Depuis les premiers téléphones de voitures, les radiotéléphones ont changé de forme. Nous avons souligné dans notre historique que les premiers radiotéléphones étaient lourds et volumineux. Ils se sont, petit à petit, détachés du véhicule et sont devenus transportables. Parallèlement, la miniaturisation des composants, via les recherches en électronique, a permis de réduire la taille, le volume et le poids du terminal ; l’objectif annoncé étant de produire un mobile de la taille d’un paquet de cigarettes, afin qu’il tienne dans une poche. Par exemple, le Nokia 1011, premier portable digital GSM, commercialisé en 1992, pesait 475g pour une taille de 172 x 62 x 37mm. Huit ans plus tard, le Nokia 3310, un des succès incontestables de ce marché, avoisine les 130g pour une taille de 113 x 48 x 22mm. Néanmoins, la réduction de taille et de poids des mobiles ne suit pas une courbe décroissante. L’ajout de certaines fonctionnalités implique des augmentations de poids et de taille. De manière générale, nous pouvons dire qu’une réduction est constatable. Toutefois cela ne signifie pas que tout modèle soit forcément plus léger ou petit que son prédécesseur.
Ajoutons la diminution de la taille de l’antenne de réception jusqu’à son intégration dans le mobile. Les travaux et recherches sur la consommation d’énergie, ont, en outre, permis d’une part d’augmenter le temps d’autonomie de communication et d’autre part, de réduire la taille de la batterie.
La photographie ci-dessous résume visuellement l’évolution de taille des téléphones mobiles :
Cette tendance, appréhendée dans son ensemble, semble montrer une envie de réduire le terminal jusqu’à le faire « disparaître ». Au-delà de la justification par la praticité et l’ergonomie, le désir de dépasser l’outil comme prolongement du corps c’est-à-dire de fusionner les deux, paraît alimenter cette quête de la miniaturisation. Reste à voir si l’imagerie publicitaire se nourrit de cette utopie.
Source : [on line] http://www.futura-sciences.com/comprendre/d/dossier491-4.php