Une fois la prospérité revenue, les Perrégaux recouvrent leur indépendance en 1822, lorsque Fritz qui dirige désormais l’entreprise, rachète les bâtiments à Caffarel . Confiant dans la croissance de l’industrie cotonnière, il se lance alors dans une série d’investissements lourds avec l’idée de former une entreprise intégrée sur le modèle alsacien des Schlumberger ou des Dolfus 531 . Les Perier, à Vizille , ou Oberkampf, à Jouy-en-Josas, tentent également l’expérience dans l’espoir d’accroître la rentabilité de leurs manufactures et de les relancer en s’assurant la direction des opérations de fabrication du produit semi-fini. Ils espèrent ainsi mieux contrôler la qualité de leur cotonnades en blanc et leurs coûts de revient grâce à la mécanisation des étapes situées en amont 532 . Pour concrétiser ses projets, Fritz Perrégaux sollicite son capital social, composé essentiellement de membres de la communauté protestante.
VERLEY (P.), 1994, p. 60. Le reflux des entreprises intégrées du Lancashire n’est pas encore perceptible et celles-ci forment encore le modèle dominant.
VERLEY (P.), 1997, p. 175, CHASSAGNE (S.), 1980, VERLEY (P.), 1994, OURS (F.), 1985.