À la fin de l’Ancien Régime, la généralité de Grenoble compte 2.758 nobles, soit 0,41% de la population totale, soit moins que la moyenne nationale (0,52%) 1127 . Il ressort alors un bilan très négatif de la Révolution pour le second ordre, puisque pendant le XIXe siècle, les départements du Rhône et des Alpes sont ceux où l’on dénombre le moins de nobles 1128 . La noblesse dauphinoise, recluse dans ses châteaux et mise en minorité politiquement, se prépare psychologiquement à soutenir un siège et adopte volontiers en réponse un comportement extrême. Les survivants refusent, tout au moins au XIXe siècle, de fusionner avec les nouvelles élites politiques et économiques par des alliances matrimoniales. La vieille aristocratie dauphinoise se replie sur une forte endogamie sociale comme semble l’attester l’Armorial du Dauphiné. Coincée entre les velléités d’émancipation du peuple des campagnes et l’ascension sociale de nouvelles élites locales, la noblesse du Bas-Dauphiné leur offre un front uni grâce à des alliances et à des enchaînements d’alliances en son sein 1129 .
Dès 1762, les parlementaires dauphinois avaient affiché des signes de fermeture de leur Compagnie aux roturiers, en exigeant quatre degrés de noblesse. L’ouverture du corps au milieu des années 1770 permet un certain renouvellement, mais elle intervient trop tardivement 1130 . Cela freina considérablement le renouvellement de la noblesse provinciale.
Au tournant du siècle, de nombreux lignages s’éteignent. Des noms illustrent disparaissent, mais leurs biens se transmettent à d’autres familles nobles, renforçant d’une certaine façon la puissance des survivants 1131 . Un Boissac, un Virieu, un Baronnat… ont péri sous les armes révolutionnaires. C’est sans compter aussi l’extinction naturelle de certains lignages, faute d’héritiers. Ainsi, lorsque Félix Bovier de Saint-Jullien, comte de Vourey, décède en 1832, il a pris soin de léguer sa gigantesque fortune à un autre noble influent, Louis-Achille de Meffray 1132 , un ancien député de l’Isère, qui s’enferme après 1830 dans un farouche légitimisme. Des noms illustres, comme les de la Porte, à Moirans , Planelli de Lavalette à Maubec , Langon à Virieu, Gratet de Dolomieu , Boissat à Saint-Didier, Berger de Moydieu à La Verpillière, Baronnat à Poliénas, s’éteignent avant 1850, sans postérité. Neveux, nièces ou cousins reprennent leurs patrimoines 1133 . La disparition de ces lignages n’entraîne pas systématiquement un morcellement des propriétés aristocratiques. La dévolution des successions à une parenté aristocratique renforce au contraire le poids d’un petit groupe de propriétaires fonciers. En 1828, lorsque Madeleine-Jeanne de Langon, veuve du dernier Président de la Chambre des Comptes de Dauphiné, Alexis de Gauteron, disparaît sans laisser d’enfants, elle transmet ses terres et son château de Virieu, Saint-Ondras, Panissage et Chassignieu, évalués à près de 375.000 francs à son neveu, le comte Sibeud de Saint-Ferréol, qui préserve l’intégralité du domaine 1134 . Quelques décennies plus tard, en 1868, Charlotte Planelli de Lavalette, héritière elle aussi des propriétés de Virieu, Panissage et Chassignieu, décide de les léguer à l’une de ses parentes, Henriette-Gabrielle-Marie Corbel de Corbeau de Vaulserre , soit 315.500 francs de biens fonciers 1135 .
Ailleurs, les vieilles familles de la noblesse dauphinoises s’éteignent ou quittent leurs châteaux pour emménager en ville. La marquise de Drée, dernière d’un vieux lignage, les Gratet de Dolomieu , réside une grande partie de l’année à Lyon, délaissant la bâtisse familiale de Dolomieu. À son décès, au printemps 1850, ses cinq enfants résident tous à Paris et s’empressent de se séparer de leur héritage 1136 . À la même époque, Paul Gallien de Châbons et ses enfants ont quitté la demeure familiale de La Tour-du-Pin au profit d’une résidence plus confortable à Grenoble. Les terres de Saint-Didier, Saint-Clair, Cessieu et Montagnieu ne semblent pas les intéresser outre mesure 1137 . Après le décès de sa première épouse vers 1850, Henriette Pétronille de Loras, Charles de Murinais épouse quelques années plus tard Adèle du Parc Locmaria, peut-être dans l’espoir d’assurer sa descendance, en vain. Lorsqu’il décède en 1872, il transmet ses biens à sa sœur, célibataire, la dernière représentante du lignage 1138 . Lorsque Jean-Baptiste Baronnat, marquis de Poliénas décède pendant l’été 1833, il laisse ses biens à sa nièce, Adélaïde-Mathilde de Gallien de Châbons et à son époux Augustin de Ponnat, après le décès sans postérité de son fils unique, Alphonse, sous l’Empire 1139 .
Après 1820, la noblesse iséroise commence à se retirer sur ses terres au détriment de Grenoble. Le principal élément déclencheur reste cependant la révolution de 1830, qui chasse Charles X. Comtes et marquis abandonnent alors leurs résidences grenobloises et la vie publique 1140 . Grenoble, l’ancienne capitale provinciale et siège du Parlement, se trouve réduite au rang de simple chef-lieu départemental, sans prestige. Reclus – ou presque – dans leurs grandes demeures, les nobliaux de province se rapprochent du peuple des campagnes avec lequel de nouveaux liens sociaux se tissent : au niveau local, ils imposent le prestige de leur nom sur les masses pour mieux les encadrer 1141 .
Dans les Terres Froides, les châtelains tentent de renouer le lien jadis rompu avec leurs paysans. Le meilleur moyen demeure sans doute la participation à la messe dominicale ou aux fêtes villageoises. La jeune Adèle Auberjon de Murinais , fille aînée du marquis Timoléon de Murinais, se rend régulièrement au chevet des malades et des pauvres du village pour leur accorder soutien et charité. Au début des années 1830, elle fonde même une pharmacie. Avec ses parents, elle distribue de la soupe, du pain et des légumes aux affamés qui se présentent aux portes du château de Murinais pendant la disette de 1817. Avec sa sœur Aglaé, elle donne quelques cours aux enfants de Murinais, particulièrement des notions religieuses, et prend la tête des processions religieuses organisées par la confrérie du Sacré-Cœur et du Rosaire avec les autres jeunes filles du village. Leur père engage la restauration de l’église paroissiale avec ses propres deniers 1142 . Au Grand-Lemps , où la famille s’est installée après la perte ou la destruction du château de Pupetières, à Châbons , Stéphanie de Virieu et sa sœur font aussi le catéchisme aux enfants de la paroisse 1143 .
Dès le Consulat et l’Empire, une partie de la noblesse dauphinoise fait son retour dans les sphères du pouvoir, encouragée par les plus hautes autorités au rapprochement, à la réconciliation voire à la fusion 1144 . En 1811, la moitié des anciens parlementaires grenoblois occupe un poste dans l’administration impériale ou la justice 1145 . La fonctionnarisation des anciens parlementaires leur permet de retrouver une partie de leurs anciennes prérogatives, mais aussi de bénéficier de revenus réguliers après les pertes essuyées sous la Révolution. Sous l’Empire puis sous la Restauration, les nobles royalistes avancent leurs pions pour obtenir des postes de maires, afin de recouvrer pouvoir et autorité sur leurs anciens paysans 1146 . C’est particulièrement le cas dans l’arrondissement de La Tour-du-Pin avec la famille Flocard de Mépieu dont l’un des membres devient maire à Sermérieu et un autre à Mépieu. Dans le chef-lieu de l’arrondissement, la mairie revient à M. Gallien de Châbons . Aux Eparres , Joseph-Henry-Eugène Rivoire de la Batie, le plus gros propriétaire de la commune, a les faveurs des autorités et obtient le fauteuil de maire. À Passins, c’est Louis-Guillaume-Joseph François d’Auddiffret qui devient maire, puis un Barge de Certeau, comme Louis-Achille de Meffray de Césarges dans la commune de Maubec ou Gabriel Gratet du Bouchage à Brangues , Louis-Arnaud de Michallon à Roche ou Adolphe de Monts à La Côte-Saint-André, de Guy-Joseph -François-Louis-Timoléon Auberjon de Murinais à Murinais… En investissant l’espace politique local, les vieilles familles de la noblesse dauphinoise tente également de rétablir le prestige et le pouvoir perdu avec la disparition du Parlement de Grenoble. En effet, la possession d’une charge de parlementaire permettait à son détenteur de juger en appel les litiges apparus en première instance dans les tribunaux provinciaux. Un parlementaire pouvait également contester les décisions des intendants et influer sur la législation royale 1147 . Timoléon de Murinais, devenu maire de l’ancienne seigneurie de Murinais, aime à rassembler ses anciens paysans le dimanche, après la messe, devant l’église pour les haranguer 1148 .
Tous les nobles n’ont pas récupéré leurs biens. Dans les faits, la rupture est bien profonde et définitive entre les vieilles familles seigneuriales et leurs anciens paysans, avec l’émigration 1149 et la vente des domaines seigneuriaux. En 1815, les rancoeurs accumulées par les deux camps n’ont pas disparu. Il semble qu’une majorité renonce en 1815 à faire valoir ses anciennes prérogatives et préfère tourner la page de l’Ancien Régime en restant loin du Bas-Dauphiné. Les Mercy perdent leur château de Ruy, près de Bourgoin , lorsqu’ils émigrent en Allemagne dès l’été 1789 ; il est alors vendu comme bien national. Ils ne remettent plus les pieds dans la province. Les Bonmarchand, ancien seigneur des Abrets , ou les Albanel, anciens seigneurs de Cessieu , ont disparu, emportés dans la tourmente de l’été 1789. André-Jean d’Angelin, chevalier des Avenières , petit hobereau des Terres Froides, décède sous la Restauration dans l’indifférence générale, après avoir figuré sur les listes des émigrés du département. De même, la terrible Gabrielle de Musy puis ses héritiers ont définitivement détourné leurs regards de la région de La Tour-du-Pin , alors que la Dame en était le plus gros propriétaire foncier en 1789. L’orgueilleuse Dame émigre rapidement, comprenant que son impopularité dans les campagnes des Terres Froides est telle qu’elle risque d’y perdre la vie. Elle affirme, d’après un chroniqueur local, ne vouloir « rentrer à La Tour-du-Pin qu’en marchant dans le sang de ses habitants » 1150 . Sa fille unique, Marguerite-Gabrielle de Vallin décède à Prague le 26 mars 1801 et son époux, le marquis de La Poype aux Etats-Unis, à Bohémia, six ans plus tard. La petite-fille de Gabrielle de Musy, la comtesse Adélaïde-Louise de La Poype, la dernière de sa lignée, décède pendant l’été 1859 dans l’un des châteaux de ses ancêtres, à Saint-Didier-sur-Chalaronne, dans l’Ain, en ne laissant que pour 8.000 francs en tout et pour tout de biens immobiliers à Saint-Clair, près de La Tour-du-Pin, le cœur de l’ancienne seigneurie de Gabrielle de Musy 1151 .
Laurence Planelli de Lavalette, dernière marquise de Maubec , a préféré abandonner ses anciens domaines de Bourgoin et de Maubec. Il est vrai que, comme Gabrielle de Musy , sa famille voyait son autorité sérieusement écornée dès les années 1760 par une série de procès intentés par les paysans contre leurs empiétements territoriaux en tant que seigneur engagiste. Le lien social entre les seigneurs et leurs paysans était donc largement dénoué avant la Grande Peur et l’abolition de la féodalité. Il est probable que les habitants du cru ont conservé de violentes rancoeurs contre ces seigneurs peu scrupuleux. Lorsque la marquise de Maubec décède en 1847, on constate que ses biens fonciers se concentrent soit à Grenoble, avec le château de Saint-Robert, ou à Moirans , mais la gigantesque fortune immobilière familiale, située jadis dans les Terres Froides, a disparu 1152 .
Quant à Gaspard-Henry de la Porte, fils du dernier seigneur de Moirans , il ne laisse à son décès en 1838 qu’une maigre succession à ses héritières, à peine quarante mille francs de biens immobiliers à Moirans et dans le village voisin de Charnècles et 5.800 francs de biens mobiliers, signe d’un réel déclassement social. Pour son voisin, le marquis Marie-Joseph-Louis d’Arces, également installé à Moirans, ses biens immobiliers à la même époque, sont évalués à 104.340 francs 1153 .
La situation de Laurent-Marie de Loras, héritier de la gigantesque fortune des Loras, est à peine meilleure. Menant grand train entre son appartement de la place Bellecour, à Lyon, et les stations thermales des Alpes (Aix-les-Bains et Evian), il dilapide la fortune familiale : il ne laisse à son cousin que quatre domaines, à Chamagnieu, Frontonas et Panossas, soit un capital immobilier de 97.200 francs en Bas-Dauphiné, alors que les bordereaux remplis en 1825 pour la loi du « milliard des émigrés », portait sur un capital deux fois supérieur 1154 . Sans doute a-t-il préféré dépenser ou réorienter ses fonds ? Jean-Baptiste de Baronnat, marquis de Poliénas, émigre dès les débuts de la Révolution et adopte même en 1792 la nationalité piémontaise, tandis que ses terres sont confisquées et vendues comme biens nationaux. Il décède en 1833 à Fontainebleau, loin de son Isère natale 1155 .
La fortune foncière des La Poype a également disparu dans la tourmente. Jadis grands seigneurs dans les Terres Froides, près de Crémieu, à Trept, ils ont renoncé à leurs terres et à leurs châteaux. Le lieutenant-général Jean-François de La Poype ne possède plus à sa mort que pour 10.000 francs de terres dans le bureau de Crémieu ainsi que les ruines du manoir familial évaluées à quarante francs, alors qu’il avait plusieurs châteaux voisins avant la Révolution 1156 . La famille de Vachon, titulaire du marquisat de Belmont, a elle aussi définitivement quitté le Bas-Dauphiné. Son dernier représentant, Louis-Gabriel-Alfred-Ladislas de Briançon-Vachon, marquis de Belmont, a rejoint la capitale et devient chambellan de Napoléon III. Député de la Seine Inférieure en 1856, il décède un an plus tard en ne laissant aucun bien dans la contrée de ses ancêtres. Maurice-Appollinaire d’Argout s’est lui aussi détaché de la province profonde pour chercher gloire et fortune à Paris : à son décès en janvier 1858, ses biens autour de l’ancienne propriété seigneuriale de Veyssillieu sont estimés à 31.000 francs 1157 . Joseph-Marie de Barral , ancien président du Parlement de Dauphiné, subit moins que les autres cette rupture, puisqu’il l’a lui-même provoquée en vendant ses terres de Montferrat pour régler ses litiges familiaux et exigé la destruction de son château.
La noblesse dauphinoise délaisse dès la Restauration l’ancienne capitale provinciale, Grenoble, au profit de châteaux à la campagne et de résidences urbaines dans le nouveau centre de gravité du Sud-est, Lyon : Claude Anglancier de Saint-Germain, un ancien parlementaire dauphinois, Laurent-Marie de Loras (beau-père de Charles-Antoine Auberjon de Murinais ), le Comte Othon de Moidière, Alfred Constantin de Chanay ou la marquise de Drée, la dernière des Gratet de Dolomieu , résident une partie de l’année à Lyon. Le marquis de Loras habite dans un appartement de la place Bellecour, tandis que Constantin de Chanay lui préfère la place de Perrache. Othon de Moidière s’est installé place Louis-le-Grand. Les Auberjon de Murinais passent généralement la saison hivernale à Lyon plutôt que dans leurs châteaux de Murinais ou de Marlieu, où ils retrouvent leur parent par alliance, Laurent de Loras. À partir de 1842, Charles-Antoine Auberjon de Murinais et son épouse vivent en permanence à Lyon, où la marquise passe une grande partie de ses journées clouée au lit par une maladie incurable : elle bénéficie des soins de médecins lyonnais 1158 . Les nobles dauphinois privilégient donc le quartier d’Ainay, à Lyon, où se concentrent par ailleurs les vieilles élites 1159 .
CHAUSSINAND-NOGARET (G.), 1976, pp. 48-49.
HIGGS (D.), 1990, p. 73.
Voir l’analyse de TUDESQ (A.-J.), 1988, p. 123.
COULOMB (C.), 2006, p. 43 et sq.
TURC (S), 2005, vol. 1pp. 235-236. Disparaissent ainsi les Pascalis de Longpra, les Auberjon de Murinais , les Neyrieu, les Moydieu, Vaulx, Vallin …
Issu d’une des plus importantes familles de la noblesse dauphinoise d’Ancien Régime, Louis-Achille de Meffray de Césarges est né à Grenoble le 19 mai 1781, de François-Joseph et Marie-Thérèse de Leyssin, héritière d’une importante fortune. Dès l’été 1789, il est placé par ses parents en Suisse, à Lausanne, chez un instituteur, pendant sept ans, puis il revient dans sa ville natale où il intègre l’Ecole Centrale aux côtés du jeune Henri Beyle. Il embrasse d’abord la carrière administrative comme receveur général des finances du Gers avec de se lancer en politique. Il reçoit la Légion d’Honneur en 1817. Son épouse est l’une des dames d’honneur de la duchesse de Berry. Il se lance en politique sous le règne de Charles X. Entre 1825 et 1830, il rejoint d’abord le Conseil d’arrondissement. En 1827, il est élu dans le camp légitimiste contre Augustin Perier , député de l’Isère. L’année suivante, il change de circonscription pour succéder à Michoud, décédé. Promu gentilhomme de la Chambre de Charles X, il se fait réélire au début de l’été 1830 député avant de démissionner quelques semaines plus tard, refusant de servir le nouveau souverain. Son ami Jean-Baptiste-Félix Bovier de Saint-Julien, Comte de Vourey, décédé sans progéniture, lui lègue au début de la Monarchie de Juillet sa fortune et son important domaine de Vourey, près de Voiron . Meffray décède le 21 janvier 1866. Le beau-père du façonnier voironnais Florentin Poncet dirigeait le domaine de Vourey, au nom de Meffray. Son petit-fils, Henri, le dernier de la lignée, a pour parrain le comte de Chambord, lui-même le dernier des Bourbons. Voir notamment BEYLS (P.), 2000, pp. 69-88 et PINAUD (P.-F.), 1990, p. 172.
Voir RIVOIRE DE LA BATIE (G.), 1867.
ADI, 3Q40/347, Table des décès et successions, Décès de Madeleine-Jeanne de Langon, le 29 juillet 1828.
ADI, 3Q40/350, Table des décès et successions, Décès de Charlotte Planelli de Lavalette, décédée le 25 juin 1868.
ADI, 3Q32/492, Table des mutations et des décès, Décès de la marquise de Drée, née Gratet de Dolomieu le 14 mai 1850.
ADI, 3Q32/492, Table des décès des mutations, Décès de Paul Gallien de Châbons le 1er avril 1849.
RIVOIRE DE LA BATIE (G.), 1867, p. 26.
RIVOIRE DE LA BATIE (G.), 1867, p. 44.
TURC (S.), 2005, vol. 2, pp. 724-726 : parmi les lignages nobles qui se retirent en Bas-Dauphiné, on relève les noms suivants : Calixte de Pina, le marquis de Murat de Lestang, la famille de Barrin, les Chabert d’Hières…
DAUMARD (A.), 1988, p. 92.
PRAT (J.M.), 1872, pp. 22-23, 40-45, 252-253.
LEFLAIVE (A.), 2002, p. 111.
JOURDAN (J.-P.), 2002.
CHAGNY (R.), 2001.
PLOUX (F.), 2006, p. 41.
CHAGNY (R.), 2001.
PRAT (J.M.), 1872, p. 33.
ADI, L245 à 251, Liste des émigrés. Parmi les émigrés figurant sur les listes, on retrouve : Gabriel-Bernard Albanel de Cessieu , André-Jean d’Angelin, Claude Anglancier de Saint-Germain, Louis-Antoine et Marie-Joseph d’Arces, Jean-Baptiste de Baronnat, Timoléon Auberjon de Murinais , Antoine-Joachim Canel de Saint-Romans, Jacques-Pierre de Chaléon, Florimond Colomb de Battines, François-Marie Corbeau de Vaulserre , Jean-Pierre et Jean-Jacques Gallien de Châbons , les Gratet du Bouchage, Louis-Gabriel de La Poype, Marguerite-Gabrielle de Vallin et sa mère Gabrielle de Musy , François-Charles de Leyssin, Laurent-Marie de Loras, François-Joseph de Menon, Joseph-François de Meffray , le marquis de Belmont, Jean-Baptiste Rage de Voissant, le marquis de Quinsonnas , Louis-Gabriel Planelli de Lavalette… autant de noms que l’on redécouvre souvent sous la Restauration dans le camps légitimiste.
RIOLLET (M.), 1912, p. 11.
3Q32/493, Table des décès et successions.
ADI, 3Q20/410 et 3Q11/2249, Tables des décès et successions, Succession de Laurence Planelli de Lavalette, décédée le 5 janvier 1847 : à Moirans , ses biens immobiliers sont estimés à 80.000 francs contre 102.000 francs dans le bureau de Grenoble. Sa fortune mobilière est d’environ 475.000 francs.
ADI, 3Q20/410, Table des décès et successions, Successions de Gaspard-Henry-Victor Portin de la Porte, décédé le 11 août 1838 et de Marie-Joseph-Louis d’Arces, décédé le 28 août 1845. Pourtant, Gaspard-Henry Portin de la Porte a hérité onze ans plus tôt de Victor Portin de la Porte d’un capital mobilier de 72.404 francs et d’un capital immobilier de 76.000 francs.
ADI, 3Q7/287, Table des décès et successions. Nous n’avons pas vérifié les bureaux d’enregistrement lyonnais où il est domicilié. Sa fille unique est décédée un an avant lui sans postérité.
RIVOIRE DE LA BATIE (G.), 1867, p. 44.
ADI, 3Q7/287, Table des décès et successions.
ADI, 3Q7/426, Table des décès et successions.
PRAT (J.M.), 1872,, p. 456.
DUMONS (B.), 1996.