Le meilleur moyen pour devenir patron est d’avoir préalablement exercé ses talents dans la même activité, notamment dans des fonctions d’encadrement comme l’a montré Béatrice Maurines pour l’usine du Grand-Lemps dans la première moitié du XXe siècle 1654 . Combien ont tenté leur chance sans rien connaître à la profession, avec l’espoir de faire fortune ? L’argent ne suffit pas. La crise venue, les plus fragiles disparaissent. Jules Berlioz, un ancien cocher, a ainsi échoué.
Les mieux préparés sont ceux qui ont occupé des fonctions de commandement comme contremaître et surtout comme directeur d’une fabrique, avant de se mettre à leur compte 1655 . C’est sans doute la meilleure école pour apprendre le métier et pour accumuler un maigre capital. Au contact d’un patron, le contremaître et le directeur saisissent la mesure des responsabilités, des efforts à fournir, des risques à prendre, découvrent le sens des chiffres et de la comptabilité, l’art de la négociation avec les fabricants de soieries 1656 . Quelques autres ne sont signalés que comme employés ou commis, avant de s’établir. Pour ces derniers, on peut supposer qu’une ascension bloquée au sein d’une usine ou d’une entreprise est à l’origine de leur départ. À moins que leur précédent patron (façonnier ou fabricant) ne les encourage à franchir le pas, en les commanditant par exemple. Jules Tivollier ou Alexandre Pollaud-Dulian passent directement du statut d’employés domiciliés à Lyon à celui de patrons en Bas-Dauphiné.
Hector Joly gravit tous les échelons avant de créer sa propre entreprise à Saint-Geoirs . Né à Voiron le deux germinal an II, fils d’un voiturier et marchand de toiles, il commence sa carrière professionnelle comme tisseur de toiles de chanvre dans sa cité natale avec son frère, Romain. Malgré une condition modeste, leurs parents leur laissent, néanmoins, un actif de 5.700 francs environ, en 1828, dont 2.100 francs pour chacun des deux garçons. Forts de leur héritage, ils quittent tous les deux le centre toilier pour s’établir d’abord à Bourgoin . Ayant des compétences techniques en matière de tissage, ils sont recrutés par un tissage mécanique de coton (Perrégaux ou Caffarel ). Hector occupe même le poste de contremaître lorsqu’il épouse Jeanne Gaget, la fille d’un employé de l’octroi. Pourtant, quelques mois plus tard, le parcours des deux frères diverge : Hector, l’aîné, rejoint le nouveau tissage de soieries de Châteauvilain , chez Damiron qui l’a engagé pour ses diverses compétences, tandis que le cadet, Romain, occupe lui aussi un poste de contremaître dans la fabrique Fortoul & Aubert, près de Barcelonnette, dans les Basses Alpes, puis chez Merle, à Vienne après 1841. Grâce à ses diverses expériences techniques et d’encadrement, et d’un petit pécule, Hector fonde son moulinage à Saint-Geoirs 1657 .
Nom | Employeur | Lieu de direction et période d’exercice |
Patrons (commune) | Faillis ou en liquidation | |
Belval(de) Emile* | Tissages Diederichs | Bourgoin | Vers 1900-1910 | Saint-André-le-Gaz | |
BlachotPhilippe | Tournier frères | Les Echelles | Vers 1880-1890 | Voiron | |
Brunet-Lecomte Henry | Révilliod | Vizille | Vers 1840-1844 | Jallieu | |
Clément Louis | Michal-Ladichère | Saint-Geoire | Vers 1870-1874 | Jallieu | X |
Combat & Rabatel* | Pochoy | Voiron | Vers 1890-1893 | Sardieu | X |
Decomberousse François* | Algoud frères | Grand-Lemps | Vers 1870-1880 | ? | X |
Diederichs Théophile I | Perrégaux père & fils | Jallieu | 1855-1872 | Jallieu | |
Diederichs Théophile II | Perrégaux & Diederichs | Bourgoin | 1874-1889 | Jallieu | |
Diederichs Louis | Perrégaux & Diederichs | Jallieu | Vers 1880-1889 | Jallieu | X |
DonatGeorges | Ponson & cie | Corbelin | Vers 1876-1887 | Corbelin | |
Duc Maurice* | Michal-Ladichère frères | Saint-Geoire | Vers 1875-1890 | Saint-Bueil | |
Faidides François-Antoine | Jean Antoine Garnier | Nivolas | Vers 1845-1868 | Nivolas | |
Fortoul Joseph* | Algoud frères | Le Grand-Lemps | Vers 1885-1903 | Burcin ? | |
FragnonAuguste-Gaspard* | ? | Chimilin | Vers 1880-1900 | Chimilin | |
Gallet Aimé* | Michal-Ladichère | Saint-Geoire | Les Echelles | ||
Genin Edouard* | Louis Eugène Combe | Renage | Vers 1890-1903 | Renage | |
GouxJustin* | Rabatel & Cie | Corbelin | Corbelin | X | |
Guinet Benoît-David | Joseph Guinet | Voiron | Vers 1860-1870 | Apprieu | |
Guinet Joseph I | Victoire Flandrin | Voiron | 1833-1847 | Voiron, Apprieu | |
Guinet Joseph II | Bruny Honoré | Saint-Blaise | Vers 1910-1912 | Apprieu | X |
HeilJoseph* | Tissages Diederichs | Jallieu | Vers 1875-1900 | Jallieu | |
Jamet Alexis | Alexandre Giraud | Les Abrets | Vers 1855-1865 | Les Abrets | X |
Joly Hector | ? [Damiron] | Châteauvilain | Vers 1835-1836 | Saint-Geoirs | |
LangjahrEmile | Jandin & Duval | Vizille | Vers 1875-1880 | Saint-Genis, Voiron | X |
MaurinSylvain-Mathieu* | Constantin de Chanay | St-Nicolas-de-Macherin | 1852-1861 | Saint-Nicolas-de-Macherin | X |
MézinAlexandre* | Perrégaux & Diederichs | Nivolas | Vers 1870-1885 | Grand-Lemps | |
Ochs* | Tissages Diederichs | Jallieu | Vers 1890-1914 | Jallieu | |
PaccalinGabriel* | Michoud | Veyrins | 1870-1875 | Veyrins | X |
Paillet Joseph-Paulin | Faidides | Nivolas | Vers 1875-1880 | Nivolas | |
Paillet Joseph-Ferdinand* | Paillet | Nivolas | Vers 1895-1899 | Champier | X |
Riboud Anselme* | Alexandre Giraud & Cie | Châteauvilain | Vers 1845-1860 | Les Eparres | |
SalomonJean-Claude* | ? | Nivolas | Vers 1890-1893 | Veyrins | X |
TroesterBernard | Perrégaux père & fils | Jallieu | Vers 1850-1860 | Jallieu | X |
VeyretAlexandre* | Rivoire | Pont-de-Beauvoisin | Corbelin | ||
Vittoz François* | Durand frères ? | Vizille | Vers 1850-1870 | Saint-Albin-de-Vaulserre |
Théophile I Diederichs attend presque une vingtaine d’années avant de se lancer grâce au soutien financier d’un fabricant lyonnais, Léon Permezel 1659 . Il débute sa carrière dans le textile comme directeur du tissage Caffarel (Perrégaux). Ses succès personnels et le désintérêt de son patron, Louis-Emile Perrégaux , pour les affaires, l’amènent à prendre un ascendant considérable au sein de la maison Perrégaux. Intéressé aux bénéfices, il voit son compte courant au sein de L. Perrégaux & Fils passer de 18.901 francs en 1865 à 110.970 francs cinq ans plus tard. Vers 1871-1872, il ambitionne de se mettre à son compte et entame la construction de son propre tissage grâce au soutien financier de Léon Permezel, un jeune fabricant de soieries ambitieux. Ayant peur de perdre le redresseur de son affaire, Louis-Emile Perrégaux accepte le 30 juin 1872 de le prendre pour associé à parts égales. Diederichs prend la tête de la nouvelle entreprise, L. Perrégaux & Th. Diederichs. En 1878, lors du renouvellement de l’accord entre les deux hommes, Diederichs prend définitivement l’ascendant dans la répartition des bénéfices 1660 .
Ces divers exemples illustrent des stratégies d’ascension sociale avec l’appui, parfois, de leur ancien patron. En l’absence d’archives privées, nous ne pouvons que lancer des hypothèses quant à l’essaimage 1661 , c’est-à-dire la création d’une entreprise par un individu avec le soutien financier, technique et moral de son ancien patron. Etant donné le rapide développement des tissages mécaniques, on est en droit de penser qu’un certain nombre de fabricants, voire même de façonniers ont favorisé l’établissement de quelques employés ou directeurs. Le cas semble avéré en ce qui concerne la maison Diederichs, vu le nombre de patrons qui ont débuté leur carrière en son sein : Ochs le comptable 1662 , Heil , de Belval 1663 , Mézin , puis Lantelme dans les années 1930 1664 . Heil, dont les parents sont installés à Munster (Alsace), est déjà contremaître chez Diederichs en 1873 lors de son premier mariage. Joseph Heil, veuf de Thérèse Donin et remarié à Joséphine Durand, et son associé, Etienne Genin, montent leur affaire de tissage à l’automne 1898 en achetant un terrain à Jallieu sur lequel ils font construire leur usine. Les deux entrepreneurs se procurent 100.000 francs auprès d’une veuve de Fitilieu, qu’ils doivent rembourser en dix annuités 1665 .
Prenons l’exemple d’Alexandre Mézin et de Joseph-Paulin Paillet . Depuis le milieu des années 1870, on retrouve le premier, successivement « employé » et « directeur » du tissage Perrégaux & Diederichs, établi à Nivolas , dans des locaux loués à Pierre Jay (ancien tissage Jandard). En 1879, l’établissement est vendu à la nièce de Jay, Mme Paillet et à son mari, Joseph-Paulin Paillet, lui-même directeur du tissage Faidides, situé à quelques centaines de mètres de là. Paillet saisit l’occasion qui se présente en s’installant à son compte : la vente est officiellement passée au nom de Mme Paillet, dont le contrat de mariage est signé le jour même, pour 60.000 francs, dont la moitié à payer six mois plus tard. À l’époque, Paillet dispose déjà d’un joli petit pécule : outre son vestiaire (500 francs), il possède diverses créances (51.000 francs) et des terres agricoles (25.000 francs) 1666 . Mézin conserve sa place, et n’a sans doute pas encore le projet de partir, comme l’attestent diverses acquisitions immobilières. Une dizaine d’années plus tard, en mai 1891, Augustin Roudet, un modeste façonnier qui a transformé une propriété qu’il possède au Grand-Lemps , en fabrique de soieries (équipée d’une machine à vapeur), est pressé de vendre ses bâtiments. Il confie donc à Théophile Diederichs le soin de se charger de l’opération (quels sont leurs liens ? amitié ? dettes ?). Celui-ci ne manifeste pas le désir de reprendre l’affaire à son compte, mais sert, en revanche, d’intermédiaire entre Roudet et Mézin, l’un de ses anciens directeurs. Le lendemain, Mézin rachète la fabrique du Grand-Lemps pour 18.000 francs, payables à requête. À son décès en 1900, cette usine abrite soixante-dix-huit métiers à tisser, quatre ourdissoirs et six bobinoirs. Nous ne savons pas si l’action de Diederichs s’est bornée à cette médiation, ou s’il est également intervenu auprès de fabricants lyonnais pour assurer à son ancien employé des commissions. En 1900, soit neuf ans après l’acquisition, Mézin travaille à façon pour les maison Larocher & fils, Oriard & Cie, Nathan & Aron, Bertrand & Besson, Forest & Cie, Lacour, Pommet & Debrabant, Goutaland & Fils ou encore Besson & Sauze, mais on ne trouve pas trace de Lafute & Diederichs , la maison lyonnaise des Diederichs 1667 .
Autre pépinière d’entrepreneurs, le tissage Bouvard à Moirans dont sortent quelques futurs patrons. En 1879, deux employés, Borgey et Guillaud, quittent la veuve Bouvard pour se mettre à leur compte, en louant l’ancien tissage Girodon , dans le château d’Alivet, à Renage , à Augustin Blanchet , mais l’affaire tourne court, deux ans plus tard 1668 . L’ascension de la famille Genin, se déroule sur deux générations. Le père, Louis-Edouard, entre au service de Bouvard dont il devient rapidement le directeur et homme de confiance, puis à celui de sa veuve, jusqu’à son décès prématuré. À son tour, son fils, Jean-Edouard, après avoir fait ses études au Lycée Vaucanson, à Grenoble (promotion 1879), semble promis à une carrière similaire chez Bouvard, puisqu’en 1886, on le trouve « chef de service » 1669 . Cependant, ses ambitions sont contrariées avec la transformation du tissage Bouvard en société anonyme : la promotion au rang d’associé, de même que le partage des bénéfices deviennent plus complexes et sont soumis aux décisions des assemblées générales d’actionnaires et des conseils d’administration. Il tente sa chance ailleurs, auprès d’Eugène Combe, à Renage, qui le promeut rapidement au rang d’associé avant de lui céder l’ensemble de son affaire.
Cependant, il ne suffit pas d’avoir une expérience professionnelle pour réussir dans son projet. Plus d’une dizaine d’anciens directeurs, tentant l’aventure en solitaire, échoue, le plus souvent au bout de quelques mois seulement. Ainsi, Combat et Rabatel 1670 , tous deux anciens directeurs chez Pochoy, à Voiron , décident de s’émanciper de leur employeur après le décès de leur patron, Joseph Pochoy, en décembre 1892. Dès l’année suivante, les deux hommes, grâce à un petit pécule (10.000 francs environ), s’établissent à Sardieu , modeste village de la plaine de la Bièvre. La proximité de l’usine Girodon leur assure une main d’œuvre formée dans une commune encore vierge industriellement. Ils s’assurent l’appui d’un dénommé Janin pour la construction de leur usine de quarante métiers pendant l’été 1893. Ce dernier, propriétaire du terrain, leur consent l’avance des sommes nécessaires pour les travaux, soit environ quatorze mille francs. Après de longs mois de travaux, les premiers métiers commencent enfin à battre à Pâques 1894, dans l’usine louée pour 1.300 francs par an. Le montage lent des métiers et la faible rémunération des façons entraînent néanmoins la désertion du personnel, désormais recruté dans des conditions plus difficiles. Finalement, la situation ne cessant d’empirer, la faillite est déclarée au printemps suivant : la faiblesse des façons et des capitaux explique cette fin rapide de l’aventure 1671 .
La carrière de Philippe Blachot est tout aussi édifiante. Fils d’un ouvrier forgeron de Renage , il débute son apprentissage chez les Girodon , dans leur nouvelle usine-pensionnat de Saint-Siméon-de-Bressieux , comme « jeune et modeste canut », dans les années 1870, où il rencontre sa future épouse, Marie Burlet, elle aussi ouvrière en soie. À la fin de la décennie, il prend du galon et devient « employé » à Renage en 1880, puis deux ans plus tard aux Echelles, en Savoie chez les frères Tournier , où il finit par prendre la direction de leur tissage. En 1892, après une dizaine d’années de service comme directeur du tissage Tournier des Echelles, il acquiert un tissage en faillite à Voiron , avec l’appui financier de son ancien patron, Tournier, le fabricant de matériel textile. Les deux hommes s’associent pour exploiter la nouvelle affaire. Progressivement, Blachot parvient à racheter des parts de sa société aux héritiers Tournier afin de s’en rendre seul propriétaire, ce qui est chose faite en 1903 1672 .
Cette ambition se retrouve jusque dans les taxinomies professionnelles que les façonniers déclarent à l’état civil, pour le recensement ou chez le notaire : parfois « manufacturiers » puis « industriels », mais ils se présentent surtout comme « fabricants de soieries », titre porté habituellement par leurs donneurs d’ordres. Ils créent ainsi une proximité sociale artificielle et factice avec les Lyonnais.
MAURINES (B.), 1996.
WORONOFF (D.), 1994, p. 271.
MOTTEZ (B.), 1966, p. 41.
ADI, 3E29051, Testament devant Me Tivollier, à Voiron , le 29 février 1828, Partage et licitation du 25 avril suivant, 3E14112, Contrat de mariage devant Me Chenavas, à Bourgoin , le 28 avril 1834, 3E14113, Contrat de mariage chez le même notaire le 24 août suivant, 3E14123, Cession chez le même notaire le 30 août 1839, 3E14127, Vente chez le même notaire le 10 octobre 1841 et registre d’état civil de Châteauvilain
Nous avons compris dans ce tableau des individus extérieurs (*) à notre groupe des principaux façonniers. Ne sont mentionnés que les patrons pour lesquels nous disposons des renseignements.
ROJON (Jérôme), « Diederichs, du tissage au métier à tisser », in HUSS (V.), 2000.
ROJON (J.), 1996a, pp. 35-36, 42.
DAVAL (H.), 2002.
ADI, 3Q4/175, ACP du 2 juin 1891 (Contrat de mariage devant Me Martin, à Bourgoin , le 30 mai). Son père, avant lui, était déjà directeur d’une fabrique dans l’Ain.
Avant de fonder son entreprise de tissage à Saint-André-le-Gaz , son village natal, Emile de Belval , né en 1878, quitte la maison Diederichs au début du XXe siècle pour devenir employé chez Adolphe Veyre, à Saint-Bueil , comme l’indique la liste nominative de recensement de population de 1911.
Ochs au début du XXe siècle, puis Lantelme au milieu des années 1930, deux directeurs des tissages Diederichs, obtiennent de leur firme la location de deux de ses tissages, pour les exploiter eux-mêmes, une telle opération ne pouvant se faire qu’avec le plein accord de l’entreprise, voire son aide. L’entreprise Diederichs fait office de pépinière pour futurs entrepreneurs. Toutefois, nous ignorions qui est à l’origine de l’initiative, les Diederichs ou leurs directeurs
À son décès, le 27 novembre 1911, sa fille unique, Marie Heil , son gendre, Joseph Deliernas (également façonnier en soieries à Aoste) et sa veuve vendent leurs parts dans la société Heil & Genin, à Etienne Genin pour 65.363 francs. Voir ADI, 3Q4/119, ACP du 20 octobre 1873 (contrat de mariage devant Me Ranchin, à Bourgoin , le 10 octobre), 3Q4/192, ACP du 7 décembre 1898 (obligation devant Me Martin, à Bourgoin, le 30 novembre 1898), 9U371, Justice de Paix de Bourgoin, Cession devant Me Martin, à Bourgoin, le 4 mai 1912.
ADI, 3Q4/138, ACP du 20 juin 1879 (vente et contrat de mariage devant Me Martin à Bourgoin , le 13 juin).
ADI, 3Q4/131, ACP du 16 avril 1877 (adjudication devant Me Rolland, Bourgoin , le 14 avril 1877), 3Q4/156, ACP du 14 avril 1885 (vente devant Me Martin, Bourgoin, le 13 avril 1885), 3Q4/175, ACP du 9 mai 1891 (pouvoir devant Me Diet, Bourgoin, le 7 mai 1891 et vente chez le même notaire le 8 mai 1891), 3E24837, Inventaire après décès devant Me Métral (Le Grand-Lemps ) le 12 septembre 1900.
ADI, 3E19495, Bail devant Me Barral, à Rives , le 5 août 1879.
ADI, 3E20942, Contrat de mariage devant Me Marchand-Grosjean, à Moirans , le 22 septembre 1886.
Homonymes de Constant Rabatel de Corbelin et de son associé lyonnais, Combet.
ADI, 7U1023, Tribunal Civil de Saint-Marcellin , Rapport ms de la faillite Combat & Rabatel, le 15 avril 1896.
ADI, Bulletin de la Chambre de Commerce de Grenoble, Grenoble, imp. Allier, 1823, p. 414, ADI, 3Q24/91, ACP du 19 août 1880 (contrat de mariage devant Me Chenavas, à Saint-Pierre-de-Chandieux, le 14 août), 3Q20/23, ACP du 5 novembre 1844 (Contrat de mariage devant Me Expilly, à Rives , le 31 octobre) et registre d’état civil de Renage et des Echelles, Dictionnaire biographique départemental de l’Isère, dictionnaire biographique et album, Paris, Librairie E. Flammarion, 1907, p. 142.