Proto-fabriques et tissage à domicile.

Les entrepreneurs à façon du Voironnais n’ont pas recours au travail en chambre, mais exclusivement au tissage en usine. À l’inverse, ceux de l’arrondissement de La Tour-du-Pin défendent avec force l’usage du métier à bras et du tissage à domicile. Les usines mécaniques ne s’y répandent qu’avec parcimonie jusque dans les années 1880, malgré la présence à proximité d’un constructeur de métier mécanique comme Diederichs. Pour les patrons les plus modestes, un outillage en bois, placé parmi la population locale, offre de substantielles économies pour lancer une affaire. Cela s’explique aussi par le genre d’articles tissés.

Alors que les façonniers voironnais misent sur la mécanisation de la fabrication, ceux de l’arrondissement de La Tour-du-Pin privilégient au contraire majoritairement les métiers manuels. Pendant l’été 1854, Joseph Pollaud-Dulian , ayant compris l’essor que prend l’industrie textile en Bas-Dauphiné, se propose à son tour de se lancer avec Jean-Baptiste Clavel , un « fabricant d’étoffes de soie », domicilié à Saint-Jean-d’Avelanne. Il décide de placer des métiers à bras dans six villages situés autour de son domicile, Pont-de-Beauvoisin , le siège de son affaire : Saint-Martin-de-Vaulserre, Saint-Albin-de-Vaulserre , Saint-Jean-d’Avelanne, La Folatière, Pressins et Romagnieu . L’ambition initiale des deux associés porte sur quarante métiers à tisser à installer. Un capital de 7.000 francs, intégralement apporté par Pollaud-Dulian (Clavel doit lui rembourser la moitié de sa part), suffit pour monter l’affaire. Les autorités acceptent d’autant mieux cette initiative que l’essaimage de métiers à tisser dans cette contrée proche de la Savoie piémontaise leur permet de diminuer la part de la contrebande frontalière dans les revenus des autochtones 1412 . À la fin de l’été 1860, Clavel se sépare de Pollaud-Dulian pour créer sa propre affaire, à Saint-Jean-d’Avelanne, avec l’appui d’Henri Brosse, un fabricant de tuiles, qui se contente de fournir le matériel. Clavel se charge de la gestion quotidienne et de la surveillance des métiers 1413 .

En novembre 1860, Louis Michoud et son frère Henri-Victor, décident à leur tour de créer une petite affaire de tissage à façon de soieries. Ils installent leurs bureaux dans le chef-lieu du canton, Morestel , et entreprennent la construction d’une succursale non loin de là, dans le village de Veyrins. Cependant, en février 1862, Louis Michoud se retire de l’entreprise familiale pour se fixer à Chambéry, laissant seul Henri-Victor 1414 . Ont-ils bénéficié du soutien de la maison lyonnaise Bardon , Ritton & Cie ? En effet, celle-ci fait travailler à cette époque des métiers à tisser dans la région de Morestel.

François Varvier monte son affaire de tissage à façon à Vézeronce, près de Morestel , en 1863. Avec son associé, Félix Bernachot, il dispose d’un capital de 14.000 francs (12.000 francs en matériel, le solde en espèces), apporté à part égale. Les deux associés se répartissent les tâches : à Varvier, la fabrication et les relations avec les ouvriers, à Bernachot, la comptabilité et les relations avec les donneurs d’ordres lyonnais 1415 . Avec ce maigre pécule, Varvier parvient à créer une entreprise d’une quarantaine de métiers à tisser. Il loue la maison de Joseph Gerin, un fabricant de planches. Au rez-de-chaussée, dans le magasin, il installe trois banques en bois servant à mesurer et à vérifier les étoffes tissées avant de les expédier à Lyon. Divers instruments s’entassent autour d’elles et de son bureau : des malles pour le transport des pièces, deux presses à étoffe, une balance en cuivre, une pendule… Le magasin fait désormais office de comptoir pour distribuer et réceptionner le travail des quarante ouvriers qui ont pris chez eux un des métiers à tisser manuels de Varvier (chaque métier vaut 112 francs). Au premier étage, dans une première pièce, Varvier a installé un pliage avec ses accessoires. Dans une seconde pièce, on trouve un doublage, quatre mécaniques à dévider (une cinquième est placée chez un ouvrier). Enfin, dans une dernière chambre, une horloge fait face à une canetière. Il y a encore, en magasin, une dizaine de métiers à tisser incomplets ou démontés. Divers objets traînent autour de ces diverses machines, dénotant un certain désordre. Pourtant, Varvier a aménagé la maison de façon logique : chaque pièce de la maison a une fonction précise dans le processus de fabrication 1416 .

Augustin Poncin et son associé, Ange Debié, ont organisé leur affaire d’une façon presque analogue, à Cessieu , près de La Tour-du-Pin . Au rez-de-chaussée d’une maison, ils ont installé leurs appartements privés. Au premier étage, se trouvent leur comptoir et leur magasin, dans deux pièces différentes, avec la banque, la balance et quelques instruments. Dans une troisième pièce, Poncin et Debié ont placé trois canetières, et quelques autres machines. Probablement sous les combles de la maison, il y a un polissoir et onze battants de métiers à tisser. Dans la cave, ils entreposent cinq métiers démontés et des canettes. Leurs soixante-dix métiers à bras, évalués à 7.000 francs, sont répartis chez des ouvriers, ainsi que deux mécaniques à dévider 1417 . Frédéric Douillet , à Burcin (canton du Grand-Lemps ), a, lui aussi adopté ce mode d’organisation : il vit dans deux modestes pièces au rez-de-chaussée de sa maison, sommairement meublées. Au-dessus, il a agencé ses ateliers dans trois pièces : le comptoir, une pièce pour le dévidage (deux mécaniques) et une dernière pièce pour la canetière et deux pliages. Dans un hangar et dans une grange, il a déposé quinze métiers démontés et vingt-trois mécaniques de métiers. Il possède, enfin, une cinquantaine de métiers à tisser placés chez des ouvriers. Cependant, Douillet prévoyait, avant sa faillite au début des années 1880, de changer son organisation : il a aménagé à côté de sa maison un emplacement pour recevoir une machine à vapeur. Il ambitionnait de rassembler ses métiers dans une fabrique (non construite) 1418 .

Maurice Barbier , installé à Oyeu , dans le canton de Virieu, emploie une quarantaine d’ouvriers en 1881 dans son entreprise. Son entreprise ressemble aux précédentes, mais il a monté trois métiers à tisser dans sa maison, ce qui n’est pas le cas de Douillet, Poncin & Douillet et Varvier. Barbier a adopté une voie intermédiaire : toute sa maison est transformée en espace de travail. Pour son usage personnel, il a préféré louer une seconde bâtisse dans le village. Comme la place lui manque dans son comptoir, il a aménagé au premier étage de la seconde maison, un atelier de pliage et un magasin pour le matériel. Il entrepose chez lui treize métiers incomplets, tandis que vingt-huit autres sont dispersés chez des ouvriers avec une mécanique à dévider 1419 .

Alors que deux de ses frères maintiennent la tradition familiale en demeurant dans le canton de La Mure, Victor-Hippolyte Nier choisit de quitter les montagnes pour tenter sa chance à Lyon 1420 . Au début des années 1850, on le retrouve comme ouvrier en soie à Lyon, dans la rue Grolée. Lors de son mariage, son avoir financier s’élève modestement à 800 francs. La situation de sa femme est à peine meilleure avec des biens mobiliers estimés à 1.100 francs, sans compter quelques biens immobiliers dans l’Ain. À la fin de la décennie, il monte en grade et devient employé de fabrique à Corbelin , chez Combet & Rabatel (était-ce déjà son patron à Lyon ?). Il reste sans doute jusqu’en 1867 au même poste. Pourtant, lui aussi, comme Michard ou Bizollon, il succombe à l’envie de s’établir à son compte. Ayant « fait ses armes », fort d’une solide expérience, de quelques économies (en 1860, il a touché 1.500 francs de la vente d’un bien qu’il possédait à La Mure), de bonnes relations et d’une connaissance du terroir local, il s’installe à Vignieu, un village d’un millier d’habitants, dans le canton voisin de La Tour-du-Pin , à quelques kilomètres de Corbelin, comme fabricant d’étoffes de soie. Quoique située dans l’un des cantons les plus actifs dans le travail de la soie, la commune de Vignieu avait été épargnée jusque là par l’onde soyeuse, en raison probablement de sa position reculée par rapport aux autres villages du canton. Nier, tel un conquérant découvrant une terre vierge, trouve donc ici une main d’œuvre relativement abondante, qui n’a pas encore été accaparée par les fabriques voisines. Il achète pour 7.400 francs environ quatre-vingt-dix métiers à tisser à bras ainsi que huit mécaniques à dévider et à canneter et un ourdissoir, les premiers étant placés en dépôt chez les ouvriers, Nier ne conservant chez lui que les mécaniques. Pour contrôler le travail, il s’attache à son tour les services d’un jeune employé, Vincent-Louis Galland , qui devient lui-même patron d’un petit tissage au début du XXe siècle, à Vignieu. Comme tant d’entrepreneurs, Nier ne parvient pas à transmettre son entreprise à son fils unique, Louis-Claude-Joseph, qui, après des études au grand séminaire à Lyon, se consacre à la dévotion plutôt qu’aux affaires ; il décède prématurément en 1887, onze ans avant son père. Sans héritier, soumis à la concurrence des métiers mécaniques et n’ayant pas su ou pas pu se reconvertir, Nier assiste au lent déclin du tissage à domicile. À son décès, il ne laisse qu’une modeste fortune (moins de 4.000 francs) 1421 .

D’autres façonniers associent le tissage en fabrique avec le travail à domicile. Tel est le cas de Benoît Clemençon, à Veyrins, près de Morestel . Dans ses ateliers, on retrouve une organisation assez proche de celle de Varvier, mais à plus grande échelle et moins rationnelle. L’ensemble se compose de trois bâtiments : le premier correspond à la maison personnelle de Clémençon , dans laquelle se trouvent ses appartements privés, une cuisine destinée aux ouvrières et des ateliers (chambre du polissage, magasin pour le matériel). Une seconde construction, probablement plus petite, sert de dortoir pour quelques ouvrières, de cave et de débarras. Enfin, dans une dernière maison, Clémençon a fait installer une polisseuse, une machine à vapeur, un atelier de forgeron, des ourdissoirs. Les cent douze métiers à tisser sont dispersés dans les trois bâtiments : devant la croissance de ses affaires, Clemençon a dû trouver rapidement de la place chez lui et n’a pas eu le temps de faire construire un atelier spacieux (il loue une fabrique mais cela ne lui suffit pas). Il a placé cent dix-huit métiers chez des habitants de Veyrins et des environs ainsi que sept mécaniques à dévider 1422 .

À la fin des années 1850, Auguste Lanfray (décédé le 16 décembre 1894) et Constant Vuitel s’associent pour créer dans le village de Dolomieu une affaire de tissage à façon. Vuitel se retire rapidement pour tenter l’aventure en solitaire à partir de 1862. Il s’installe aux Avenières à son compte, avant de s’associer avec Bargillat dans les années 1870, à La Tour-du-Pin . Pour compenser son départ, Auguste Lanfray se trouve trois nouveaux associés pour constituer la société Auguste Lanfray & Cie : son frère Alexandre Lanfray (décédé le 6 octobre 1889), son neveu Rémy Penel et François Bin. Originaire de Chimilin , Penel 1423 est le fils d’un percepteur des contributions directes et de Rosalie-Marie-Alexandrine Lanfray, la sœur d’Auguste. Le frère de Rémy Penel, Pierre-Alphonse, occupe une place de représentant de commerce à Lyon. Le capital social est encore plus modeste que chez Boirivant, puisqu’il est inférieur à 5.000 francs. D’ailleurs, Alexandre Lanfray effectue son apport en nature sous la forme d’un local pour servir de siège social, et d’un cheval pour le transport des marchandises. Au sein de l’affaire, il est prévu que Penel s’occupe de la gestion et de la correspondance. En 1879, Auguste Lanfray décide de se retirer et de céder ses parts à Penel en échange d’une rente annuelle et viagère de 400 francs. Tant dans la fabrique (en fait une partie de la maison des Lanfray, soit une pièce de trois mètres de long au rez-de-chaussée et tout le premier étage) que chez les ouvriers en chambre, la société utilise une quarantaine de métiers à tisser à bras, cinq mécaniques à dévider, quatre canetières 1424  ...

Plus surprenante, en revanche, est la situation de quelques entrepreneurs importants comme les Dévigne à La Tour-du-Pin  : ayant débuté en 1853 avec des métiers à bras dispersés dans les campagnes environnantes, les Dévigne, père et fils, maintiennent une telle organisation, au moins jusqu’à leur faillite en 1888, tout en la complétant par un établissement mécanique en ville, équipé en métiers de leur propre fabrication 1425 . La construction de leur fabrique urbaine remonte aux années 1870. À cette date, leur tissage mécanique turripinois est évalué à 100.000 francs (dont 30% pour le matériel) contre 25.000 francs pour leurs cinq cents métiers à bras placés chez des ouvriers. Mais il est probable qu’une partie du matériel de la fabrique soit composée de métiers manuels. Au total, l’actif de la société Dévigne au moment de sa faillite s’élève à 126.800 francs pour un passif de 331.272 francs 1426 . Plus modestement, le parcours de Maurice Duc ressemble à celui des Dévigne. Probablement originaire de Saint-Chef , près de Bourgoin , il devient « contremaître de soieries » (façonnier) à Saint-Geoire pendant les années 1870. Son contrat de mariage, signé en 1879, mentionne une certaine aisance matériel et atteste qu’il a déjà acquis son indépendance : ses fripes, ses meubles et son argenterie sont évalués à 2.000 francs. Il possède aussi pour 10.000 francs de matériel de tissage, sans doute dispersé chez des ouvriers à domicile 1427 . Au tournant du siècle, il change son organisation et construit un tissage mécanique. Lorsque Gabriel Bargillat et Constant Vuitel s’associent en 1876 pour une nouvelle société, ils possèdent déjà un matériel de tissage manuel. Sur les 160.000 francs de capital social, Bargillat en fournit 100.000, destiné à la construction d’un tissage à La Tour-du-Pin 1428 . Jacques-Eugène Anselme, lui aussi Turripinois, a tenté de les imiter, d’abord à Chimilin , puis à La Tour-du-Pin. Six mois après avoir acheté en 1867 une fabrique à Chimilin, il doit la revendre. Il concentre ses efforts sur son bourg natal où il s’est mis à son compte à la fin des années 1850 ou au début de la décennie suivante. Il s’installe dans deux maisons, près de l’église ; l’une abrite son domicile personnel, l’autre une fabrique. L’établissement est de dimensions modestes avec seulement deux pièces en 1875. Dans le magasin, Jacques-Eugène Anselme a organisé son bureau, avec un coffre-fort et deux banques, deux balances. Dans ses ateliers, il possède six cannetières, cinq doublages et vingt-deux mécaniques à dévider. Ses cent cinquante métiers à tisser, évalués à 8.500 francs, sont dispersés en ville et dans la campagne environnante. Il a aussi une trentaine de métiers inutilisables. Pour contrôler ses tisseurs, il se sert d’une de ses deux voitures à cheval. La fortune du couple Anselme dépasse péniblement 97.000 francs. Après son décès en 1875, c’est sa veuve, une ancienne débitante de tabac, et ses fils qui agrandissent la fabrique de La Tour-du-Pin pour y concentrer les métiers à tisser 1429 .

Clémençon recrute les deux tiers de ses tisseurs dans la commune où se trouve sa fabrique, Veyrins. Les sources ne permettent pas de distinguer entre les ouvriers qui travaillent dans ses ateliers et ceux qui tissent à domicile. Un tiers des tisseurs est donc domicilié dans une commune limitrophe, Dolomieu (neuf sur cent quarante-deux ouvriers), Les Avenières (quatorze), Le Bouchage (dix-sept) et Corbelin (huit) 1430 . La forte concurrence qui règne à La Tour-du-Pin pour recruter de la main d’œuvre pousse Claude-François Chapuis et son fils Claude-Marie à installer des métiers à tisser sur un bassin géographique plus large : un tiers seulement des tisseurs au service de Chapuis vit à La Tour-du-Pin (vingt-huit tisseurs sur quatre-vingt-sept). Tous les villages alentours sont sollicités pour recevoir des métiers à tisser appartenant aux Chapuis : Faverges (dix ouvriers), Saint-Didier (dix-sept), Dolomieu (douze), Saint-Jean-de-Soudain (huit), La Chapelle (quatre), Saint-Clair (trois), Cessieu (deux), Rochetoirin, Sainte-Blandine et Montagnieu (un chacun) 1431 .

Le passage du tissage dispersé au tissage concentré semble s’amorcer dans l’arrondissement de La Tour-du-Pin pendant les années 1870. Mais, il reste encore largement dominant au début des années 1880. Le tissage à domicile autorise une certaine souplesse dans l’organisation de la production : la construction d’une usine prend de longs mois et exige l’immobilisation de capitaux importants. En période de crise, il est plus difficile d’amortir et de rentabiliser un établissement industriel.

Notes
1412.

ADI, 138M4, Lettre ms de Joseph Dulian adressée au sous-préfet de La Tour-du-Pin le 24 août 1854 et 5U1117, Tribunal de Commerce de Bourgoin , Acte de société sous seing privé du 12 octobre 1854.

1413.

ADI, Tribunal de Commerce de Bourgoin , Acte de société devant Me Favot, à Pont-de-Beauvoisin , le 9 septembre 1860.

1414.

ADI, 9U1400, Justice de Paix de Morestel , Acte de société du 12 octobre 1875, 3E25880, Donation-partage devant Me Gallien (Les Avenières ) le 18 mai 1876.

1415.

ADI, 5U1117, Tribunal civil de Bourgoin , Acte de société du 28 février 1863.

1416.

ADI, 5U1180, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms des biens de la faillite Varvier, sd [1871].

1417.

ADI, 5U1185, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms de la faillite Poncin & Debié le 8 novembre 1879.

1418.

ADI, 5U1191, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms de la faillite Douillet, le 5 mars 1884.

1419.

ADI, 5U1194, Tribunal civil de Bourgoin , Bilan ms du 30 avril 1881 et inventaire ms du 5 mai suivant.

1420.

Un de ses frères est engagé comme employé de l’octroi à Paris.

1421.

Nier n’a pas été retenu dans le corpus prosopographique des principaux façonniers. ADI, 3E24405, Copie de contrat de mariage devant Me Ranchin (Bourgoin ), conclu devant Me Dugueyt, à Lyon, le 18 avril 1852, 3Q18/80, ACP du 28 novembre 1859 (procuration devant Me Reynaud, Corbelin , le 27 novembre), 3Q18/81, ACP du 12 décembre 1860 (procuration devant Me Reynaud, Corbelin, du 7 décembre), 3Q4/138, ACP du 4 août 1879 (partage devant Me Ranchin, à Bourgoin, le 3 août), 3Q32/121, ACP du 12 juillet 1887 (testament devant Me Perenet, à Dolomieu , le 3 juillet), 3Q32/347, Mutation par décès du 6 septembre 1898, et registres d’état civil de Vignieu.

1422.

ADI, 5U1191, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms des biens de la faillite Clémençon le 18 juillet 1883.

1423.

Pour mémoire, le père Penel possédait une fabrique de soie à Chimilin .

1424.

ADI, 3Q32/249, Enregistrement le 22 mai 1862 d’un acte de société sous seing privé datant du 17 mai précédent, 3E27869, Cahier des cherges devant Me Badin, aux Abrets , le 19 octobre 1875, 3Q32/107, ACP du 22 février 1879 (vente devant Me Perenet, à Dolomieu , le 13 février) et 3Q32/342, Mutation par décès de Félix-Auguste Lanfray du 11 juin 1895 : la fortune de Lanfray s’élève alors à 9.508 francs.

1425.

Système breveté Dévigne & Durand, qui trouve un large écho à Lyon à travers les articles qui lui sont consacrés dans la presse spécialisée.

1426.

ADI, 5U1195, Tribunal Civil de Bourgoin , Bilan ms de la faillite d’Antoine François Dévigne , le 15 novembre 1888.

1427.

ADI, 3E20327, Contrat de mariage devant Me Chevrier, à Saint-Geoire , le 3 février 1879. Avec un tel actif, on suppose qu’il doit avoir au moins une cinquantaine de métiers à tisser à bras.

1428.

ADI, 3Q32/100, ACP du 4 février 1875 (acte de société du 30 janvier 1876).

1429.

ADI, 3E21361, Inventaire ms devant Me Arnoux, à La Tour-du-Pin , le 5 avril 1875 et 3Q32/320, Mutation par décès du 27 juillet 1875.

1430.

ADI, 5U1191, Vérification et affirmation des créances, reddition des comptes de la faillite Clémençon les 18 août et 30 novembre 1883, les 7 août et 28 septembre 1885.

1431.

ADI, 5U1192, Tribunal civil de Bourgoin , Reddition des comptes de la faillite Chapuis le 15 janvier 1886.