III-Les malheurs des négociants voironnais.

Entre 1800 et 1830, le monde des négociants se ferme et se fige autour d’un glorieux passé qu’il faut préserver ou reconstituer. Les négociants en toiles s’enferment alors progressivement dans des schémas mentaux en décalage avec les réalités économiques et industrielles de leur temps. Ces schémas se cristallisent autour d’un noyau de familles négociantes souvent nostalgiques et légitimistes. Indéniablement tournées vers le passé, ces élites négociantes ne parviennent pas à saisir les mutations des marchés et à compenser le retrait de la maison Perier, pivot central du marché des toiles au XVIIIe siècle.