Le milieu incubateur voironnais est particulièrement propice à l’apparition de façonniers, souvent liés les uns aux autres par des relations familiales ou amicales. Les autres façonniers du Bas-Dauphiné ont eux aussi recours à leur famille pour monter leur affaire. Le plus souvent, ils sollicitent leur fratrie et leur parenté pour accompagner la croissance de leur entreprise.
Pour Jean-Antoine Garnier , propriétaire de l’une des plus vieilles fabriques de soie du département, la question de la succession se pose de façon précoce. Son mariage avec Marie Dupic demeure sans descendance, tandis que son frère Jean-Baptiste, mort précocement en 1819, n’a laissé qu’une fille, Césarine. Peu décidé à se séparer de l’œuvre de sa vie, il fait venir son neveu par alliance d’Auvergne, François-Antoine Faidides , qui fait ses premières armes dans sa fabrique en tant que commis-négociant. Fils d’un médecin, le jeune homme dispose probablement d’une bonne éducation. Dès le début des années 1840, il monte en grade, en prend sans doute la direction effective de la fabrique, avant même le décès de son oncle en 1845 1720 . Cependant, Garnier n’officialise pas cette transmission, puisque dans son testament, il se contente de léguer 20.000 francs à son neveu sans indiquer de mention particulière quant à la direction future de son établissement 1721 . Ses deux légataires universelles, sa veuve et sa nièce Césarine, acceptent néanmoins de le maintenir à son poste et se reposent sur lui pour la gestion de la fabrique, préférant s’intéresser à la religion et à la dévotion. Faidides poursuit l’œuvre engagée par son prédécesseur à tout point de vue : il continue l’achat de biens fonciers et le prêt d’argent sous la forme d’obligations notariales.
En 1847, les quatre frères Couturier tentent leur chance avec un fabricant de soieries. Les deux aînés, Régis, âgé de trente-quatre ans, et Joseph, d’un an son cadet, rejoignent Lyon, à moins qu’ils n’y soient déjà établis comme employés ou commis, ce qui semble le plus probable. Un fabricant de soieries, Jean-Jacques Berlié 1722 , accepte de les associer à son affaire, ainsi que leurs deux frères cadets restés à Bévenais , dans la plaine de la Bièvre, en Bas-Dauphiné. Les Couturier sont originaires d’un village voisin, Saint-Geoirs où se trouve le moulinage Joly. À eux cinq, ils conçoivent d’établir à Bévenais, où le tissage de la soie est quasi-absent, une succursale de la maison de Lyon, située au n°1 de la place Romarin, sous la raison sociale Berlié, Couturier & Cie, au capital de 350.000 francs (deux tiers probablement apportés par Berlié). Au moins deux des frères Couturier étaient auparavant au service de Berlié. Au terme des cinq premières années, celui-ci ne doit conserver qu’un rôle de commanditaire à hauteur de 250.000 francs. Rien ne prouve en revanche que Berlié et Bellon , son ancien associé, entretiennent encore des relations d’affaires. Grâce à ce partage, tous espèrent profiter de la connaissance personnelle du terroir et du territoire local, qu’ont les frères Couturier. En l’état, la société ne dure que trois ans avant d’être transformée au seul profit de Berlié et du cadet des frères Couturier, Alphonse, qui prend déjà l’ascendant sur le reste de la fratrie. Les trois autres frères continuent pourtant de travailler pour la nouvelle société. En 1852, débute leur collaboration avec un autre fabricant de soieries, Alfred Girodon qui loue déjà un tissage à Renage . Celui-ci et les quatre frères Couturier achètent une fabrique de soie à Bévenais, construite par la famille Néty-Boisset, à proximité du moulinage de Régis Couturier, pour 60.000 francs, avec des paiements échelonnés.
Une clause stipule que cette nouvelle fabrique dépend directement de l’autorité de Girodon tant qu’il en possède des parts. S’il décide de leur vendre ses parts, les Couturier sont tenus, pendant six années, de faire travailler une des salles de la fabrique pour lui. À cette occasion, les Couturier constituent verbalement une société qui n’est dissoute qu’en 1859, avec le retrait de l’aîné, Régis, qui fait désormais cavalier seul. Il cède alors son moulinage à ses frères cadets 1723 .
La famille Landru a probablement conçu un projet mûrement réfléchi, associant Joseph-Gabriel Landru, à Coublevie , près de Voiron , son frère Emile-Edouard 1724 , à Lyon et leur oncle, Hector Joly , à Saint-Geoirs , qui est également le beau-père d’Emile-Edouard. Au début des années 1840, Joly s’établit définitivement à Saint-Geoirs 1725 . En 1853, Hector Joly et Joseph Landru mettent sur pied un projet d’entreprise pour faire « le commerce de l’ouvraison de la soie », à Coublevie, dont la durée est de quinze années à partir du 30 juin 1854, sous la raison sociale Landru Fils & Cie. Joly emploie alors dans son établissement cent quatre-vingt personnes. Il est convenu que « Joly fournira tous les métiers, l’outillage et le matériel nécessaire pour la fabrication », tandis que « Landru fournira les usines, les bâtiments […] qu’il possède à la Tivollière [Coublevie] ». En d’autres termes, il s’agit de créer un tissage ou un moulinage à proximité de Voiron. Cette fabrique complète le moulinage que Joly possède à Saint-Geoirs. Une clause particulière permet de faire une place au futur gendre de Joly, Emile-Edouard Landru qui épouse en avril 1854 Anne-Louise Joly. Cependant, Emile Landru, après une carrière militaire, constitue sa propre maison de soieries à Lyon, en 1859, spécialisée dans les étoffes pour parapluies. En octobre 1860, Hector Joly manifeste le désir de compléter son moulinage à Saint-Geoirs par un tissage contigu, construit l’année suivante, tandis que son gendre Landru s’engage lui aussi à Saint-Geoirs à faire réglementer le moulin qu’il possède en accord avec son beau-père. L’affaire Landru-Joly fait long feu. Joseph Landru se retire du textile pour devenir banquier 1726 . Quant à Emile-Edouard Landru, quelques années plus tard, en 1869, il fait travailler à façon le nouveau tissage construit par Louis-Emile Perrégaux à Jallieu .
Ainsi, lorsque Georges-François Lalechère , un propriétaire aisé de Saint-André-le-Gaz , décède en 1848, il laisse, certes, une belle succession évaluée à 54.500 francs environ, dont près de quarante hectares de terre, de bois… que doivent se partager ses huit enfants. Lorsqu’ils sont en âge de travailler, chacun d’eux liquide sa part d’héritage afin de pouvoir s’établir. Le plus jeune, Romain, comme beaucoup de cadets, tente sa chance à Lyon, où il devient successivement commis, négociant en cierges puis représentant de commerce. Ses aînés, Eugène, François et Célestin, deviennent tisseurs au début des années 1860 dans leur village natal. Le dernier, grâce à la vente de sa part d’héritage, figure quelques années plus tard comme « chef d’atelier pour la fabrication des étoffes de soie » à Saint-André-le-Gaz avec cinquante métiers à tisser à bras qu’il place parmi la population locale. En 1880, Célestin Lalechère occupe trente-cinq ouvriers dans sa fabrique 1727 .
En 1873, les frères Jourdan, Joanny et Francisque, reprennent conjointement l’affaire paternelle, à Dolomieu . Chacun apporte une petite fabrique, dont une équipée d’une machine à vapeur, avec soixante métiers à tisser par établissement et diverses autres mécaniques. La fabrique de Francisque vient seulement d’être achevée. Leur père, Joseph, avait pris soin de constituer deux fabriques équivalentes pour établir chacun de ses fils séparément. La donation a lieu cinq mois avant la formation de la nouvelle société, alors que les travaux pour la seconde fabrique viennent de commencer. Les fils Jourdan ont choisi, au contraire, de rester ensemble 1728 . La stratégie suivie par André Dévigne , à La Tour-du-Pin est assez proche, bien qu’elle ne soit pas couronnée du même succès. En 1880, il divise son affaire de tissage à façon en deux entreprises distinctes à l’occasion d’une donation à son fils, Antoine, et à son gendre, Jean Dissard . Antoine Dévigne reçoit de son père la fabrique (80.000 francs) et des métiers à tisser placés chez des ouvriers en chambre (29.529 francs). Son beau-frère se voit attribuer du matériel de tissage évalué à 31.317 francs 1729 . Grâce à cette séparation, Dissard échappe à la faillite d’Antoine Dévigne en 1892.
Avant de se séparer, les frères Pey , de petits façonniers originaires de Vignieu, agissent de concert pour créer leur première affaire de tissage. Leur père, Gabriel, jouit dans le village d’une réelle aisance matérielle, au milieu du XIXe siècle. Son décès prématuré fragilise toutefois l’équilibre familial. Son fils aîné, Félix, quitte rapidement son village natal pour tenter sa chance à Lyon. Dans les dernières années du Second Empire, alors qu’il occupe un poste d’employé de commerce, il est rejoint par sa sœur, Léontine, qui s’installe comme lingère. En 1873, Félix Pey apparaît comme employé de commerce à Vaulx-Milieu, près de Bourgoin . Jules, son frère puîné, qui a reçu en héritage la maison familiale à Vignieu, est devenu « fabricant » à Vignieu. Sans doute a-t-il bénéficié du soutien de Félix qui, depuis son bureau lyonnais, a pu le mettre en relation avec un donneur d’ordres ? En Bas-Dauphiné, le jeune Jules a également pu recevoir l’aide technique de ses cousins Anselme, eux-mêmes façonniers à La Tour du Pin. Quant aux trois autres membres de la fratrie, l’un, Gabriel, poursuit des études de pharmacie à Bourgoin avant de se fixer à Valence, et les deux plus jeunes, Léon et Auguste, aident Jules pour lancer son entreprise. Grâce à son mariage en 1873, Jules Pey renforce sa situation financière, puisque sa femme lui apporte 2.500 francs d’économie et une donation de 10.000 francs à recevoir au décès de son père. Sa femme, Marie-Sabine-Valérie Maillet, se trouve être la cousine d’un autre façonnier, Rémy Penel, établi à Dolomieu . Cinq ans plus tard, grâce à l’expérience acquise sous la direction de son frère, Auguste, jusqu’alors simple employé, épouse la fille d’Antoine Jéricot, un modeste « fabricant d’étoffes de soie », installé dans un village voisin, Vézeronce. Ce dernier prend alors son gendre comme associé en faisant donation à sa fille de la moitié de son petit matériel de tissage (quarante métiers à tisser et cinq mécaniques à dévider au total). Auguste abandonne donc ses frères pour s’installer à Vézeronce puis à Saint-Sorlin. À son tour, Jules, pourtant à l’origine de l’entreprise Pey, quitte Vignieu lorsque la maison Alexandre Giraud & Cie, de Lyon, lui propose de prendre la direction de son usine des Abrets . Au début des années 1880, Léon se retrouve seul à diriger l’affaire familiale : l’entreprise est modeste, au mieux une quarantaine de métiers à tisser manuels dispersés chez des habitants de Vignieu. Alors que ses biens sont évalués à 9.000 francs en 1880, il cède son matériel et sa clientèle en 1902 pour seulement 2.300 francs à Jean-Etienne Ansernaud, un employé de soieries domicilié aux Avenières . Léon Pey n’a probablement réalisé aucun investissement en capital fixe pendant vingt ans 1730 .
Chez les Jamet, la division l’emporte au contraire sur l’esprit de famille. Alexis-Philibert Jamet, ancien employé de la maison Alexandre Giraud & Cie aux Abrets , a fondé au début des années 1860, sa propre affaire dans la même commune, grâce à sa connaissance du milieu local, acquise au service de son ancien employeur. En 1866 et 1871, à l’occasion du mariage de ses deux fils, Jean-Joseph et Jacques-Maximilien, Alexis-Philibert Jamet décide de leur donner respectivement soixante et cinquante métiers à tisser ainsi que des ourdissoirs et des dévidoirs, la part de chacun étant estimée à 10.000 francs. Puis, en 1874, Jamet fait une nouvelle donation à ses deux fils : Jean-Joseph reçoit la fabrique des Abrets et environ 20% du matériel qu’elle contient, tandis que Jacques-Maximilien se voit attribuer le solde du matériel, ce qui lui permet de meubler son nouvel établissement des Avenières 1731 . Mais cela ne suffit à son fils cadet. Maximilien Jamet voit grand. Il monte aux Avenières deux usines, un dévidage et un tissage, dans les hameaux de Ciers et de Quinquet. Il emprunte chez un notaire lyonnais, 100.000 francs en 1883. Pour soutenir son affaire, il s’endette aussi auprès de son frère aîné, Jean-Joseph, qui a repris l’entreprise paternelle des Abrets, à hauteur de 61.096 francs. Il sollicite également une parente par alliance, Mme Jamet, née Roux, de Saint-Egrève, pour 19.000 francs et obtient, toujours en 1883, d’un petit banquier des Avenières, Séraphin Berthier, une ouverture de Crédit de 20.000 francs. Après s’être séparé de ses deux fabriques, il tente de continuer sa profession 1884, en louant un tissage, à Veyrins. Cela ne l’empêche pas de se déclarer en faillite rapidement 1732 . Le réseau familial ne suffit plus à Antoine Dévigne en 1886 pour étendre et maintenir ses affaires : son père, André Dévigne, retiré des affaires depuis six ans, doit se porter caution, pour qu’il obtienne un prêt hypothécaire de 30.000 francs 1733 .
Louis-Eugène Combe reprend en mars 1882 les parts de Marc Borgey dans le tissage que celui-ci exploite dans le château d’Alivet (Renage ). Combe reste associé à François Guillaud, l’ancien partenaire de Borgey, jusqu’à son retrait en juin 1883. Pour compenser ce départ, il obtient l’engagement financier de son père, également prénommé Louis-Eugène. Les deux hommes restent associés jusqu’au début de l’année 1891, date à laquelle le père Combe se retire à son tour. Un mois plus tard, le fils Combe se marie et récupère les fonds donnés par son beau-père en avancement d’hoirie, soit 20.000 francs 1734 .
Pour développer leurs affaires, les façonniers s’appuient sur leur réseau familial : des oncles, des frères, des parents, leur procurent les fonds nécessaires, l’assistance technique et les conseils dont ils ont besoin. Mais ils ne suffisent plus à partir des années 1880. La crise industrielle et la croissance des investissements poussent les façonniers à élargir leurs réseaux. La présence d’une fratrie stimule la constitution de plusieurs entreprises, soit par scission, soit par création, comme chez le patronat nordiste. Les raisons en sont souvent inconnues (dissensions, ambitions).
ADR, 3E17891, Contrat de mariage devant Me Laforest, à Lyon, le 22 mai 1841 : il figure dans l’acte comme négociant.
ADI, 3E14134, Testament devant Me Chenavas, à Bourgoin , le 13 janvier 1845.
CAYEZ (P.) et CHASSAGNE (S.), 2007, p. 51. Depuis 1838, Berlié a pris pour associé son cousin germain Jean-Joseph Bellon (et un troisième partenaire), pour fonder une maison de soieries, au capital de 75.000 francs. En 1846, les associés se séparent et Bellon tente sa chance avec son frère. Le motif de leur séparation n’est pas connu. Bellon installe des métiers à tisser en Bas-Dauphiné.
ADI, 5U1117, Acte de société sous seing privé du 5 juillet 1847, dissolution sous seing privé du 30 juillet 1850, Acte de société sous seing privé du même jour, 3E26990, Vente devant Me Murys, à La Cote-Saint-André du 5 avril 1852, 3E27003, Traité et vente chez le même notaire du 15 décembre 1859.
Fabricant de soieries pour parapluies, Emile-Edouard Landru est né à Voiron le 5 février 1828, d’un père négociant en toiles. En 1859, on le retrouve à Lyon, où François Renaudin, un fabricant de soieries, le prend comme associé puis à partir de 1863, Landru reste seul aux commandes de l’affaire. Il se spécialise alors dans la fabrication des étoffes de soie pour parapluie. En 1869, il conclut un accord avec Louis-Emile Perrégaux qui accepte de travailler à façon pour lui dans sa nouvelle usine de Jallieu . Il siège à la chambre syndicale de l’Association de la Fabrique lyonnaise en 1868, lors de sa fondation. En 1880, il décide de promouvoir l’un de ses employés, Philibert Monet, au rang d’associé dans sa nouvelle maison, au capital de deux cent mille francs, tandis que son fils, Georges-Edouard-Barthélemy (1920) devient employé intéressé. Deux ans plus tard, pendant l’été 1882, ce dernier devient associé à part entière (la raison sociale change alors en E. G. Landru & Cie), mais, comme tant de confrères, il réalise de mauvaises affaires et son père doit liquider l’entreprise en mars 1885. Le fils Landru poursuit alors sa carrière dans l’industrie soyeuse américaine en s’installant à Paterson . À son décès, le 12 septembre 1908, Emile Landru laisse une fortune évaluée à 948.130 francs ; il est alors l’un des soutiens financiers de la jeune maison Coudurier, Fructus & Descher.
ACB, Etat civil, Son mariage le 12 mai 1834, et AC Châteauvilain , Etat civil, Naissance le 15 février 1836 de sa fille Anne Louise.
ADI, 3E29272, Acte de société, Me Bally (Voiron ), le 30 janvier 1853, 3E29296, Acte de notoriété, Me Bally (Voiron), le 23 mars 1865, et 7S2/121, Pétitions ms d’Hector Joly et de son gendre Emile Landru , au préfet le 24 octobre 1860, Lettre ms de l’ingénieur en chef au préfet le 24 septembre 1861.
ADI, 3Q18/330, Mutation par décès du 17 février 1849, 3Q18/86, ACP du 30 juin 1863 (vente devant Me Verger, aux Abrets , du 21 juin) et ADR, 3E12844, Mariage devant Me Vachon, à Lyon, en octobre 1866.
ADI, 3Q32/93, ACP du 2 mai 1873 (donation devant Me Perenet, à Dolomieu le 23 avril), 9U2402, Justice de Paix de La Tour-du-Pin , Acte de société devant Me Perenet, à Dolomieu, le 30 octobre 1873.
ADI, 3Q32/111, ACP du 9 juin 1880 (donation devant Me Reynaud, à La Tour-du-Pin le 2 juin).
ADI, 3Q32/243, Enregistrement le 9 mars 1852 d’un bail sous-seing privé daté du 20 juin 1851, 3Q32/66, ACP du 8 avril 1856 (vente aux enchères devant Me Brun, à Cessieu , les 30 et 31 mars) : Gabriel Pey possède deux moulins loués à hauteur de 1.260 francs par an, des biens mobiliers évalués à son décès à plus de 3.100 francs. 3Q4/103, ACP du 16 mars 1868 (procès-verbal de partage devant Me Brissaud, à Saint-Chef , le 3 mars), 3Q18/100, ACP du 21 novembre 1873 (contrat de mariage devant Me Favot, à Pont-de-Beauvoisin , le 15 novembre), 3Q32/107, ACP du 10 janvier 1879 (contrat de mariage devant Me Perenet, à Dolomieu , le 29 décembre 1878), 3Q18/115, ACP du 28 août 1880 (contrat de mariage devant Me Badin, aux Abrets , le 18 août 1880), 3Q32/112, ACP du 24 mai 1881 (vente devant Me Perenet, à Dolomieu, le 9 mai 1881), 3Q32/155, ACP du 12 septembre 1902 (vente devant Me Pégoud, à Dolomieu, le 2 septembre).
ADI, 3E11459, Contrat de mariage devant Me Desautels, à Grenoble, le 12 novembre 1866 et ADR, 3E15243, Contrat de mariage devant Me Joannard à Lyon le 18 septembre 1871, 3Q18/101, ACP du 21 décembre 1874 (partage devant Me Badin, aux Abrets , le 19 décembre).
ADI, 5U1192, Tribunal civil de Bourgoin , Bilan ms de Maximilien Jamet , le 22 juin 1884, Réunion du 13 mars 1885, Reddition de comptes et distribution de dividendes le 23 juillet 1886.
ADI, 3Q32/118, ACP du 28 janvier 1886 (obligation devant Me Faulcon, à La Tour-du-Pin , le même jour).
ADI, 9U1801, Justice de Paix de Rives , Dissolution de société devant Me Gamet, à Rives, le 17 février 1891.