Le tissage des toiles de chanvre ne se mécanise que tardivement en Bas-Dauphiné, signe d’une sclérose du patronat local. Toutes les maisons de négoce reposent sur une petite armée de voyageurs de commerce, chargés de placer au gré de leurs chemins des toiles auprès des clients traditionnels de leurs maisons.
Au début du siècle, les héritiers de familles négociantes faisaient ainsi leur apprentissage commercial. Au milieu du siècle, les négociants se sédentarisent et utilisent davantage les services d’employés pour parcourir les routes. Aristide Castelbon , futur patron, ou Marie-Caliste-Etienne Bouteiller, exercent probablement cette activité au service de la maison Denantes. Tous deux sont originaires du Midi. Le second est natif de Gignac dans l’Hérault. Il est de ce point de vue révélateur de noter que la firme Villard, Castelbon & A. Vial a été fondée par de nouveaux venus dans le négoce voironnais, Joseph Villard et Aristide Castelbon, tandis que les Vial ne se sont lancés dans le commerce des toiles qu’à la fin de la Restauration. Ces trois associés n’ont donc que peu de liens avec la vieille bourgeoisie toilière voironnaise constituée au XVIIIe siècle et gardienne de la tradition. Ainsi, l’innovation organisationnelle appartient à des individus extérieurs à la cité négociante et à ses schémas mentaux 2487
En 1860, les neuf dixièmes de la production de toiles de Voiron se font encore manuellement. Le bon marché de la main d’œuvre assure la survie de ce système, puisque selon Jacquemet, les toiles produites dans un tissage mécanique ne reviennent pas moins cher. Il y a encore 1.422 ouvriers à Voiron ou dans les environs à travailler pour les négociants en toiles. Jacquemet, le premier à Voiron à tisser mécaniquement des toiles, confie toujours alors une partie de sa production à des tisseurs en chambre : dans ses ateliers, il possède quarante métiers à tisser mécaniques, mais il utilise aussi cent soixante tisserands au dehors. Sa fabrique est alors évaluée à 120.000 francs, mais elle ne réalise que 76.000 francs de chiffre d’affaires. Sous le Second Empire, la Fabrique voironnaise conserve ses allures d’industrie traditionnelle, fondée sur une nébuleuse proto-industrielle 2488 .
Pendant l’été 1861, les fabricants de toiles de Voiron demandent l’appui de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de leur ville contre l’importation en France de toiles écossaises, en provenance de Dundee. Quelques mois plus tôt, cette même Chambre s’enthousiasmait pour la signature du traité de libre-échange avec l’Angleterre, en émettant un avis favorable quant à l’accélération de son application. Depuis 1849, les négociants en toiles, bien que formant toujours le groupe le mieux représenté à la Chambre, ne constituent plus le centre de débats, comme cela pouvait être le cas sous la Restauration et la Monarchie de Juillet 2489 .
À partir de 1867, la maison Villard , Castelbon & A. Vial privilégie le travail concentré au détriment du travail dispersé. À l’origine, en 1858, la maison Vial père & fils s’associe avec deux voyageurs de commerce, Joseph Villard alors à Paris, et Aristide Castelbon 2490 , demeurant alors à Voiron , pour former une nouvelle maison de négoce en toiles de chanvre, fondée l’année suivante. Par leur connaissance des marchés, ces deux hommes sont à même d’impulser une orientation nouvelle afin de mieux répondre à la demande. Pour reconquérir la clientèle, ils comprennent qu’il faut produire des étoffes en grande quantité et bon marché, à l’instar de l’industrie cotonnière qui les concurrence durement depuis de nombreuses années déjà.
Cinq ans plus tard, en 1863, lors du renouvellement de la société, l’un des associés, Alexis Vial 2491 , quitte Voiron pour s’établir dans le Nord de la France, à Armentières, où ils installent le siège social de leur affaire, à égalité avec Voiron. Sur place, Vial en profite pour passer des ordres à façon pour des industriels qui fabriquent des filés, voire des toiles dans des usines mécaniques 2492 . À partir de cette date, les dirigeants de la firme Villard , Castelbon & A. Vial cherchent à réduire leurs coûts de fabrication par la mécanisation. En 1867, ils se lancent dans l’intégration verticale : tout d’abord, ils louent à Voiron, au bord de la Morge, trois hectares de prairie afin d’y construire une blanchisserie. Puis, à la fin de l’année, ils acquièrent l’ancienne forge Jacolin , à l’autre extrémité de la ville, également au bord de la Morge, au lieu-dit des Gorges, qui comporte plus de cent métiers, capables de tisser dix mille pièces par an. Les patrons de la maison Villard, Castelbon & A. Vial évitent d’immobiliser trop de fonds en obtenant du vendeur, les banquiers Repellin & Roget de Voiron, de ne commencer à payer leur acquisition qu’à partir de l’année 1870, en dix échéances de 5.000 francs chacune. En outre, la même banque leur consent le même jour des facilités de paiement et une ouverture de crédit de 118.000 francs afin de pouvoir construire leur tissage mécanique de toiles. Deux ans plus tard, les trois associés achètent un tissage de toiles à Houplines, dans le Nord 2493 . Cette stratégie de délocalisation d’une partie de la production prend en compte les atouts industriels du Nord de la France : vers 1880, cette région assure les trois quarts de la production française de toiles de lin et de chanvre 2494 .
En se lançant dans la production de toiles à bon marché, ils peuvent désormais participer aux adjudications des fournitures de l’Etat, de façon compétitive : ils obtiennent ainsi un contrat exceptionnel pour fournir cent mille sacs à l’administration de la manutention militaire de Paris. S’ils ne mécanisent pas leur production, les dirigeants de la maison voironnaise, ne peuvent pas répondre à ce genre d’appel d’offre. Alexis Vial abandonne alors le comptoir d’Armentières pour rejoindre la capitale où il peut suivre aisément l’évolution des diverses adjudications publiques qui se succèdent et qui font leur fortune. En 1882, la société Villard , Castelbon & A. Vial participe aux adjudications de fournitures pour trois ministères, celui de la Guerre, de la Marine et de l’Intérieur. De nouveau, trois ans plus tard, puis en 1893, Villard et ses associés participent à d’autres appels d’offre pour des marchés publics 2495 .
Source : coll. Privée.
Mais les trois associés ne délaissent pas pour autant les marchés traditionnels des toiles de chanvre, c’est-à-dire le Midi de la France. En 1874, Villard part pour Lille avec pour mission d’acquérir une filature. Il fonde à cette fin, au nom de la maison Villard, Castelbon & Vial, une seconde entreprise basée à Lille sous la raison sociale Villard, Rattray & Cie pour exploiter la filature Saint-Michel qu’il vient d’acheter. Comme pour la précédente acquisition industrielle, les associés financent leur opération à crédit, grâce au prêt de 100.000 francs que leur consent Ange-Albert Coevoet, ce qui représente la moitié du prix total. Cependant, la crise des années 1880 fragilise leurs positions financières. Pour surmonter leurs difficultés, en 1883, l’actif de la maison Villard, Castelbon & Vial, évalué alors à quatre millions de francs, est augmenté d’un million de francs supplémentaire, fourni en espèces par un nouvel associé, Eugène Florin, d’Armentières.
En moins d’une quinzaine d’années, les trois associés primitifs sont parvenus à édifier une firme intégrée verticalement avec une maison de commerce à Armentières pour acheter la matière première, une filature de lin à Lille, deux tissages mécaniques de toiles, l’un à Houplines, l’autre à Voiron , et enfin avec une blanchisserie, acquise en 1875 2496 . Grâce à la mécanisation et à la fabrication d’étoffes mélangées de chanvre et de lin, ils offrent désormais à leur clientèle des produits moins chers que les traditionnelles toiles de Voiron. Mais pour financer leur croissance, ils ont recours à l’emprunt, tout en refusant d’ouvrir le capital de leur affaire en la transformant en une société anonyme. Pour coordonner cette organisation, la société comporte trois sièges sociaux, l’un à Voiron, où se trouvent d’ailleurs la comptabilité générale, avec à sa tête Aristide Castelbon , le second à Lille, dans la filature avec à sa tête Alexis Vial , et enfin à Armentières, avec Villard, promu chevalier de la Légion d’Honneur, et Florin, l’un au comptoir et l’autre au tissage. Devant l’éloignement géographique, les associés prévoient de se réunir officiellement, en tête à tête, au moins deux fois par an, au début des mois de février et d’août pour arrêter les comptes et la stratégie. Progressivement, on assiste au glissement du centre de gravité de l’entreprise voironnaise en direction du Nord de la France, grâce à ses délocalisations successives : les associés édifient un empire industriel très rapidement, sans subir les tracas de la construction et de la mise en route d’une usine, sauf à Voiron. Les ouvriers de l’industrie linière du Nord s’avèrent, en outre, moins réticents au travail en usine que ceux de Voiron, qui ont derrière eux une longue tradition d’activité indépendante en chambre. D’ailleurs, vers 1895, l’usine des Gorges, à Voiron, ne tisse plus que 13% du métrage de l’entreprise, contre 87% pour l’usine d’Armentières. La vaste usine des Gorges n’emploie plus alors que cent cinquante personnes, au deux tiers des hommes.
Le tissage des toiles de chanvre disparaît progressivement de Voiron pour se rapprocher des filatures mécaniques, situées dans le Nord de la France. Dans la première moitié du siècle, les négociants voironnais ont raté la mécanisation de la filature, contrairement à leurs confrères nordistes. Ils en paient le prix quelques décennies plus tard.
Ce glissement géographique s’accentue encore lorsque l’unique héritière d’Aristide Castelbon , le seul des associés resté à Voiron , épouse Louis-Joachim-Jacques Becquart, un riche filateur de Tourcoing, délaissant les familles négociantes de Voiron, à moins que ce ne soient elles qui ignorent ce patron iconoclaste à leurs yeux. Tout sépare désormais un Castelbon de ses confrères voironnais : en refusant la mécanisation massive, la fortune de ceux-ci a décliné au fil du siècle. Il apparaît, de prime abord, que les vieilles familles du négoce de toiles – Denantes, Faige-Blanc, Allegret – aient peu de contacts avec Castelbon. Faut-il voir ici une attitude de caste et de classe, hostile à ce patron qui bouscule leurs habitudes et leurs routines industrielles 2497 ?
À son apogée, la firme emploie deux mille personnes. Afin d’écouler sa production de masse, la maison Villard , Castelbon & A. Vial possède deux dépôts à Marseille, l’un destiné au linge de ménage pour les particuliers, l’autre où sont rassemblées les bâches et les voiles pour la Marine et les ports. Pour convaincre ce dernier type de clients d’adopter leurs produits, les dirigeants ont mis en place un système de location de bâches et de voiles. Ils délaissent Beaucaire, le marché traditionnel où s’écoulaient jadis les toiles. En effet, le port marseillais leur ouvre l’accès aux marchés coloniaux africains, à ceux du Levant et d’Amérique 2498 . Au total, entre 1858 et 1889, le chiffre d’affaires cumulé de l’entreprise dépasse les cent millions de francs, grâce à son positionnement sur la production mécanisée en grande série. À la fin du XIXe siècle, le chiffre d’affaires annuel moyen s’établit, bon an, mal an, autour de neuf millions de francs, mais au prix d’une mécanisation poussée. Cependant, cette flamboyante réussite trouve ses limites : le poids de la dette. Les associés doivent se séparer de leur filature lilloise à la fin du siècle. Florin, lui aussi, quitte l’affaire, échaudé par les difficultés financières de l’entreprise et dans laquelle il a englouti au moins un million de francs : en effet, pour restaurer leur trésorerie, les quatre associés acceptent de réduire le capital social de cinq à un million de francs 2499 . D’ailleurs, à sa mort en 1899, Castelbon ne laisse à sa fille unique que 328.000 francs de fortune 2500 .
Michel Cholat , opposant le plus farouche au très conservateur Faige-Blanc, se lance dans la mécanisation du tissage des toiles, après avoir entamé sa carrière professionnelle comme ouvrier tisseur à Voiron , probablement chez son père, Antoine. En effet, celui-ci, sous le Second Empire, se déclare « fabricant de linge de table », c’est-à-dire tisserand propriétaire d’au moins un métier à tisser. Alors qu’il s’impose sur la scène politique locale comme le représentant du petit peuple et des éléments les plus radicaux de la société voironnaise à travers ses diatribes contre Faige-Blanc, il décide de se lancer à son tour dans la mécanisation de l’outil industriel. C’est aussi une façon pour lui de se démarquer un peu plus du monde très fermé que constituent les négociants de toiles. Les vieilles familles négociantes, à l’instar de Faige-Blanc, ont rejeté le tissage mécanique et le travail en usine, préférant conserver un système archaïque qui a largement fait ses preuves à leurs yeux. Le tissage mécanique ne peut signifier, pour eux, qu’un amoindrissement de la qualité de leurs produits.
Peut-être Cholat espère-t-il tirer des avantages politiques de sa réussite commerciale et de sa conversion à la mécanisation ? Pendant l’été 1879, il acquiert dans le quartier de Sermorens une ancienne fabrique, avec le mécanicien Romain Deschaux, l’un pour y installer des métiers mécaniques, l’autre un atelier de construction de métiers à tisser ainsi qu’une fonderie. N’ayant que peu de capitaux, les deux hommes ne paient comptant que 1.543 francs sur les 36.453 francs à régler ; ils obtiennent pour le solde un règlement échelonné sur sept années. Par ses positions radicales au sein du Conseil municipal et ses choix industriels, Cholat s’attire probablement le mépris d’une partie des hommes d’affaires voironnais, dont les négociants en toiles conservateurs. Cependant, moins d’un an après ce premier investissement, le manque de capitaux se faisant cruellement sentir pour remettre la fabrique en état de marche, il sollicite ses confrères pour obtenir un prêt. La maison Denantes consent à lui ouvrir un crédit de 20.000 francs : une telle faveur montre sans doute un changement de comportement chez quelques toiliers. En effet, il semble que les Denantes se décident à recourir de plus en plus à des sous-traitants mécanisés pour tisser leur linge de maison. La somme semble modeste, mais a-t-il besoin de davantage ? Peut-il se le permettre ? Absorbé par la vie politique, soumis au déclin persistant du marché des toiles, l’homme ne résiste pas à la « Grande Dépression » des années 1880 et 1890, et comme son ancien ennemi, Faige-Blanc, il termine sa vie ruiné. À sa mort, en 1893, son affaire vivote, au point que ses deux fils sont mis en liquidation judiciaire dix mois plus tard. Ils doivent vendre leur usine aux enchères en 1899. Ne pouvant rivaliser avec Villard , Castelbon & A. Vial, tant sur le plan financier, que commercial ou industriel, Cholat s’écroule en une dizaine d’années 2501 .
Voir NORTH (D. C.), 1990, p. 20.
ADI, 138M1, Bulletin individuel de dénombrement décennal de l’industrie française en 1860, LEON (P.), 1954a, pp. 581 et 670.
ACV, 2F13, Registres de délibérations de la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Voiron , Séances des 14 octobre 1860 et 20 juillet 1861.
Fabricant de toiles de chanvre, originaire de l’Hérault, Aristide Castelbon débute sa carrière professionnelle comme voyageur de commerce à Voiron où il est signalé en janvier 1858, peut-être au service de la maison Denantes. Il épouse quelques mois plus tard Joséphine Villard, parente de son associé, Joseph Villard. Il décède à Voiron le 14 novembre 1899 en laissant à sa fille unique, Marie-Thérèse-Louise-Joséphine, Veuve d’un filateur du Nord, Becquart, une succession – sous-évaluée – de 328.725 francs. Sa part dans la société est alors évaluée à 275.000 francs.
Jacques-Alexis-François-Louis Vial, appelé aussi Alexis II Vial siège au conseil général de l’Isère entre 1871 et 1874, date à laquelle il est battu par Rémy Gaston. Il épouse en 1865 Antoinette-Félicie Bedoin dont il a trois enfants. L’aîné, Félix-Alexis-François-Victor, (son père lui fait donation à l’occasion de son mariage en 1889 de 132.000 francs et autant à sa fille deux ans plus tard) préfère s’engager et faire carrière dans l’armée plutôt que de reprendre l’affaire familiale, tandis que le bejnamin, Alexis-André s’installe à Paris, dans l’avenue d’Erlanger. Alexis II Vial hérite de la fortune de l’un de ses confrères toiliers, Victor Hulmières. Vial décède à Nice , en villégiature, le 17 mars 1910.
LAMBERT-DANSETTE (J.), 1954.
ADI, 11U416, Tribunal civil de Grenoble, Actes de sociétés des 31 décembre 1858, 9 et 15 janvier 1863, 3E29300, Bail devant Me Bally (Voiron ) le 23 janvier 1867, 3E29131, Vente et ouverture de crédit devant Me Margot (Voiron) le 17 novembre 1867, 9U3153, Justice de paix de Voiron, Acte de société du 22 décembre 1883 et MUZY (J.), 1889, pp. 22-23.
TERRIER (D.), 2007. Dans les années 1880, on dénombre dans la région d’Armentières, huit mille métiers mécaniques, installés dans une cinquantaine de tissages.
ADI, 3E29146, Procuration devant Me Margot (Voiron ) le 2 mars 1874, 3Q43/74, ACP du 2 novembre 1882 (procuration chez le même notaire et le même jour), 3Q43/79, ACP du 21 décembre 1885 (procuration chez le même notaire le 20 décembre), 3Q43/96, ACP du 14 juin 1893 (procuration devant Me Margot le 12 juin).
En 1895, soit plus de vingt ans après avoir acheté cette blanchisserie à Voiron , qu’ils louaient auparavant, les associés de la maison Villard , Castelbon & Vial n’ont payé que la moitié des 160.000 francs de la vente !
À ce sujet, voir THOMSON (J. K. J.), 1982. Dans cette cité du Languedoc, les entrepreneurs adoptent volontiers ce genre d’attitude dans la seconde moitié du XVIIIe siècle envers leurs concurrents, leurs ouvriers... dès lors qu’ils menacent leurs positions.
Leur confrère Scrive-Loyer, de Lille, se contente du marché français. Voir TERRIER (D.), 2007.
ADI, 3E29145, Procuration devant Me Margot le 27 mars 1874, 9U3153, Justice de paix de Voiron , Actes de société des 22 décembre 1883 et 20 avril 1897, 3Q43/79ACP du 23 février 1886 (contrat de mariage devant Me Margot, Voiron, le 13 février), 3Q43/100, ACP du 15 janvier 1895 (prorogation devant Me Margot, le 10 janvier) et 166M4, Rapport ms de grève de novembre 1899.
ADI, 3Q43/280, Mutation par décès de Castelbon , le 10 mai 1900 : dans l’évaluation donnée au fisc, le compte courant du défunt dans la maison Villard, Castelbon & Vial, ne figure pas.
ADI, 3E29287, Contrat de mariage devant Me Bally, 3Q43/66, ACP du 8 juillet 1879 (vente devant Me Bally, à Voiron , le 7 juillet), 3Q43/68, ACP du 8 mars 1880 (ouverture de crédit chez le même notaire le 6 mars), 3Q43/112, ACP du 7 novembre 1899 (Adjudication judiciaire devant Me Treppoz, à Voiron, le 29 octobre), et 3Q43/284, Mutation par décès du 27 septembre 1901.