La fortune.

Pour Max Weber, l’appât du gain sert de moteur à l’expansion du capitalisme 3581 . La fortune est l’un des critères qui permet de fixer les hiérarchies sociales, avec la naissance, l’environnement social, les capacités 3582 . Reste à savoir comment s’effectue le partage du gain de la production entre fabricants et façonniers. Pour être attractif, un tel partage doit être profitable à l’ensemble des parties en présence, sinon des risques de rupture sont possibles. Le meilleur indicateur, mais peut-être aussi le plus caricatural, demeure le niveau de fortune des fabricants et des façonniers.

D’emblée, il faut préciser que l’estimation de la fortune n’est qu’un indicateur imparfait de réussite sociale, à travers notamment les mutations par décès 3583 . Elle ne résume pas la carrière et la vie d’un individu, mais permet d’un dresser un bilan approximatif à un moment donné. Des éléments de comparaison existent pour le grand patronat, grâce par exemple à l’étude nationale des patrons du Second Empire, ou encore grâce à diverses monographies.

Les données sont rares pour les entrepreneurs de petites et moyennes entreprises. Des cas de fraude, de dissimulation d’actifs ou de sous-estimation, existent car la mutation par décès est une source fiscale 3584 . Ainsi, Théophile I Diederichs laisse en 1901, à sa mort, une fortune de 855.000 francs environ, ce qui n’est pas négligeable pour le groupe social étudié. Pourtant, le déclarant, son fils Frédéric, a estimé la valeur des actions de sa société à leur prix d’émission en 1882 3585  ! Une valorisation plus juste l’aurait sans doute fait entrer dans le cercle des millionnaires. De même, en ne retenant pas l’estimation de la communauté de biens des époux 3586 , mais plutôt la fortune individuelle, nous écartons des millionnaires potentiels comme Séraphin Martin ou Jean-Marie Brun , l’un ayant réussi par mariage, l’autre par son travail. Quant à Joseph I Guinet, la déclaration de succession faite par ses héritiers laisse songeur : il leur laisse moins de 1.000 francs sous la forme de divers objets mobiliers. Il n’est pas fait mention de sa participation dans la construction de l’usine d’Apprieu , ni de fonds déposés dans son entreprise !

En ce qui concerne l’estimation du mobilier garnissant leurs demeures, elle se réduit le plus souvent à quelques centaines de francs, avec certaines sous-évaluations probables comme chez les Pochoy, père et fils, ou chez Alphonse Couturier . L’absence généralisée d’inventaires après décès contribue à entretenir ce trouble, les héritiers se contentant de joindre à la déclaration de mutation un état du mobilier qui n’est pas conservé par le receveur.

Comme on pouvait s’y attendre, les grosses fortunes sont rares chez les façonniers, du fait même de la structure de leurs entreprises (effectifs souvent inférieurs à ceux des tissages de coton de l’Alsace ou de laine dans le Nord ; faiblesse du capital investi et des immobilisations). Les écarts sont importants entre une minorité, au sommet, qui exploite plusieurs centaines de métiers à tisser, et la masse des petits façonniers qui possèdent quelques milliers de francs. Les millionnaires habitent cours Morand, avenue de Noailles ou place Bellecour, à Lyon  : la simple comparaison des fortunes des principaux fabricants lyonnais à celles de leurs façonniers l’atteste. Seulement trois d’entre eux sont millionnaires à leur décès, Michel Brunet-Lecomte (1.650.000 francs), Alphonse Couturier (1.550.000 francs) et surtout Alexandre Pollaud-Dulian , le plus lyonnais de nos façonniers. Même à ce niveau, les fortunes sont modestes si on se réfère au grand patronat nordiste 3587 . La fortune des fabricants lyonnais est supérieure à celle des façonniers, avec pas moins de vingt-neuf millionnaires pour les premiers. Les fabricants lyonnais se rapprochent du profil des hommes d’affaires parisiens. Plus de la moitié des fabricants lyonnais laisse une fortune supérieure à 500.000 francs, contre à peine 10% chez les façonniers. Chez ceux-ci, une moitié laisse moins de 100.000 francs 3588 . En 1911, la fortune moyenne des hommes d’affaires parisiens est d’environ 1.450.000 francs et plus de huit millions pour les administrateurs de sociétés 3589 . Mais près de la moitié (44%) de ces négociants parisiens laisse une fortune inférieure à 200.000 francs. Plus du quart (27,4%) des hommes d’affaires parisiens appartiennent au cercle restreint des millionnaires 3590 .

Les principaux façonniers laissent des fortunes nettement inférieures à celles des principaux fabricants de soieries : un seul façonnier du Second Empire laisse une fortune supérieure au million de francs, Alphonse Couturier . Louis-Emile Perrégaux s’en rapproche : si on intègre la fortune de son épouse, Victorine Morin, le couple Perrégaux rejoint le cercle étroit des millionnaires. Florentin Poncet , à son apogée, disposait d’un patrimoine d’environ deux millions de francs. Sa faillite engloutit tout. Sa veuve et ses petites-filles fournissent un certificat d’indigence à son décès, à la fin du siècle. Tivollier, Favier et Gonnet ont connu le même sort. Une évaluation des fortunes en 1880 les aurait sans doute placés au sommet de la hiérarchie, avec pour les deux premiers des fortunes supérieure au demi-million. Chez les fabricants de soieries du Second Empire, on relève dix-neuf millionnaires. Les principaux façonniers (ayant au moins une centaine de métiers) laissent généralement une fortune inférieure à 500.000 francs. De toute manière, les façonniers n’ont pas intérêt à afficher et à étaler ostensiblement leur fortune, car les fabricants de soieries en déduiraient que leurs tarifs sont trop élevés. Les écarts se réduisent peu pendant la Belle Epoque, les fabricants de soieries ayant toujours des fortunes nettement supérieures.

Tableau 75-Fortunes des principaux façonniers et fabricants de soieries du Second Empire .
Montant
(en milliers de francs 1900)
Façonniers du Second Empire Total Fabricants du Second Empire Total
Plus de 5.000     Bellon, Brosset, Durand 3
De 2.500 à 5.000     Bonnet, Chomer, Montessuy, Peillon, Savoye 5
De 1.000 à 2.500 Al. Couturier 1 A. Baboin, Dufêtre, L. R. Gindre, Giraud, Guinet, Heckel, L. Isaac, Sauzion, Schulz, Teillard 3592 , Vulpilliat 11
De 500 à 1.000 T. I Diederichs, Rabatel, Martin, Perrégaux 4 Boissieu (de) 3593 , Brunet-Lecomte, Dupont, Girodon, Landru, C. Michel, Million, Ponson, Ritton, Ruby, Sevène, S. Vermorel, J. C. Vermorel 13
De 250 à 500 Auger, H. Brunet-Lecomte, C. V. Pochoy, C. Tournier, J. Tournier, A. Veyre, 6 Bouvard, A. Donat, Fortoul, Lamy 4
De 100 à 250 Bertet, Bouvard, A. de Chanay, Aug. Couturier, And. Dévigne, Genin, B. D. Guinet, Heppe, Landru, Vignal 10 Favrot, Marion, Mauvernay, F. Paulmier-Duval, Yéméniz 5
Moins de 100 L. Baratin, Chapuis, F.R. Couturier, J. Couturier, Cuchet, F.A. Faidides, Favier, Gonnet, J. I Guinet, Joly, Malescourt, F. Poncet, Tivollier, 13 Emery, Jandin 2
Inconnu et non communiqué A. Jamet
1 Bardon 1
Total   35   44

Les fabricants de soieries font volontiers figure de parvenus du textile en comparaison des façonniers. Là où ces derniers mettent dix ou vingt ans pour bâtir une entreprise, les fabricants n’hésitent pas à se retirer des affaires sitôt fortune faite 3594 . Sur ce point, les façonniers du Bas-Dauphiné ressemblent aux patrons alsaciens. Joseph Douron , un façonnier voironnais se retire au profit de son fils et de son gendre, à la fin des années 1870. Mais les deux héritiers se séparent rapidement. Aimé-Joseph Douron reste seul et conduit le tissage familial à la faillite en 1885. Il décède quelques années plus tard. Sa veuve fournit un certificat d’indigence à l’administration fiscale. Quant à Joseph Douron, son père, qui pensait finir sa vie en rentier, il doit se contenter d’un maigre capital, son fils ayant tout englouti. La mutation de Joseph Douron, déposée en 1891, s’élève seulement à 9.777,50 francs 3595 .

On retrouve la même fragilité au début du XXe siècle. Les fortunes laissées par certains grands façonniers sont assez médiocres, comme chez Aimé Baratin ou Pierre Mignot .

Tableau 76-Fortunes des principaux façonniers et fabricants de soieries de la Belle Epoque.
Montant
(en milliers de francs 1900)
Façonniers de la Belle Epoque Total Fabricants de la Belle Epoque Total
Plus de 5.000     Jaubert, Permezel 2
De 2.500 à 5.000     H. Baboin, C. Cottin,L. Giraud, Guéneau 4
De 1.000 à 2.500 M. Brunet-Lecomte 1 Atuyer, Bickert C. Gindre, Gourd 4
De 500 à 1.000 Bret,Brun, J. V. Pochoy 3 Chevillard, Dolbeau, Lafute, Paule, Poncet, Pravaz, A. Trapadoux 7
De 250 à 500 H. Michal-Ladichère, G. Veyre 2 Algoud, I. Paulmier-Duval 2
De 100 à 250 Belin, Crozel, Lalechère, Moyroud, M. Poncet 5 Cochaud, Crozier, Devaux, Gillet, Pellet, Richarme 3596 , L. Trapadoux , 7
Moins de 100
A. Baratin, L. Béridot, Berlioz, Bourgeat, Brochay, Bruny, Douron, J.M.J. Faidides, Gillet, J. J. Jamet, M. Jamet, F. Jourdan, J. Jourdan, Mignot, Monin, Nolly (de), Perriot, Tournachon 18 Bonnetain, P. Michel, 2
Inconnu et non communiqué H. Anselme, V. Anselme, Bargillat, A. Béridot, Blachot, E. de Chanay, Clémençon, Clément, Combe, Coulon, Ant. Dévigne, L. Diederichs, T. II Diederichs, Donat, Giraud, J. II Guinet, Langjahr, A. Michal-Ladichère, Ogier, Paillet, Pollaud-Dulian 21 Adam, Araud 3597 , Audibert, Henry, Aug. Isaac, Ogier, Pariset, Tresca 8
Total   50   36

L’apparition des grandes banques de dépôt, comme le Crédit Lyonnais ou la Société Générale, favorise la diversification des fortunes, tant chez les fabricants que chez les façonniers, car ces institutions sont chargées de placer auprès de leurs clients des valeurs mobilières toujours plus nombreuses et leur succès ne se dément pas 3598 .

Grâce à la fortune accumulée, les façonniers pourraient être tentés d’investir dans la terre, valeur refuge par excellence lorsqu’on veut se retirer des affaires. La grande propriété foncière sert aussi à asseoir son autorité sur une communauté. Pourtant, une majorité de façonniers limite ses placements fonciers à la possession d’un domicile et de quelques hectares alentour, mais cela n’assure pas de revenus substantiels, ni un pouvoir incontestable au niveau local. Comme Chiesa, à Santena (Piémont), quelques siècles plus tôt 3599 , les façonniers du Bas-Dauphiné se hissent au sommet de la hiérarchie locale par d’autres voies, notamment par la constitution d’un capital social reposant tantôt sur le prestige, tantôt sur les élections, tantôt sur les liens qu’ils ont tissés avec la communauté, ou bien encore sur des services rendus.

En comparant la fortune des principaux façonniers du Second Empire et de la Belle Epoque à leur décès avec celle laissée par leur père, on compte quarante-quatre cas de réussite pour quinze échecs, et sept laissent des fortunes sensiblement équivalentes (avec une marge de plus ou moins 10%). Dans quinze cas, l’absence d’informations ne permet pas de conclure immédiatement. Il y a une dizaine de cas de réussite éclatante, de véritables self-made-men comme ils pourraient eux-mêmes se décrire. Pour ceux-ci, la comparaison intergénérationnelle des fortunes atteste de leurs parcours sociaux. Tel est le cas d’Alphonse Couturier dont le père ne laisse que quarante misérables francs (sans doute un peu plus). Bargillat , Bouvard, Brun, Genin, Théophile I Diederichs ou les frères Tournier sont dans la même situation, ayant su saisir les opportunités qui se présentaient pour créer leurs entreprises.

En juin 1882, la fortune du couple Diederichs est estimée à 1.400.000 francs environ (1.021.000 francs sans les dettes), dont 90% investis dans l’entreprise familiale, sous la forme d’actions. Sa résidence principale, la « Villa des Lilas » est évaluée à 44.000 francs, dont 36.000 francs pour les murs et le jardin, et 7.750 francs pour le mobilier 3600 . Une vingtaine d’années plus tard, à son décès, 93% de la fortune de Théophile I Diederichs sont investis dans son entreprise : sur les 860.000 francs de biens, 600.000 francs sont placés dans un compte courant et 205.000 francs dans un compte titre. Or en 1900, il a cédé une partie de ses actions à ses fils Théophile II et Charles. En 1911, l’activité commerciale représente entre 52 et 62% des successions des négociants et des industriels lyonnais 3601 .

Comme l’on peut s’y attendre, l’avantage revient en la matière aux fabricants. L’écart entre les niveaux de fortune des fabricants de soieries et celles de leurs façonniers prouve, à première vue, que le partage des profits réalisés par la Fabrique lyonnaise n’est pas équitable. Toutefois, les mises de fonds des fabricants sont nettement supérieures à celles des façonniers 3602 . Ayant peu de capitaux personnels, les façonniers ne peuvent pas alors investir régulièrement et massivement pour se moderniser. En suivant le seul critère de la fortune, on peut même conclure à un déclassement pour ne pas dire une déchéance.

Notes
3581.

WEBER (M.), 1994, p. 11, cité par VAILLANT-GABET (S.), 2006, p. 7.

3582.

DAUMARD (A.), 1983.

3583.

CATY (R.) et RICHARD (E.), 1980.

3584.

DAUMARD (A.), 1957.

3585.

ADI, 3Q4/772, Mutation par décès du 16 décembre 1901.

3586.

SZRAMKIEWICZ (R.), 1974 : SZRAMKIEWICZ, pour son analyse, s’en tient à la fortune du couple.

3587.

BARBIER (F.), 1989, repris dans WORONOFF (D.), 1994, p. 278. Un tiers du patronat nordiste du Second Empire laisse une fortune supérieure au million de francs.

3588.

LEON (P.), 1974, pp. 97-98, 144. En 1911, 5,3% des négociants et des industriels lyonnais laissent une fortune supérieure à 500.000 francs. Leur fortune moyenne (sous le régime de la communauté) est de 313.028 francs.

3589.

DAUMARD (A.), 1973, p. 148 et LEON (P.), 1974.

3590.

CHARLE (C.), 2006, pp. 67-68, 70. Il s’appuie notamment sur les travaux d’Adeline Daumard.

3591.

Sources : mutations par décès.

3592.

Son gendre et héritier à la tête de son importante maison de soieries se trouve être Ernest Pariset , l’un des historiens de la Fabrique lyonnaise. Claude-Mathieu Teillard épouse en 1824 Elisabeth Jannéat, la fille d’un négociant qui apporte en dot plusieurs biens immobiliers. Connaissant un succès grandissant sous le Second Empire, il associe à ses affaires ses deux gendres, Pariset et Paul-Barthélémy Guitton. Teillard a installé une fabrique à Montréal, dans l’Ain, équipée de quarante métiers à tisser, avec un dortoir pour ses ouvrières. À sa mort le 26 janvier 1868, son actif industriel et commercial s’élève à 2.357.072 francs. Il laisse une succession supérieure à trois millions de francs. En 1868, sa veuve et ses gendres créent une nouvelle société dont le capital social est de 800.000 francs, auxquels il faut ajouter 700.000 francs en comptes courants.

3593.

Fabricant de soieries, Joseph-Damase-Henri de Boissieu , dont la famille est originaire de Valence et de Saint-Marcellin , est le fils d’un avoué et d’une parente de Brosset , le président de la Chambre de Commerce de Lyon . Jeune négociant, il épouse en 1850 Françoise-Rosalie Bouvard, la fille de Jean-Gabriel Bouvard, lui aussi fabricant de soieries, à la tête d’une des plus prestigieuses maisons de la place, Mathevon & Bouvard. À l’époque, ses biens se montent à 52.000 francs, alors que son épouse lui apporte 80.000 francs. Il décède à Lyon le 6 décembre 1871 en laissant à ses trois enfants une fortune s’élevant à 539.631 francs. À l’époque il était l’associé principal de la maison de Boissieu & Cochaud .

3594.

FOHLEN (C.), 1956, p. 79, CHAUVEAU (S.), 1994.

3595.

ADI, 3Q43/267, Mutation par décès de Joseph Douron du 20 octobre 1891.

3596.

Fabricant de soieries, Charles Richarme naît en 1833 et décède le 23 mai 1881 à l’âge de quarante-huit ans. Il épouse au printemps 1865 Françoise Sicard, dont il a deux enfants, Edouard-Charles et Marthe-Camille. Lors de son mariage, sa fortune est évaluée à 136.736 francs. En 1864, alors employé de commerce, il devient l’associé de Bonnetain . À son décès, il laisse une succession de 213.091 francs (sa part dans son affaire s’élève à près de 230.000 francs).

3597.

Fabricant de soieries, Marie-Auguste Araud est, comme les Gindre, Bouffier ou Pravaz , originaire de Pont-de-Beauvoisin où il est né le 3 novembre 1851. En 1883, alors associé dans la maison de soieries Araud neveu, Eyraud & Cie, il épouse Blanche-Victorine Rodet, la fille d’un ancien chirurgien major de l’hospice de l’Antiquaille, qui apporte avec elle 110.000 francs, alors que ses propres biens sont estimés à 129.500 francs. Comme de nombreux confrères, il siège comme juge au Tribunal de Commerce de Lyon , puis devient vice-président du Conseil des Prud’hommes de la ville. Il participe en 1889 au Comité pour la défense du marché des soies. En 1890, il est élu trésorier de l’Association de la Fabrique lyonnaise, puis vice-président l’année suivante et enfin président en 1892. Au début du XXe siècle, il se retire des affaires. Il décède à Talloires le 10 septembre 1912 en laissant quatre enfants.

3598.

BOUVIER (J.), 1961, vol. 1, pp. 174-177.

3599.

REVEL (J.), 1989, p. XXIX.

3600.

APJD, Estimation ms, sd [1882] et inventaire après décès du 24 janvier 1883 des biens de Salomé Iltis, épouse de Théophile Diederichs.

3601.

LEON (P.), 1974, p. 285.

3602.

AOKI (M.), 1986 et 1989. Cet auteur démontre que la réussite de la sous-traitance japonaise repose sur un partage des profits mieux répartis entre les différents partenaires, ce qui pousse les sous-traitants à investir en permanence.