Le déclin de la filature et du moulinage.

Au début des années 1870, la Fabrique lyonnaise de soieries fait travailler dans le Sud-est de la France six cent quarante-deux filatures, soit plus de vingt mille bassines, et huit cents moulinages de soie, soit trois cent quarante mille tavelles 2547 . La crise séricicole entraîne la disparition des filatures : au milieu des années 1880, elles ne sont plus que trois cent quatre-vingt-cinq en France alors que le moulinage maintient et renforce ses positions.

Pendant les années 1850, les filateurs du Bas-Dauphiné font des efforts de modernisation et d’amélioration de leurs installations, dans l’espoir de conserver de l’activité et la faveur des marchands de soie lyonnais. Henriette Breygnat qui exploite à Vinay une filature depuis les années 1820, fait installer une chaudière et une machine à vapeur pour chauffer ses quarante-deux bassines et donner du mouvement à ses dévidoirs. Auguste de Bézieux, à Cognin, transforme lui aussi sa filature en 1854 : il dispose désormais d’une chaudière pour ses cinquante-deux bassines 2548 . En Isère, en 1860, on dénombre soixante-neuf filatures et moulinages employant environ trois mille deux cents ouvriers, sur mille cent vingt-deux bassines et trente-neuf mille sept cents broches 2549 . Avec la crise, les positions du Bas-Dauphiné se trouvent marginalisées, loin derrière le groupe industriel de la Drôme. La disparition de la filature et du moulinage en Bas-Dauphiné tient en partie à la faiblesse intrinsèque de leur organisation industrielle. En 1843, un moulinage isérois rassemble en moyenne vingt-cinq ouvriers contre trente-six dans la Drôme. Un seul moulinage dépasse alors les cinquante ouvriers derrière ses murs contre vingt-sept dans le département voisin 2550 .

En 1870, il ne reste plus que onze filateurs de cocons en Isère, dont Cuchet à Chatte , Vignal à Saint-Antoine , Desgrand à Saint-Jean-de-Bournay pour ne citer que les plus importants, contre une quarantaine un quart de siècle auparavant, et vingt-cinq moulinages. Ne survivent que les filatures étroitement soutenues par un marchand de soie : Cuchet par Feroldi , Vignal par Arlès-Dufour, Belin par Desgeorges… Dès l’année suivante, Joseph Gleyzal , moulinier en soie à Auberives-en-Royans, doit cesser son activité. Les mauvaises récoltes successives ainsi que la calamités climatiques, comme le gel, en 1876, ont raison de Jules Pey ronnier, un marchand de graines de vers à soie de la Sône . Les gelées tardives de l’année 1876 anéantissent les récoltes de cocons. Jean-Louis-Jules Hébrard et son associée, la veuve Pinet, des mouliniers possédant des fabriques à Cognin et à Têche-et-Beaulieu, réduits au chômage, déposent leur bilan, avec un passif de 120.000 francs contre un actif de 25.000 francs environ 2551 . À la fin de la décennie, il n’y a plus que huit filatures en Isère, dont deux intégrées à un moulinage, avec une moyenne de quarante bassines par établissement. Les départements du Midi et de la Vallée du Rhône ont réussi à mieux préserver leurs positions 2552 .

À partir des années 1860, les filatures françaises, et en particulier celles de l’Isère, souffrent de la forte concurrence que leur livrent les établissements italiens, à la productivité supérieure, avec une meilleure main d’œuvre et une soie de meilleure qualité 2553 . Selon Albert Rondot, la rentabilité des filatures françaises est médiocre. Dans les années 1870, une filature dégage un taux de profit annuel de 5% environ. Ce faible rapport encourage les propriétaires de filatures à les fermer 2554 . La crise séricicole porte donc un coup fatal à l’industrialisation de l’arrondissement de Saint-Marcellin , jadis spécialisé dans la filature et le moulinage. De toute manière, les salaires dérisoires versés par les filateurs à leurs jeunes ouvrières, les détournent d’eux au profit du tissage de la soie. Au milieu du XIXe siècle, une fileuse gagne environ 25 francs par mois, voire moins pour les plus jeunes 2555 . La masse salariale d’une filature représente entre 10 et 15% du chiffre d’affaires pendant les années 1870. C’est peu, mais selon Rondot, une augmentation des salaires de quelques dizaines de centimes suffirait à anéantir les bénéfices d’une filature 2556 .

La crise pousse les propriétaires de filatures à mieux contrôler la matière première qui entre chez eux et le produit qui en sort. Ils possèdent une balance, une éprouvette pour mesurer la grosseur de la soie, un tour à plier les flottes de soie (qui permet aussi de les mesurer) 2557 .

Dès leurs origines, les moulinages de soie du Bas-Dauphiné se caractérisent par leur taille moindre par rapport à leurs homologues ardéchois et drômois. L’apparition de grandes firmes comme H. Palluat & Testenoire 2558 , dont le siège se trouve à Lyon, fragilise davantage la position des moulinages indépendants. Comment Cuchet , puis son gendre Crozel, ou Vignal peuvent-ils rivaliser avec une telle entreprise alignant mille deux cents bassines dans ses filatures françaises, italiennes, espagnoles et syriennes, et soixante-cinq mille tavelles dans ses trois moulinages français, soit au total plus de trois mille ouvriers 2559  ? La maison Palluat & Testenoire offre un outil industriel puissant, très bien organisé avec des capitaux abondants, pour répondre aux attentes des fabricants. À son apogée, cette firme emploie huit mille sept cents ouvriers (en 1885) dans ses douze moulinages et ses dix-neuf filatures, en France et à l’étranger, pour un chiffre d’affaires de vingt cinq millions de francs.

En 1887, la filature et le moulinage de soie ardéchois et drômois emploient respectivement environ quinze mille et quatre mille deux cents personnes, contre plus de vingt-sept mille personnes au début des années 1870 2560 . Cependant, ces quelques données suffisent à relever la spécialisation départementale qui s’est amorcée à partir du Second Empire à l’intérieur de l’espace soyeux. À la fin du XIXe siècle, le tissage de la soie en Bas-Dauphiné rassemble, pour sa part, plus ou moins trente mille personnes.

Au printemps 1856, Cuchet , à peine remis de sa faillite, reprend le chemin des affaires et rachète un moulinage à Chatte pour 15.000 francs, dont 9.000 payés comptants. Son nouvel établissement a pour voisin le moulinage appartenant à un marchand de soie lyonnais, Deprandière & Maurel, lui-même propriétaire de cette seconde fabrique depuis l’année précédente 2561 . Depuis son installation à Chatte, Cuchet a mis ses talents d’industriels au service de ce marchand de soie, puis de son successeur, L. Feroldi & Cie. Négociants en soie et filateurs entretiennent des relations étroites et ambiguës, à tel point qu’il est difficile de savoir lequel commandite l’autre. En effet, Cuchet a déposé plusieurs milliers de francs en compte courant chez son négociant lyonnais. Ce dernier lui procure en retour des ordres pour sa filature et son moulinage.

Lorsque la maison lombarde L. Feroldi prend la suite de la maison Deprandière & Maurel à Lyon, il semble qu’une nouvelle société soit constituée à Chatte afin de poursuivre l’exploitation des deux fabriques, désormais distinctes de la maison lyonnaise de négoce des soies. Romain Deprandière touche la moitié des bénéfices des deux fabriques, exploitées sous la raison sociale Cuchet & Crozel, tandis que Cuchet et son gendre se partagent la seconde moitié. Chaque partenaire touche un loyer pour la location de leur fabrique respective par la société 2562 . La maison L. Feroldi exploite également deux filatures en Italie.

Après les ravages des maladies des vers à soies au milieu du siècle, filateurs et mouliniers ont quasiment déserté le Bas-Dauphiné, car ils éprouvent le plus grand mal à approvisionner leurs fabriques en cocons locaux. Leur présence en Bas-Dauphiné perd de son sens 2563 . Seuls les établissements situés près des grands axes de communication de la vallée du Rhône sont désormais rentables, car ils peuvent facilement recevoir des cocons importés, depuis le port de Marseille et grâce à la voie ferrée du PLM. Mouliniers et filateurs ferment leurs établissements ou font faillite. Au début de l’été 1854, Antoine Comte, un modeste moulinier en soie d’Auberives, est acculé à la faillite en raison d’une insuffisance d’actif. Cet arrêt d’activité passe probablement inaperçu, ce qui n’est pas le cas de celui de Jean-Baptiste Charlot un an plus tard. Ce dernier exploite depuis deux décennies environ un moulinage à Chatte . Les décennies suivantes sont plus terribles pour la profession. Dès 1860, Urbain Cournier et Auguste Ferrouillat, des négociants en soie installés à Saint-Romans, doivent affronter une terrible faillite : leur passif s’élève à 517.000 francs environ contre un actif de 201.000 francs. Quincieux, un marchand de soie d’Iseron, dans les mois qui suivent, est à son tour emporté dans la tourmente. Le sort de la filature (trente-huit bassines) et du moulinage de Giraudet, à Chatte, est à peine meilleur. À l’automne 1864, celui-ci se résout à s’en séparer après au moins trois décennies d’exploitation. L’ensemble est vendu pour 25.000 francs 2564 . En 1871, c’est au tour de Joseph Gleyzal , un moulinier d’Auberives-en-Royans, d’être emporté dans la tourmente, suivi cinq ans plus tard par ses confrères Jean-Louis-Jules Hébrard et la Veuve Pinet, son associée. Ces derniers exploitent deux établissements, l’un à Cognin et l’autre à Têche-et-Beaulieu, dans l’arrondissement de Saint-Marcellin  : leur passif dépasse 120.000 francs pour un actif de 25.000 francs environ 2565 .

Pour défendre leurs intérêts, notamment contre la poussée des importations, Cuchet et son gendre, Crozel, adhèrent au Syndicat des Filateurs et des Mouliniers français 2566 . D’ailleurs, devant le reflux de la sériciculture, le principal filateur du département, Vignal , n’a d’autre choix que de fermer définitivement sa filature au début des années 1880, la laissant à l’abandon, pour ne conserver que son moulinage. Vignal, puis son fils Louis-Aimé-Albert, ont toutes les peines du monde à préserver l’intégrité de leur moulinage, devant la concurrence des établissements drômois et ardéchois. À la fin du siècle, une partie du second étage et tout le troisième étage de leur moulinage de Saint-Antoine , sont vides de toute activité. C’est sans doute pour cela, que Jules Vignal a poussé ses fils à quitter le textile, à la recherche de meilleures positions. Pour y parvenir, il les inscrit dans les meilleurs établissements scolaires du pays : l’aîné, Henri-Auguste, devient ingénieur-chimiste à Paris, le second, Jules-Paul-Félix, rejoint l’administration publique comme receveur de l’enregistrement dans la Drôme, Léon poursuit des études pour devenir ingénieur des Arts et Manufactures, tandis que le benjamin, Camille-Charles, intègre l’Ecole Normale Supérieure à Paris 2567 . Louis Vignal préfère en 1898 convertir son moulinage de soie en tissage mécanique. Pour cela, il obtient l’appui financier d’une maison lyonnaise, Charmet, Reymond & Cie. Celle-ci accepte de contribuer pour moitié aux frais d’installation de quarante-cinq métiers mécaniques dans l’ancien moulinage de Saint-Antoine, en échange de quoi tous les métiers devront tisser en priorité pour la maison lyonnaise, selon une cote préalablement fixée 2568 .

Les mouliniers ont mieux résisté à la crise, puisqu’ils sont encore vingt-cinq en 1870, représentant un outil industriel de soixante-dix mille broches, mais la disparition des filatures les entraîne dans une spirale descendante peu favorable : en effet, le déclin de la filature iséroise complique fortement l’approvisionnement des moulinages locaux 2569 . Avec la disparition des filatures et des moulinages de l’arrondissement de Saint-Marcellin , on assiste à sa désindustrialisation. À la fin de la décennie, dix-huit moulinages fonctionnent encore en Isère. Mais on relève un net décrochement par rapport à l’Ardèche et à la Drôme 2570 . Le moulinage et la filature sombrent désormais dans la marginalité en Isère.

Au début des années 1880, le Bas-Dauphiné textile se réduit à une mono-industrie, le tissage de soieries. Le coton et le chanvre sont définitivement marginalisés. Quant à la sériciculture, quelques milliers d’éducateurs la pratiquent encore chaque année, surtout dans les cantons les plus ruraux, mais l’enthousiasme n’est plus là. Partout, les plants de mûrier, jadis surnommé l’arbre d’or, sont arrachés et disparaissent du paysage. Sur les bords de l’Isère, on lui préfère le noyer. Les filatures sont abandonnées, tandis que les moulinages sont souvent reconvertis en tissages de soieries.

La nébuleuse toilière, encore très diffuse au milieu du siècle, s’est rapidement contractée sous le Second Empire et dans les années 1870 devant les progrès du tissage à domicile de soieries. Devant la fermeture des marchés, les négociants achètent moins de toiles aux tisserands des campagnes. Les ménages ruraux abandonnent une activité qui ne leur procure plus du travail : les métiers à toiles restent pendant dans de longs mois inactifs, tandis que les fileuses et les tisserands ont toujours besoin de revenus complémentaires. Les autorités locales s’en émeuvent et facilitent l’installation du tissage de soieries dans leurs communes.

Le déclin des industries cotonnière et toilière illustre deux stratégies patronales divergentes. Pour la première, les patrons, en particulier Perrégaux et Brunet-Lecomte, acceptent de se reconvertir et d’abandonner la fibre qui a fait leur fortune au profit de la soie pour pérenniser leurs entreprises. Ils ont su parfaitement s’adapter au contexte économique de l’époque. Debar maintient, en revanche, sa filature et son tissage de coton en activité, malgré la terrible crise des années 1860. Il dispose des fonds nécessaires pour assurer la survie de son établissement industriel de La Grive . Ses héritiers, dont Louis-Emile Perrégaux , se chargent de le transformer.

Les négociants en toiles, au contraire, s’enferment dans un projet passéiste et refusent de prendre en compte l’évolution des marchés. Quelques uns commencent à se fournir en fils auprès des industriels du Nord, mais ils refusent obstinément de mécaniser le tissage et d’immobiliser leurs capitaux dans des fabriques. L’échec des négociants scelle le sort de la vieille nébuleuse toilière. Mais le tissage à domicile ne disparaît pas encore, puisque celui des soieries se répand largement dans les campagnes du Bas-Dauphiné. L’opération la plus audacieuse est mise en place par des jeunes gens n’appartenant pas à ce milieu négociant nostalgique. Un seul Voironnais, Alexis II Vial , s’associe à l’ambitieux projet industriel de Villard et Castelbon . Les autres ne mobilisent ni leurs fonds, ni leurs réseaux pour les imiter. Des projets de mécanisation moins considérables voient le jour, mais leur modestie et la présence de négociants timorés les conduisent rapidement à l’échec. Les négociants en toiles refusent de se reconvertir dans le tissage de soieries, comme a su le faire Louis-Emile Perrégaux à Jallieu . Ils préfèrent camper sur leurs positions. Dès la chute du Second Empire, les négociants perdent leur pouvoir sur la municipalité. La présence temporaire à la tête du conseil municipal, au début des années 1870, du téméraire Achille Jacquemet , qui exploite un tissage mécanique de toiles, ne change rien à la donne. Désormais, les façonniers prennent le contrôle social et économique de Voiron .

Notes
2547.

Exposition Universelle de Vienne, La Fabrique lyonnaise de soieries, son passé, son présent, Lyon, Imprimerie Louis Perrin, 1873, p. 26, CAYEZ (P.), 1980, p. 26, et BAYARD (F.), DUBESSET (M.) et LEQUIN (Y.), « Un monde de la soie, les siècles d’or des Fabriques lyonnaise et stéphanoise (XVIIIe-XIXe siècles) », in LEQUIN (Y.), 1991, pp. 114-115.

2548.

ADI, 120M13/1 et 2, Rapports ms de l’ingénieur des mines les 10 et 13 mai 1856.

2549.

LEON (P.), 1954a, pp. 590-595.

2550.

LEON (P.), 1954a, pp. 677-678.

2551.

ADI, 7U1073, Tribunal civil de Saint-Marcellin , Répertoire des faillites (1837-1881) et LEON (P.), 1954a, p. 597.

2552.

RONDOT (A.), 1883, p. 36. En 1878, on dénombre cent soixante-deux filatures dans le Gard (cinquante-deux bassines par filature), cent quarante et une dans la Drôme (vingt et une), soixante-dix-huit en Ardèche (quarante).

2553.

FEDERICO (G.), 1994, pp. 156 et sq.

2554.

Bulletin des Soies et des Soieries, n°643, le 27 juillet 1889.

2555.

BEAUQUIS (A.), 1910, pp. 93-94.

2556.

Bulletin des Soies et des Soieries, n°643, le 27 juillet 1889.

2557.

ADI, 7U1015, Tribunal civil de Saint-Marcellin , Inventaire ms de la faillite Hébrard -Pinet, le 1er juin 1876.

2558.

VERNEY-CARRON (N.), 1999, CAYEZ (P.) et CHASSAGNE (S.), 2007, pp. 266-268.

2559.

CHABRIERES (A.) et GUINET (J.), 1894, p. 6.

2560.

LEQUIN (Y.), 1977, vol. 1, p. 406. En guise de comparaison, le centre soyeux organisé autour de Côme, en Italie du Nord, emploie plus de quarante-six mille personnes en 1894, surtout dans le tirage et le retordage. En 1890, 85% des métiers à tisser la soie italien se concentrent dans les départements de Côme et de Milan, voir DEWERPE (A.), 1985, pp. 23, 65.

2561.

ADI, 3E25626, Vente devant Me Dorey, à Saint-Marcellin , le 19 avril 1856.

2562.

Loyers de la fabrique Deprandière = 3.500 francs par an et loyers de la fabrique Cuchet = 2.500 francs par an.

2563.

Ce phénomène n’est pas propre au Bas-Dauphiné, mais touche l’ensemble des départements français, y compris le principal foyer séricicole du pays, les Cévennes. Entre 1869 et 1879, un quart des filatures ferme. Voir CLAVAIROLLE (F.), 2003, p. 44.

2564.

ADI, 3Q29/63, ACP du 26 octobre 1864 (adjudication devant Me Dorey, à Saint-Marcellin , le 16 octobre).

2565.

ADI, 7U1073, Tribunal civil de Saint-Marcellin , Répertoire des faillites (1837-1881).

2566.

APAG, Registre de copies de lettres, Lettre ms de Crozel adressée au Président du Syndicat, le 11 janvier 1875.

2567.

ADI, 3Q29/685, Mutation par décès de Jules Vignal le 27 mars 1896.

2568.

ADI, 9U2166, Justice de paix de Saint-Marcellin , Acte de société sous seing privé du 8 juin 1898. Une société commune au capital social de 25.000 francs est fondée à cette occasion, à parts égales. Depuis 1893, Vignal faisait fonctionner son moulinage en association avec un moulinier lyonnais, Emmanuel Chomat.

2569.

ADI, 162M3, Statistiques ms réalisées par le Préfet de l’Isère le 12 mars 1870.

2570.

RONDOT (A.), 1883, p. 36.