Les habitants du Bas-Dauphiné n’ont pas attendu l’arrêt de 1762 pour se livrer au travail industriel hors des villes. Depuis le XVIIIe siècle, on assiste à « l’artisanalisation » des sociétés du Bas-Dauphiné, comme d’ailleurs de la plupart des provinces du royaume 204 . Pour la fabrication des toiles de chanvre, il n’existe pas à Voiron de proto-fabriques avant la Restauration. Ça et là, on retrouve parfois des concentrations d’une dizaine de métiers dans le même atelier, mais en grande majorité, il y a un, voire deux, métiers à tisser par boutique de tisserands 205 .
À la fin de l’Ancien Régime, on dénombre dans la nébuleuse voironnaise mille deux cent onze tisserands-fabricants, possédant deux mille sept cent soixante-six métiers à tisser. Pour conduire leurs métiers, ils utilisent généralement leurs propres domestiques agricoles ou les membres de la maisonnée, ce qui fait environ quatre mille à quatre mille quatre cents ouvriers qui travaillent alors au service de la Fabrique. Un tisserand produit au mieux six pièces pendant la saison hivernale. La fabrication des toiles de Voiron s’effectue dans une soixantaine de villages. Dans la plaine de la Bièvre, autour de La Côte-Saint-André, du Grand-Lemps et de La Frette , pourtant assez éloignée de Voiron, cinquante et un tisserands s’épuisent sur des métiers en bois pour fabriquer des toiles de chanvre 206 . À titre de comparaison, la mulquinerie de Saint-Quentin emploie à la même époque deux à trois fois plus de métiers à tisser. Avec à peine vingt mille pièces de toile par an, la Fabrique voironnaise fait figure de lilliputien en regard des centres normands (quatre cent mille pièces) ou bretons (deux cent vingt mille). Même des centres secondaires comme la Champagne ou le Lyonnais produisent davantage de toiles 207 .
Source : LÉON (P.), 1954a, p. 212.
La fabrique de toiles de Saint-Jean-de-Bournay prend son envol en 1720, lorsqu’un dénommé Minoti décide de se lancer dans la fabrication de voiles pour la marine, après une visite à l’arsenal de Toulon. Durant tout le siècle des Lumières, cette fabrique prospère grâce à la politique navale de la France, à l’initiative d’hommes tels que Maurepas 208 . Le succès ne se dément pas et on obtient même des autorités religieuses de pouvoir travailler pendant les jours fériés. Après une période de crise dans les années 1730, la fabrique de toiles de Saint-Jean-de-Bournay reprend son expansion grâce à l’intervention de négociants marseillais – Portalis & Légier – et lyonnais – Rivail & Durand – qui installent cent cinquante métiers à tisser capables de produire un million deux cent mille aunes très rapidement. Une fois leurs accords terminés, les associés se séparent et laissent décliner la fabrique jusqu’en 1774, lorsque Michoud 209 lui redonne vie : entre 1774 et 1785, profitant du regain d’intérêt pour les affaires maritimes dans les hautes sphères du pouvoir, il parvient à produire cent mille aunes de toiles par an. Comme pour Voiron , la Révolution désorganise la production et ruinent une partie des fabricants, alors qu’à la veille de la tourmente, la Fabrique employait, d’après Berriat-Saint-Prix, six mille fileuses, cent peigneurs de chanvre pour trois cents métiers à tisser, travaillant une matière première originaire d’Alsace et du Bugey. Les voiles, une fois tissées, sont expédiées à Vienne, d’où elles s’embarquent pour le Midi, sur le Rhône 210 .
Les autres centres toiliers locaux ne rivalisent pas avec Voiron . D’ailleurs, à la fin de l’Ancien Régime, la nébuleuse voironnaise concentre 80% de la production de toiles de la province 211 . Les toiliers de Pont-de-Beauvoisin dépendent en partie des négociants voironnais. En 1787, les tisserands de la subdélégation de Pont-de-Beauvoisin fabriquent environ quatre mille cinq cents pièces de cinquante-huit à soixante aunes chacune, de qualité médiocre, soit le quart de la production voironnaise. Elles sont essentiellement destinées au Midi (Languedoc et Provence), au Piémont et à la ville de Lyon. La principale (ou la seule ?) blanchisserie appartient à Gabriel Pravaz et est capable de blanchir un millier de pièces par an 212 . On relève en l’an VI la présence de vingt-quatre boutiques de tisserands dans ce foyer secondaire, à la fois dans le bourg, mais aussi dans les villages alentours comme Granieu , Saint-Didier, Romagnieu et Aoste. Cela doit représenter au mieux une quarantaine de personnes. Le peignage du chanvre occupe aussi une quarantaine d’ouvriers dans quinze ateliers à Pont-de-Beauvoisin, Aoste et Romagnieu, près des tisserands. Selon l’enquête menée en l’an VI, la filature de chanvre occupe davantage de personnes, surtout des jeunes filles et des femmes, pendant la période hivernale. Les fils de chanvre produits sont destinés aussi bien aux tisserands des environs qu’à ceux de Voiron 213 . Les tisserands des communautés de La Bâtie-Montgascon et de Dolomieu réalisent, enfin, mille cinq cents toiles de chanvre de trente-six à quarante aunes par an, de piètre qualité, surtout utilisées pour l’emballage 214 .
Quant aux tisserands de Bourgoin , ils connaissent une crise languissante et écoulent péniblement six cent vingt pièces de cinquante aunes en 1787. Au total, seulement quinze maîtres fabricants et trente ouvriers tissent des toiles assez grossières, destinées à la consommation locale 215 . À Crémieu, en l’an VI, la quarantaine de tisserand crémolans produit des toiles grossières destinées à la Marine (voiles) ou à l’Armées (sacs, tentes) 216 . À Bourgoin, le tissage de toiles de chanvre n’a jamais été une activité très importante. À Jallieu , la commune voisine, à la fin du XVIIIe siècle, les trois quarts des habitants ne possèdent aucune terre et n’ont alors d’autre choix que de se mettre au service de quelques riches propriétaires, mais « la surabondance » de bras déclenche entre eux une concurrence qui tourne à leur désavantage en matière de rémunération. Devant la misère de la contrée,
‘« les femmes et les filles ne connaissent d’autre ressource que la quenouille et le fuseau ; mais les époux et les pères gagnant fort peu […] n’ont que très peu ou plutôt point d’argent à employer à l’achat d’œuvre ou de lin pour occuper leur famille à la filature, de sorte qu’excepté quelques étoupes grossières et grossièrement filées, et par surcroît encore, en petite quantité, il ne reste à un grand nombre de nombreuses familles que les bras de leur malheureux père » 217 .’Les artisans de Bourgoin se spécialisent précocement dans les étapes en amont, autour des battoirs à chanvre. En l’an VI, le bourg compte trois cents peigneurs, traitant alors plus de dix mille quintaux de chanvre en provenance du Bas-Dauphiné et du Bugey 218 . Le déclin de la production locale de chanvre dans la première moitié du XIXe siècle, pousse les artisans à employer du chanvre en provenance de Grenoble, Angers ou Saumur. Ils délaissent les chanvres italiens pendant les années 1830. Ils transforment quinze mille kilogrammes de chanvre par an vers 1845, pour deux à trois fois plus vers 1840. L’activité traverse une crise languissante pendant toute la décennie. Vers 1840, deux cents ouvriers travaillent le chanvre à Bourgoin. En 1847, quatre-vingt-dix ouvriers se consacrent encore au peignage du chanvre, et seulement une quarantaine d’ouvriers l’année suivante, dans quatre entreprises. Leur chanvre n’est pas destiné aux tisserands du Bas-Dauphiné mais aux marchés du Midi. On ne dénombre en 1848 que deux tisserands à Bourgoin. À la crise de débouchés qui touchent l’industrie toilière, s’ajoute la faible rémunération des ouvriers. Un peigneur de chanvre gagne entre 1,25 et 1,50 francs par jour en 1852, alors qu’un tanneur, un chaudronnier et un fondeur ont des salaires supérieurs à 2 francs. Dans l’industrie textile locale, le peignage offre les salaires les plus faibles, puisque dans l’indiennage, un imprimeur reçoit jusqu’à 4 francs par jour, tandis que chez Debar (filature et tissage de coton), l’ouvrier reçoit en moyenne 2,25 à 2,75 francs 219 .
Source : HUSS (V.), 2000, p. VII.
À Voiron , il se fabrique trois types de toiles, toutes à base de chanvre. On les distingue selon leur largeur : les 4 /4 (par rapport à l’aune) pour des draps de lits, les 7/8 pour réaliser des chemises et des draps, et les 2/3 pour des chemises et des mouchoirs. Au début du XIXe siècle, la majeure partie de la production se fait en 7/8. Ainsi, pendant le premier trimestre 1816, sur les neuf mille toiles produites par la nébuleuse voironnaise, huit mille huit cent soixante sont des 7/8 220 . En revanche, toutes les toiles ont une longueur allant de cinquante-cinq à soixante-six aunes 221 . Cependant, jusqu’à l’adoption complète du système métrique, tard dans le siècle, l’aune reste en vigueur à Voiron, tandis que les ventes dans le Midi se traitent le plus souvent avec la canne de Montpellier ou l’aune de Voiron. La qualité des toiles varie selon le nombre de fils qui composent la chaîne. Ainsi pour les toiles les plus vendues, les 7/8, les toiles de qualité commune comportent mille six cents fils contre plus de quatre mille pour les toiles les plus fines 222 . Les toiles tissées à la campagne arrivent à Voiron écrues. Les négociants qui les achètent, se chargent alors des opérations de blanchiment.
La production de toiles s’effectue selon un rythme saisonnier dépendant étroitement de deux contraintes : d’une part la prégnance de l’activité agricole et du climat, et d’autre part la foire de Beaucaire qui marque l’aboutissement de la saison. Ainsi pour l’année 1816, les trois quarts de la production sont faits durant les mois d’automne et d’hiver, c’est-à-dire le premier et dernier trimestre. Au contraire, pendant le troisième trimestre – l’été – les tisserands ne fabriquent que deux mille pièces, alors que les récoltes battent leur plein. Sans doute s’agit-il de la fabrication de tisserands n’exerçant que cette seule activité professionnelle. La production toilière s’inscrit donc dans le schéma d’une pluriactivité structurelle 223 . Tous les autres bras sont réquisitionnés pour récolter le blé, l’avoine… puis pour les vendanges. Cette répartition saisonnière des tâches s’inscrit parfaitement dans le calendrier commercial des négociants, puisqu’ils expédient les toiles à Beaucaire au début de l’été 224 .
Pendant l’hiver, au sein du foyer, la femme s’occupe alternativement du foyer et du rouet sur lequel elle prépare les fils de chanvre pour le tissage. L’homme, quant à lui, travaille sur un métier à bras une fois les travaux agricoles achevés 225 . A priori, rien n’empêche son épouse ou ses enfants de le remplacer en cas d’absence, de maladie…, sauf peut-être le savoir-faire et le souci de tisser une pièce de toile régulière et uniforme. Cette répartition sexuée des tâches au sein du ménage n’a rien d’exceptionnel 226 . Seuls les tisserands urbains, à Voiron , pratiquent cette activité pendant toute l’année. Dans les campagnes, les tisserands à temps complet sont plus rares 227 . La production de toiles s’est trouvée désorganisée par les levées en masse successives d’hommes opérées par les gouvernements révolutionnaires pour combattre les armées des rois coalisés. Globalement, un dixième de la population masculine des cantons ruraux de l’Isère rejoint les armées révolutionnaires, parfois davantage, ce dont se plaignent les négociants voironnais 228 . En l’an XIII, plus de vingt-sept fileuses et plus de mille tisserands sont au service des négociants voironnais, surtout pendant la saison hivernale 229 . Vers 1810, les négociants ont besoin de trois mille cinq cents ouvriers pour tisser leurs précieuses toiles. L’alternance saisonnière avec les travaux agricoles entraîne une faible productivité du travail, avec une main d’œuvre payée à la pièce, et qui ne parvient à produire que cinq à six pièces par an 230 . Dans de telles conditions, le capital circulant est bien plus important que le capital fixe, car le négociant en toiles n’a besoin que d’un bureau et d’un entrepôt pour conduire ses affaires, le plus souvent installés dans son propre domicile 231 .
Pour produire une centaine de mètres de toile de chanvre de bonne qualité, il faut approximativement cinquante kilogrammes de matière première. L’achat de cette dernière, s’il s’agit d’une fibre de premier ordre, peut représenter jusqu’à 30% du coût total de la toile pour le tisserand (soit un quart du coût pour le négociant, sans tenir compte de la marge bénéficiaire), d’où l’intérêt de cultiver soi-même le chanvre, ou, à défaut d’utiliser du chanvre importé d’Italie, moins cher, à partir du début du XIXe siècle. Mieux, afin de réduire la facture finale, le tisserand a tout intérêt à se procurer des filés anglais, car le filage représente également 30% du coût total de la toile pour le tisserand (un quart pour le négociant). L’étape du tissage proprement dite équivaut aussi à 30 ou 31% du coût final (un quart pour le négociant), contre à peine plus de 3% pour le travail du peigneur 232 . Des informations divergentes montrent, au contraire, que la matière première représente entre 56 et 71% de la valeur des toiles chez Jacquemet et Mattat & Cie en 1840 233 . Cette structure des coûts explique en grande partie la forte progression des importations de matière première et de filés en provenance d’Italie ou d’Angleterre sous la Restauration et la Monarchie de Juillet. Pour demeurer compétitifs, les tisserands-fabricants cherchent à réduire leurs coûts de fabrication, à moindre frais : ces importations leur évitent de mécaniser leur propre travail, à savoir le tissage, ce qui exigerait de leur part l’immobilisation d’énormes capitaux tout en transformant radicalement leur organisation industrielle. Le tisserand n’a besoin que d’un capital modeste pour se lancer dans la fabrication de toiles : un métier à tisser coûte environ soixante francs, un tour à dévider douze francs, un ourdissoir 24 francs 234 . Il lui faut également de quoi acheter la matière première.
De l’avis général, le travail du chanvre, s’il procure des revenus appréciables dans les campagnes déshéritées du Bas-Dauphiné, contribue aussi à la misère de cette même population d’un point de vue sanitaire. En effet, « les boutiques de tisserands [sont] toutes enterrées, presque toujours humides et malsaines ». Cela se traduit alors pour ceux-ci par un état maladif général : pâleur, lividité, « jambes gorgées ou ulcérées » caractérisent les tisserands qui fabriquent des toiles toute l’année. L’obscurité qui règne dans ces ateliers explique l’extrême pâleur de leur visage. Au contraire, les tisserands saisonniers passent une partie de l’année en plein air, dans les champs 235 .
BELMONT (A.), 1998, vol. 1, p. 80.
En 1787, il y a 1.211 tisserands-fabricants et 2.766 métiers à tisser.
LEON (P.), 1954a, p. 250, BERNARD (P.), 1952, LEON (P.), « La réponse de l’industrie », in BRAUDEL (F.) et LABROUSSE (E.), 1993, p. 235.
LEON (P.), « La réponse de l’industrie », in BRAUDEL (F.) et LABROUSSE (E.), 1993b, p. 238 (voir la carte), TERRIER (D.), 1996, p. 63.
Voir FROSTIN (C.), 2006.
Nous ignorons s’il y a un lien de parenté avec les Michoud installés à Brangues .
BERRIAT-SAINT-PRIX (J.), an XI, pp. 179-182, SCEAU (R.), 1995, p. 153.
PALLOIX (C.), 1966, pp. 264-268.
ADI, 2C97, Etat de situation des manufactures, fabriques et des différents genres d’industries établis dans la subdélégation de Pont-de-Beauvoisin en 1787.
ADI, L288, Etat général des fabriques et manufactures existantes dans le département en l’an VI.
ADI, 2C97, Etat de situation des manufactures, fabriques et des différents genres d’industries établis dans la subdélégation de Pont-de-Beauvoisin en 1787.
ADI, 2C97, Etat de situation des manufactures, fabriques et des différents genres d’industries établis dans la subdélégation de Bourgoin en 1787.
ADI, L288, Etat général des fabriques et manufactures existantes dans le département en l’an VI.
ADI, 138M2, Mémoire ms de Charles-Emmanuel Perrégaux sur la fabrique d’indienne à Jallieu , sd [1800].
ADI, L288, Etat général des fabriques et manufactures existantes dans le département en l’an VI.
ACB, 1.824.1, Statistique ms du 19 juillet 1836, Rapport sur l’industrie et le commerce dans la ville de Bourgoin en 1845, Statistique industrielle, sd [1847], Etat des diverses professions qui s’exercent dans la ville de Bourgoin, sd [deuxième semestre 1848], Tableau présentant les salaires entre 1852 et 1854.
ADI, 138M5, Etat de situation des fabriques de toiles de chanvre dans la commune de Voiron , le 15 juillet 1816.
66 aunes de Voiron = 77 aunes de Paris.
ADI, J560/2, Fonds Chaper, Notions générales sur la fabrique de toiles de Voiron en 1807, in papiers d’Augustin Perier .
HUBSCHER (R.), 1988a, p. 12.
En Bretagne, le calendrier est légèrement décalé, puisque la présentation des toiles aux bureaux de Quintin, d’Uzel et deLoudéac atteint son maximum généralement en juin et en juillet, avant les récoltes, alors que les paysans du Bas-Dauphiné ont déjà livré l’essentiel de leurs fabrications. Ce décalage s’explique par le processus de commercialisation, car les Bretons ne dépendent pas de la Foire de Beaucaire pour écouler leurs toiles. Voir MARTIN (J.) et LE NOAC’H (A.), 1998, pp. 114-115.
Comme par exemple dans le pays de Caux. Voir GULLICKSON (G. L.), 1983 et 1986.
Voir par exemple HARDEN CHENUT (H.), 2005, pp. 72-73.
ADI, 138M5, Etat de situation des fabriques de toiles de chanvre dans la commune de Voiron , année 1816.
TRENARD (L.), 1992, p. 684.
ADI, 136M7, Compte annuel ms statistique, chapitre quatre, agriculture, an XIII.
ADI, 138M5, Tableau sur la Fabrique de toiles de Voiron rédigé par Jacques François Tivollier , maire de la ville, et extrait des délibérations de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Voiron le 28 janvier 1811.
Sur le rapport entre le capital fixe et le capital circulant, voir les analyses de HUDSON (P.), 1986, pp. 48-52.
Bulletin de la Société de Statistiques, de Sciences naturelles et des Arts industriels du département de l’Isère, tome 1, 1838-1840, p. 125.
ROBERT (F.), 2000, vol. 2, p. 40.
ADI, 138M5, Statistiques manufacturières et commerciales, fabriques de toiles de l’arrondissement de Saint-Marcellin , rédigées par le sous-préfet, le 23 juin 1812.
ADI, 2C98, Mémoire ms sur les manufactures de Voiron , sd [1780].