Dans la première moitié du XIXe siècle, une fièvre séricicole gagne les régions méditerranéennes, depuis l’Espagne jusqu’à l’Italie, dessinant un large arc de diffusion de la sériciculture, pénétrant progressivement dans les campagnes de l’arrière-pays, y compris dans les vallées montagneuses. Partout, elle apporte un surplus de revenus aux familles paysannes, dans des campagnes souvent soumises à une forte pression démographique. Pendant quelques décennies, l’essor de la sériciculture, de la filature et du moulinage de soie freinent l’émigration 684 .
CORTI (P.) et LONNI (A.), 1986.