3-Fortunes parisiennes et infortunes provinciales.

Pour quelques ambitieux chefs de maisons, il semble préférable de quitter le Dauphiné pour s’établir à Paris, dans l’antichambre du pouvoir, où se traitent des opérations de grande envergure susceptibles d’accroître et d’asseoir définitivement leur fortune, à moins que ce ne soit l’inverse. Ils sont peu nombreux à tenter leur chance, alors que la Révolution leur offre l’occasion de spéculer à bon compte, de saisir des opportunités. Les fortunes se font alors aussi rapidement qu’elles se défont. Claude Perier avec son beau-frère Charles-Alexandre Pascal, ou encore Pierre-Joseph-Fleury Jubié , de la Sône , établissent pour quelques années leur quartier général au bord de la Seine, avec des succès très inégaux, aux côtés d’autres compatriotes dauphinois ou de négociants en toiles languedociens 649 .

Notes
649.

BERGERON (L.), 1978, pp. 46-52.