes professorales en suivant des voies non préconisées, les élèves peuvent mettre en œuvre des « tactiques » 1076 pour faire face à une demande scolaire sans passer par la lecture d’une nouvelle œuvre ou d’un nouvel extrait. Une des « mille façons de jouer/déjouer le jeu de l’autre » 1077 consiste par exemple à réaliser une fiche de lecture sur un ouvrage déjà lu dans le cadre scolaire pour éviter d’avoir à lire un nouveau livre. Une autre façon de déjouer ce jeu peut être de se faire raconter par des camarades de classe les livres dont la lecture est obligatoire. Ce peut être encore de lire un petit résumé, de regarder une adaptation ou de se référer aux cours :

‘« [j’ai fait ma fiche de lecture sur] Miss Harriett... de Maupassant (ouais) [c’est un] recueil de nouvelles (pourquoi t’avais pris çui-là ?) ben parce que... en fait je l’avais d’jà fait l’année dernière... et puis voilà, c’était plus facile, donc je l’ai relu [...] Je me suis tout de suite dit ‘‘Je vais prendre... çui que j’ai d’jà fait’’ » (Sébastien ; père : agent SNCF – sans précision – ; mère : femme au foyer ; tous les deux détenteurs du certificat d’études)
« j’en avais pris un, parce que çui-là j’avais toujours un résumé, je l’avais pris au collège c’était... Double assassinat dans la rue Morgue et puis voilà [...] Je l’ai même pas lu... je cherche même pas à lire, c’est trop lourd lire, ça prend du temps et tout [petit silence] C’est du gâchis ! [...] c’est du temps perdu » (Farid ; père : gardien de nuit, ne connaît pas ses études ; mère : femme au foyer, école primaire)
A propos de Madame Bovary dont la lecture fut inachevée: « [j’ai lu] le début [et] comme c’est toutes les descriptions. En fait si j’ai lu le plus important et [...] après de toutes façons y en a... i m’ont raconté l’histoire – ceux qui l’ont lu en entier – [...] (tu vas pas le relire du coup) nan [petit rire des deux] je pense pas » (Kamel ; père : soudeur ; mère : sans profession ; tous les deux scolarisés en primaire en Algérie)
« Iphigénie, nan, je l’ai pas lu [petit rire] Je sais de quoi ça parle à peu près mais je l’ai pas lu, parce qu’on travaille en cours... on travaille... sur là-dessus en cours (hum !) ça c’est bien (et du coup ouais pour euh ce qui se faisait pendant les cours, t’arrivais à suivre ou euh... [petit rire] Comment tu faisais ?) si... j’essayais quand même de suivre, j’arrivais mais... sans plus (tu lisais juste les passages sur lequel vous aviez une préparation et tout ?) nan ! [petit rire] nan ! ça dépend, les préparations je les faisais pas souvent (ouais ?) [petit rire] parce que y a des jours où je savais que... j’avais le pressentiment qu’elle allait me ramasser ça fait que... j’essayais de préparer » (Rachid ; père : maçon ; mère : agent d’entretien ; ne connaît pas leur scolarité)
« (je pense aussi à un autre livre que p’t-être t’as lu c’était Pierre et Jean ?) ouais... [petit silence] Ce livre ? [je ris un peu à sa moue dégoûtée] Franchement je l’ai pas lu !(ouais ?) je vais pas te mentir, je l’ai pas lu parce que [petit rire] parce que vraiment j’avais pas bien le temps donc... et après les jours i passaient tellement vite que... j’avais l’impression... j’ai pas eu le temps de le lire [...] Il était rapide à comprendre et à lire (hum !) mais ouais j’aurais pu le lire facilement mais... je sais pas pourquoi ! Je l’ai pas lu [...] (vous aviez pas eu un DS dessus ?) euh... je sais pas. Nan ! Nan ça je sais plus. Nan je crois pas (hum hum) mais... [petit silence] Moi je trouve qu’on lit trop de livres hein ! (ouais ?) ouais... on étudie trop de trucs(cette année ?) ouais [...] Parce que nous au collège, on lisait quoi ? On lisait un livre hein ! [...] En troisième je crois j’ai lu un livre hein ! » ; « quand ma sœur par exemple elle a lu un livre et que moi je suis en train de l’étudier... (ouais ?) elle me l’explique comme Pierre et Jean ... Je l’avais pas lu, ma sœur elle m’a tout expliqué quoi ! [petit rire] (ouais !) elle m’a dit ‘‘Ben voilà, y a ça, y a ça, y a ça’’. Après elle m’a fait ‘‘Ben main’nant tu le lis’’. J’ai fait ‘‘Ouais...’’ [petit rire des deux] Nan je l’ai pas lu parce que... je sais pas j’étais en retard et puis... parfois on n’a pas que ça à faire hein... » (Najia ; père : tourneur, en invalidité depuis 5 ans après accident du travail, non scolarisé au Maroc ; mère : auxiliaire de vie en maison de retraite, bac au Maroc)’

L’appréciation des textes, l’intérêt pour les personnages, pour l’intrigue ou pour les idées, les émotions éprouvées, la compréhension du texte ou les connaissances acquises, s’ils ne sont pas nécessairement absents, ne constituent pas les motifs premiers de lecture en contexte scolaire. Ces éléments qui témoignent d’une appréhension pragmatique des textes passent au second plan. Ils passent derrière l’impératif de pouvoir faire face aux évaluations ou vérifications des lectures demandées. De la lecture in extenso des œuvres à la demande de résumé à des pairs en passant par la lecture inattentive, les moyens mis en œuvre par les enquêtés pour répondre à une demande scolaire de lecture ou de connaissance des œuvres et des textes ne correspondent pas toujours aux attendus professoraux.

En contexte scolaire, il s’agit non seulement de faire face aux évaluations ou vérifications de lecture mais aussi de répondre à des questions précises sur les textes. Parce qu’une évaluation positive dépend de l’adéquation des réactions lectorales aux attentes professorales, les élèves consacrent une grande partie de leur attention à ces questions : celles-ci orientent leurs façons de lire.

Notes
1071.

On rejoint ainsi le constat que fait F. de Singly : les jeunes générations « savent résister en pratiquant ce que Jean-Claude Passeron nomme l’attention oblique. Les jeunes lisent les classiques si l’enseignant le leur demande avec insistance, si l’épreuve du baccalauréat ‘‘français’’ l’exige, sans manifester cependant ni enthousiasme, ni grande compétence. », F. de Singly, Les Jeunes et la lecture, op. cit., p. 111.

1072.

C. Détrez, Finie, la lecture ?, op. cit., p. 337, on souligne. Il faut toutefois rappeler que si la lecture peut être considérée comme un travail comme un autre, elle ne l’est pas forcément de la même manière, le travail scolaire étant appréhendé différemment selon les élèves. Cf. M. Menuet-Rutkowski, Rapport au travail, manières de travailler et techniques du travail universitaire. Vingt étudiants à Lyon II, Mémoire de DEA de sociologie et sciences sociales sous la direction de B. Lahire, 1996, 199 p., notamment le chapitre 7.

1073.

« L’envie d’éviter le pire suffit à expliquer qu’un enfant [...] se plie en surface à la discipline, qu’il travaille un peu, qu’il se prête à l’évaluation », P. Perrenoud, La Fabrication de l’excellence scolaire, op. cit., p. 207, on souligne. Il faut remarquer cependant que l’on ne peut rendre raison des pratiques – quelles qu’elles soient – en n’étudiant que les « envies » des individus. Les lectures effectuées dans le souci de répondre à une obligation ne permettent pas forcément d’y répondre de manière attendue par les enseignants, et ne permettent pas forcément d’en tirer les profits escomptés.

1074.

E. Bautier, B. Charlot, J.-Y. Rochex, Ecole et savoir dans les banlieues... et ailleurs, op. cit., p. 61.

1075.

Ces déclarations de pratiques sont également liées à la « présentation de soi » qui a lieu lors de tout entretien. Déclarer qu’on lit « vite fait » les textes étudiés peut signifier que l’on souhaite valoriser ses propres lectures relativement aux lectures imposées (Séverine), que l’on ne souhaite pas être assimilé à un « fayot » (Matthieu), à un « petit intelligent » (Tasmina), ou à un « robot » (Adeline), etc. S. Beaud souligne l’importance que revêt pour certains enquêtés le fait de ne pas être perçu comme « intello », S. Beaud, 80 % au bac... et après ?, op. cit., p. 93.

1076.

Lorsque les enseignants sont perçus comme des adversaires et les consignes scolaires des contraintes à contourner (ce qui n’est pas le lot de tous les élèves), les tactiques qui permettent de ‘‘biaiser l’adversaire’’ peuvent apporter des satisfactions propres. « Nombreux sont ceux qui n’hésitent pas à tricher dans les activités qu’ils ressentent comme anonymes, alors qu’ils ne le feraient jamais à l’intérieur du groupe. [...] Dans cette logique la malhonnêteté envers les ‘‘autres’’ devient une forme de loyauté envers la famille ou le groupe local », R. Hoggart, La Culture du pauvre, op. cit., p. 329-330.

1077.

M. de Certeau, L’Invention du quotidien, op. cit., p. 35.