Vivre en bourgeois.

L’absence de sources, privées et publiques, rend toute conclusion extrêmement périlleuse. Outre l’absence d’archives privées, il faut noter la carence des archives notariales en la matière : peu d’héritiers de façonniers font procéder à des inventaires après décès. Si à leurs débuts, les façonniers accordent peu d’importance au confort familial, leur comportement change en revanche lorsque leur fortune s’affermit.

Contrairement aux fabricants lyonnais dont les héritiers font quasiment tous réaliser des inventaires après décès par un notaire, les héritiers des façonniers n’ont pas les mêmes pratiques ; ils se contentent de joindre à la déclaration de mutation par décès un état du mobilier qui n’est pas conservé par le receveur de l’enregistrement.

Tableau 77-Mobiliers des principaux façonniers et fabricants lyonnais, d’après les mutations par décès .
Montants (francs 1900) façonniers Fabricants lyonnais
  Noms
Nombre Noms Nombre
Plus de 10.000 francs Auger, Bargillat, L. Béridot, Lalechère, A. Michal-Ladichère, Moyroud, J. Tournier, G. Veyre 8
Algoud, Atuyer, H. Baboin, Bickert, Chevillard, Chomer, Dupont 3661 , L. R. Gindre, Giraud, Guinet, Lafute, Montessuy, J. I. Paulmier-Duval, Permezel, Ruby, Savoye, Teillard, A. Trapadoux , Tresca, 19
De 5.000 à 10.000 francs Belin, Bret, Cuchet, And. Dévigne, Donat, Gillet, J. J. Jamet, H. Michal-Ladichère, Ogier, M. Poncet, Rabatel 11 Brosset, Dufêtre, Favrot, Fortoul, Girodon, Gourd, Lamy 3662 , Paule, Richarme, Schulz, 10
De 2.000 à 5.000 francs A. Baratin, Blachot, Bouvard, Brun, Chapuis, F. R. Couturier, Crozel, Gonnet, Heppe, Joly, F. Jourdan, Martin, Paillet 13 Brunet-Lecomte, L. A. Donat, Dubois, Jandin, Jaubert, Maurel, Michel, Mietton 8
De 1.000 à 2.000 francs V. Anselme, H. Brunet-Lecomte, A. de Chanay, J. Jourdan, Landru, Monin 6 Gillet, Million 2
De 500 francs à 1.000 francs Coulon,J. Couturier, J. I Guinet, J. II Guinet, Mignot, J. V. Pochoy, C. V. Pochoy 7 Devaux, Dolbeau 2
Moins de 500 francs
A. Béridot, Bertet, Aug. Couturier, Al. Couturier, Genin, B. D. Guinet, Perriot, C. Tournier, Vignal 9 Mauvernay ( ?) 1
Total   54   42

On retrouve le clivage entre les façonniers et les fabricants déjà mentionné à propos de leurs fortunes. En général, le mobilier des fabricants de soieries est plus luxueux et plus important que celui des façonniers. Pourtant, l’écart semble plus faible. Il indique la recherche d’un certain confort chez les façonniers.

Chez François-Fleury Cuchet et son gendre Crozel, mouliniers à Chatte , on mène une vie de petits bourgeois de province, tout en conservant des goûts simples proches du milieu campagnard qui les entoure. Catholiques fervents, les différents membres de la famille se rendent à l’église pour suivre la messe confortablement assis sur les trois chaises louées à l’année. En bons catholiques, ils font dire des messes tout au long de l’année. En janvier, on aime se retrouver pour partager des oranges et des papillotes, avec les fameuses pognes des Rois. L’alimentation des Cuchet, très riche en calories, repose sur quelques aliments courants dans les campagnes, mais aussi sur des mets plus recherchés : signe de leur aisance matérielle, ils associent volontiers une grande variété d’aliments. Ils diversifient leurs repas notamment avec de la viande (dinde, gigot, poulet, cervelas, jambon, godiveaux, pâté, bécasse, saucisson, tête de veau, riz de veau, museau et oreille de cochon, boudin, lard, charcuterie, filet de boeuf), parfois préparée pour une recette à base de truffes noires. Les Cuchet-Crozel se nourrissent aussi avec du poisson (morue, brochet, thon, anguille, tonche, hareng), des féculents (pâtes, macaroni, vermicelle, riz), préparés à l’huile d’olive ou au beurre, des fruits (melon, figues, pêches, pomme, cerise), du fromage (tomme, fromage bleu). Quant aux légumes, la cuisinière s’en procure sans doute dans leur jardin. On apprécie énormément chez eux les douceurs telles que les meringues, les biscuits, le sucre, les pâtisseries, le chocolat. Pendant les mois d’hiver, on se délecte d’oranges, pourvoyeuses en vitamines, avec des achats répétés. Les repas sont arrosés pour les adultes par un petit vin de Saint-Hilaire, Condrieu, Mazade ou de Montélimar, voire un vin blanc mousseux probablement du pays. Les dames de la famille semblent en revanche boire plutôt de l’eau minérale venant de Saint-Galmier. Parfois, sans doute les après-midi, Cuchet, son gendre et ses petits-enfants se retrouvent pour boire un verre de sirop d’orgeat en hiver, de chicorée, ou de la bière et de la limonade en été. Plus occasionnellement, on boit du thé ou du cognac. Enfin, avant de se retirer, le soir, Cuchet aime fumer un cigare accompagné d’un verre d’eau-de-vie et surtout de Chartreuse, ses deux péchés mignons puisqu’il se fait livrer six fois par an de la célèbre liqueur des frères Chartreux, et quasiment chaque mois pour les cigares 3663 .

Même si leur entreprise accapare une grande partie de leur temps quotidien, les industriels s’accordent quelques instants de repos pour se livrer à leurs passions. Chez les Diederichs, ce sont les rallyes automobiles qui suscitent le plus leur intérêt au début du XXe siècle, notamment chez Louis. Son frère Charles et son neveu Adrien préfèrent la musique. En 1906, Joseph Mignot fait l’acquisition, à crédit, d’une Peugeot. Michel Brunet-Lecomte a consacré 4.000 francs pour assouvir sa passion pour la numismatique et les médailles, grâce à la lecture d’ouvrages spécialisés. Il n’a pas hésité à rassembler sa collection de pièces dans une vitrine 3664 .

La présence d’une domesticité dépend de la situation de fortune du façonnier. Les listes nominatives de recensement fournissent quelques indications à ce sujet, mais avec quelques imprécisions toutefois, puisque ne sont mentionnés dans le ménage que les serviteurs effectivement domiciliés avec leurs maîtres. Ainsi à Voiron , en 1891, les façonniers les moins importants ou désargentés, comme Jules Monin , Gustave Coulon ou Auguste Cuaz, ne logent aucun domestique chez eux, alors que les Pochoy ont chez eux une cuisinière et deux jeunes femmes de chambre pour servir les six membres de la famille, dans leur appartement de la rue des Fabriques. Claude Ogier a, pour sa part, à demeure, deux jeunes filles chargées de l’entretien de sa maison de la rue du Colombier et de servir sa femme et ses cinq filles. Même Florentin Poncet , dont l’empire industriel s’est brutalement effondré quelques années auparavant, continue à salarier une cuisinière pour lui, sa femme et ses trois petites-filles, dans son appartement de la place du Viaduc, le long de la voie ferrée. Conservant un mode de vie bourgeois, il ne se résout pas totalement à sa déchéance financière. Pourtant, l’immeuble dans lequel il vit, comporte quatre autres ménages. Paradoxalement, ce sont les négociants en toiles qui manifestent le plus grand train de vie, alors que leur activité décline depuis maintenant un demi-siècle, sans doute pour dissimuler leurs difficultés et pour continuer à faire bonne figure dans la bonne société voironnaise, alors que tant de nouveaux riches – les façonniers en soieries – mordent alors la poussière. Même ruiné, Frédéric Faige-Blanc conserve auprès de lui une cuisinière et une femme de chambre. Les deux négociants en toiles les plus riches de la ville, Victor Denantes et Aristide Castelbon , ont trois domestiques à leur service. Ce dernier réside d’ailleurs dans un splendide hôtel particulier qui trône à l’extrémité du Cours Sénozan, l’artère la plus huppée de la ville 3665 .

Joseph-Paulin Paillet aménage et agrandit sa maison de telle sorte de pouvoir y loger avec ses trois fils. Les deux aînés reçoivent le premier et le second étages. Pour que son plus jeune fils ne soit pas lésé, Paillet lui fait construire une aile annexe, plus basse, contre sa maison. Mais les situations de mésentente ou de rivalité fraternelle poussent souvent les fils à s’éloigner : les quatre frères Diederichs habitent dans des maisons bourgeoises différentes, tant ils se détestent. C’est la même situation chez les frères Couturier qui possèdent des maisons à Bévenais , Charavines et au Grand-Lemps .

Figure 59–La maison Paillet à Nivolas .
Figure 59–La maison Paillet à Nivolas .

Source : cliché de l’auteur (2007).

Chez les Gonnet , installés dans une maison bourgeoise à proximité de leur fabrique à Saint-Blaise-du-Buis , règne une ambiance feutrée. Sans être trop vaste, la demeure accueille au rez-de-chaussée, un salon, une salle à manger et une cuisine, et quatre chambres à l’étage. Elevées bourgeoisement, les deux aînées jouent du piano (Pleyel) comme d’ailleurs la petite-fille de Pierre Mignot qui reçoit un piano en 1908, la plupart des meubles sont en noyer, et la vaisselle en porcelaine, mais point de meubles en acajou ou la moindre extravagance. L’inventaire ne mentionne pas d’argenterie, tant et si bien que son évaluation n’excède pas les 1.300 francs 3666 .

Benoît Clemençon, un façonnier installé à Veyrins, étale sa fortune rapide aux yeux de ses voisins et de ses ouvriers : chez lui, on trouve en 1883, un orgue, des chaises cannées, de la vaisselle en porcelaine, des flûtes à champagne, une grande glace à cadre doré… mais point d’argenterie. Avec ses premiers bénéfices, il a d’abord cherché à améliorer le confort de sa famille et à montrer sa réussite industrielle. L’intérieur de Jacques-Eugène Anselme, à La Tour-du-Pin révèle lui aussi l’ascension sociale d’un patron. Le mobilier n’est pas luxueux, mais il dénote la recherche d’un certain confort : chaque lit est associé à une table de nuit et à une descente de lit, il y a des rideaux aux fenêtres, quelques tableaux, trois glaces, une pendule, de la vaisselle en porcelaine et en faïence plutôt qu’en terre cuite, mais aussi des couverts en ruolz. Enfin, Anselme a investi cent cinquante francs dans une montre en or 3667 .

Mais que dire de ces petits façonniers qui ne possèdent qu’une vingtaine ou une quarantaine de métiers à tisser ? Leurs journées se déroulent inlassablement dans leurs ateliers, parfois sur les métiers. Joseph Héraud , un petit façonnier installé aux Avenière, vit dans une petite maison, aux Avenières  : au rez-de-chaussée, il n’y a que trois pièces, la salle à manger, la cuisine et l’évier, tandis qu’à l’étage, deux chambres font face à un petit atelier. Avec quarane-six éléments inventoriés à son décès, on comprend que cet intérieur est modeste : des chaises recouvertes de paille, deux tables en noyer, un buffet en bois blanc, une horloge, deux lits par chambre. Les rares signes d’aisance sont la présence dans sa chambre d’une glace avec son cadre doré, d’un fauteuil en noyer recouvert de velours, d’une garde-robe en noyer et d’une montre en or. Cela ressemble plutôt à l’intérieur d’un petit paysan en cours d’enrichissement 3668 .

Jean-Mathieu Boirivant , qui emploie une vingtaine d’ouvrières à La Bâtie-Montgascon , mène une vie de bourgeois à la campagne, avec un lit en acajou, une voiture bourgeoise, un bureau secrétaire, du mobilier de chambre recouvert de marbre, une pendule en bronze et des pièces de vaisselle en argenterie ou en porcelaine 3669 . Loin de vivre dans l’aisance ou l’opulence des gros façonniers, Antoine Jourdan , qui exploite une quarantaine de métiers à bras à Saint-Victor-de-Morestel , conserve un cadre de vie proche du monde paysan, avec ses trois poules, sa chèvre, ses outils agricoles, un saloir, un lit en bois et un modeste mobilier, dont le seul élément de richesse semble être une pendule 3670 .

En 1890, Joseph-Ferdinand Crescent , marchand de vins en gros de son état, établi au Grand-Lemps , exploite également une activité de tissage. Dans la maison qu’il loue, dans ce petit bourg, il mélange espace privé et espace professionnel. Ainsi, au rez-de-chaussée, dans la pièce voisine de sa cuisine, il a installé le matériel servant à la visite des pièces tissées par des ouvriers en chambre, soit une large banque pour l’inspection des pièces, des balances, un bureau avec des étagères et du petit matériel confié par ses donneurs d’ordres lyonnais (peignes..) ainsi que la matière première. En effet, Crescent possède une cinquantaine de métiers à tisser en bois installés chez l’habitant, tant au Grand-Lemps, que dans les villages voisins de Colombe, Bévenais et La Frette . À l’étage, à côté de sa chambre à coucher, il a installé dans une seconde pièce, trois métiers à tisser, dont deux démontés, ainsi qu’une mécanique à dévider, des remisses et des rouleaux. Enfin, au second niveau de la bâtisse, à côté de la chambre de son domestique, on trouve un atelier de réparation, avec un établi, un pliage et une meule. Lorsqu’il a décidé de devenir façonnier, il investi douze mille francs dans l’achat de matériel de tissage et de préparation 3671 .

L’intérieur de Jean-Baptiste Vallin , un façonnier de La Tour-du-Pin ayant une vingtaine de métiers à bras, ressemble à s’y méprendre à celui d’un petit artisan ou d’un petit paysan : l’inventaire de ses biens privés comporte seulement quinze éléments. Quelques meubles pour la chambre (lit, table de nuit, commode et armoire), un buffet en sapin, des chaises en bois et en paille, deux tables, quelques linges de maison et divers ustensiles de cuisine, mais rien d’extravagant ou de luxueux. Chez lui, Vallin a disposé aussi une partie des instruments professionnels : trois mécaniques à dévider, deux machines à doublage, une à pliage, trois cannetières, des caisses et des corbeilles pour la matière première, l’incontournable balance pour peser la soie et l’étoffe tissée, un bureau et deux banques pour le métrage des soieries. Il a placé dix-neuf métiers à tisser chez des ouvriers en chambre, ainsi que deux autres mécaniques à dévider. Son appartement ne lui suffisant pas pour entreposer tout son matériel (dont six métiers démontés), il doit une louer une remise en ville 3672 .

Ce qui compte, finalement, c’est peut-être l’apparence. Un petit façonnier comme André Mugnier , qui possède au mieux quelques dizaines de métiers à bras en 1860 à Chimilin , soigne sa tenue : sa garde-robe compte trois chapeaux, cinq gilets, quatre pantalons de draps, deux cravates, deux paires de bottes… autant de vêtements qui le distinguent du paysan ou de l’ouvrier 3673 .

Cependant, ces quelques exemples d’affirmation sociale ne peuvent résumer l’existence de tout un groupe. Seuls les plus riches ont les moyens de mener un train de vie somptueux. Cette bourgeoisie textile « est née de peu, elle a continué à voir petit, sans doute parce qu’elle n’avait pas les moyens de faire autrement » 3674 . Les origines modestes de certains patrons, les poussent à conserver des goûts simples leur vie durant. D’autres adoptent volontiers l’aisance matérielle nécessaire à leur nouveau statut social.

Notes
3660.

Nous avons retenu l’estimation du mobilier de la communauté de biens, car, souvent, au décès du premier mourant du couple, les meubles reviennent au survivant.

3661.

Fabricant de soieries, Augustin Dupont est un de ces nombreux hommes d’affaires discrets, laissant peu de traces, malgré une fortune conséquente. Né à Lyon le 19 brumaire an XIV, il est le fils d’un « fabricant d’étoffes ». Il épouse en 1841 Elisabeth Chavanne, dotée par ses parents à hauteur de cinquante mille francs, alors que lui-même dispose déjà d’un capital de 95.000 francs. Il décède le 30 décembre 1879 en laissant à sa fille unique et à son gendre (et associé), Grégoire Blanc, une fortune d’au moins 942.716 francs (près du double si l’on prend la fortune de la communauté)

3662.

Fabricant de soieries, Jean-Antoine Lamy est né en 1819 à Saint-Germain-Lembron, dans le Puy-de-Dôme d’une famille de paysans. En 1844, il devient chef de service dans une maison lyonnaise, Roux & Desfontaines. Puis, Lamy s’associe à François Martin jusqu’en 1860. En 1866, il reprend le fonds de commerce d’une maison prestigieuse, Lemire. Lui aussi, il suit le cursus honorum lyonnais en occupant divers postes éminents : membre du conseil d’administration de l’Ecole supérieure de commerce, président de la Caisse de secours des fabricants de soieries et des marchands de soie, et de l’Assocation de la Fabrique lyonnaise en 1881. Il décède en 1895.

3663.

APAG, Livre de compte “Ménage”, 1861-1870, année 1861.

3664.

ADI, 3Q4/779, Mutation par décès du 16 juin 1904. En 1879, sa collection de médailles n’est assurée que pour 2.000 francs.

3665.

ADI, 133M37, Liste nominative de recensement de la ville de Voiron en 1891.

3666.

ADI, 3E19197, Inventaire après décès devant Me Daniel, à Rives , le 17 février 1885.

3667.

ADI, 3E21361, Inventaire ms devant Me Arnoux, à La Tour-du-Pin , le 5 avril 1875.

3668.

ADI, 3E25773, Inventaire après décès de Joseph Héraud , devant Me Commandeur, aux Avenières , le 10 octobre 1864.

3669.

ADI, 3E28135, Liquidation de la communauté Boirivant devant Me Reynaud, à Corbelin , le 1er juillet 1868 et 3Q18/343, Mutation par décès du 27 janvier 1868, ADR, 46Q138, ACP du 1er février 1868 (vente devant Me Lombard, à Lyon , du 30 janvier 1868).

3670.

ADI, 3E28062, Partage devant Me Descotes, à Corbelin , le 15 septembre 1889, 5U1117, Tribunal de Commerce de Bourgoin , Acte de société sous seing privé du 9 janvier 1860.

3671.

ADI, 5U1197, Tribunal civil de Bourgoin , Dossier de faillite de Crescent , Bilan ms du 25 novembre et inventaire ms du 29 novembre 1890. L’actif de Crescent s’élève alors à 8.400 francs contre un passif de 9.500 francs.

3672.

ADI, 5U1195, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms de la faillite Vallin , du 24 au 27 février 1871.

3673.

ADI, 5U1176, Tribunal civil de Bourgoin , Inventaire ms de la faillite Mugnier les 12 et 13 novembre 1860.

3674.

FOHLEN (C.), 1956, p. 78.