Nombreux sont les façonniers à céder à la tentation du pouvoir, sous toutes ses formes. Pour conforter leur emprise, ils tissent des réseaux locaux de pouvoirs. Grâce à leur réussite professionnelle et sociale, les façonniers font figure de nouveaux « coqs de village », comme jadis le propriétaire terrien. Dominés économiquement par les fabricants lyonnais, ils acquièrent néanmoins un pouvoir au niveau local et finissent par se rapprocher – tout au moins pour les façonniers les plus riches – des groupes dominants.
À Saint-Geoire -en-Valdaine, le siège de conseiller général reste entre les mains de la famille Michal-Ladichère sans discontinuer entre 1870 et 1928. André Michal-Ladichère débute sa carrière de notable local comme trésorier et vice-président de la Société d’Agriculture pratique des Cinq cantons de La Tour-du-Pin entre 1875 et 1888. Il succède à son frère Henri, décédé en 1889, au Conseil général, alors que depuis un an déjà il siège au conseil municipal de sa commune. Il reprend également la fonction de Président de la Société de Secours Mutuels de Saint-Geoire laissée vacante par son frère en 1889. Il a fondé la Société musicale de Saint-Geoire. En 1892, il devient président de la Société d’Agriculture des cantons de Pont-de-Beauvoisin et de Saint-Geoire, pendant six années. Dans cette contrée très rurale, cette charge lui confère un rôle de poids dans le monde agricole, tant pour ses activités politiques que pour la gestion du personnel de ses usines qui recrutent surtout dans les ménages paysans. Ses relations professionnelles avec Théophile I Diederichs ainsi que l’importance de ses affaires, lui assurent un poste au conseil d’administration de la nouvelle Ecole Nationale de Voiron . Enfin, on le retrouve aussi comme suppléant de la justice de paix de son canton. Ce cursus lui a valu d’être promu officier de la Légion d’Honneur en 1900, après avoir été fait chevalier huit ans plus tôt 3733 .
Grands notables républicains du canton, les Michal-Ladichère s’appliquent à renforcer leur clientélisme en attachant différents groupes d’intérêt à leur entreprise de tissage. Eux-mêmes façonniers, ils confient une partie de leurs commissions à d’autres façonniers pendant les années 1880, alors que les ordres sont rares avec la terrible crise que traverse la Fabrique lyonnaise et que la compétition est féroce entre façonniers pour obtenir des commissions. Ces sous-traitants, souvent de moindre importance, sont installés à quelques kilomètres seulement de leurs usines. Cela obéit certainement à une logique économique, mais on ne peut que se montrer surpris devant tant de générosité de la part des Michal-Ladichère. Ils fournissent des ordres à Mignot, à Saint-Bueil , mais aussi à Bellemin, à La Folatière 3734 , et sans doute à d’autres. Bien que située sur le canton voisin de Pont-de-Beauvoisin , il est probable que le tissage Bellemin emploie des ouvriers du canton de Saint-Geoire .
Pour conforter leur prestige et leur emprise locale, André Michal-Ladichère et son neveu Henri II, tentent de susciter en 1907 un capitalisme populaire dans leur canton en ouvrant le capital de leur entreprise à de petits actionnaires du canton de Saint-Geoire . Michal-Ladichère & Cie, une société en commandite par actions, dispose alors d’un fonds social de deux millions de francs 3735 . Grâce à leur notoriété et à leurs relations d’affaires, ils auraient pu se contenter de réunir quelques solides partenaires financiers grenoblois ou lyonnais pour souscrire les 250.000 francs dont ils ont besoin (en fait un million de francs, mais seulement le quart de cette somme est appelé). Au lieu de cela, ils lancent une souscription publique et obtiennent le soutien de cent trente-deux personnes, sans compter les quatre actionnaires fondateurs. Certes, ils n’ont apparemment aucun mal à séduire quelques grands noms de la Fabrique lyonnaise 3736 , (dont leur principal donneur d’ordres à l’époque, Chanay & Pupat, qui souscrit pour vingt actions de cinq cents francs), des membres de la bonne société grenobloise 3737 , des confrères façonniers 3738 et divers industriels isérois 3739 . Mais la moitié des souscripteurs (soixante-huit) sont domiciliés dans la région de Saint-Geoire, qu’ils soient tisseurs, boulangers… Par ce moyen, on peut légitimement penser que les Michal-Ladichère essayent de s’attacher la loyauté et le soutien des habitants de leurs cantons. Devant la montée des forces socialistes, surtout après les grèves de 1905 et 1906, ce moyen leur permet de renforcer les liens qui les unissent à leur clientèle politique et économique.
Victor-Albert Michal-Ladichère, un autre neveu d’André, représente au début du XXe siècle, la famille au conseil d’arrondissement et au conseil général après le retrait d’André. Il préside également le Sou des écoles laïques et la Mutualité scolaire de Saint-Geoire , qu’il a d’ailleurs contribué à fonder. On le retrouve également comme vice-président de la Société d’Agriculture et d’élevage de Saint-Geoire, comme son oncle quelques années plus tôt 3740 . Quant à Henri II Michal-Ladichère, pendant longtemps adjoint au maire de Saint-Geoire, il préside la Société de Crédit agricole 3741 de Saint-Geoire-en-Valdaine, fondée en 1910 3742 . Leur voisin Joseph Mignot , installé à Saint-Bueil , verse son obole annuelle de façon irrégulière à diverses sociétés locales : les Pompiers de Saint-Geoire, la société de secours mutuels de Saint-Geoire, celles de Saint-Bueil et de Charavines ou encore à celles des instituteurs.
Par passion ou par intérêt, les façonniers investissent les sociétés locales en tout genre. À Bourgoin et à Jallieu , un membre du clan Diederichs apparaît dans chacune des sociétés locales. Le chef du clan, Théophile I Diederichs , participe à la société de chasse locale, la Saint-Hubert, comme président honoraire alors que son fils Louis s’occupe de la trésorerie 3743 . On retrouve également Théophile I Diederichs à la Commission de surveillance de la prison de Bourgoin à partir de 1891, au bureau d’administration du collège de Bourgoin à partir de 1886, probablement au titre de sa fonction de maire de Jallieu. Entre 1892 et 1900, il préside la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Bourgoin, puis son fils Charles lui succède jusqu’en 1908 3744 . Le plus souvent, c’est Charles, le directeur des ateliers de construction, qui se charge de ce rôle, car cela doit lui permettre, du moins le pense-t-il, de répondre à ses velléités politiques. Il fonde en 1890 avec son frère cadet Frédéric et son cousin Auguste, la Société vélocipédique de Bourgoin, le Cyclophile bergusien, dont l’un des buts est de « resserrer les liens de bonne confraternité entre ses membres ». Il contrôle également la principale société de gymnastique locale, la Jeune France, installée à Jallieu et l’Union Prévoyante, une société de secours mutuels. Son frère aîné, Théophile II dirige la société de secours mutuels de Ruy, où il possède une propriété champêtre. Charles Diederichs n’hésite d’ailleurs pas à poser entouré des athlètes de la société sur des cartes postales largement diffusées. Ainsi, il asseoit sa notoriété locale 3745 . Vers 1897-1899, Théophile I Diederichs et son fils aîné homonyme financent la construction d’un asile pour convalescents à Jallieu, dans l’enceinte de l’hôpital, en mémoire de leurs défuntes épouses. Depuis 1879 et jusqu’à la seconde moitié du XXe siècle, un Diederichs participe à la commission administrative de l’hôpital de Jallieu. Louis-Emile Perrégaux , puis Auguste Diederichs, dirigent la Caisse d’Epargne de Bourgoin. Louis-Emile Perrégaux préside aussi la Fanfare de Jallieu en 1881 3746 .
Nombreux sont les vélos-clubs fondés par des façonniers en Bas-Dauphiné 3747 : à La Tour-du-Pin , en 1896, on dénombre parmi les membres fondateurs, les cinq grands passementiers de la ville, Contamin , Joyard, Mathian, Revol et Thiot. Aux Abrets , la société du Cycle abrésien est fondée par Jean Bellen , un petit façonnier installé à Chimilin . À Voiron , une seule des cinq sociétés cyclistes de la ville compte parmi ses membres un patron du textile ; il s’agit de Béridot, à la société du Vélo-Touriste voironnais 3748 . Il est difficile ici de faire la part entre les goûts personnels des industriels et leur désir de s’immiscer dans la vie associative locale.
Leur participation à la fondation des sociétés de tir à partir de la fin des années 1870 reflète leur volonté de participer à la revanche et, peut-être, d’encadrer la population. À Bourgoin et Jallieu , une société de tir est fondée par les industriels et négociants les plus éminents des deux cités, les frères Théophile I et Guillaume Diederichs, les frères Jean et Joseph Faidides, le négociant en grains Bonhomme, le président de la société d’Agriculture Joseph Genin, le banquier Dalban… Celle de Voiron , fondée pendant l’été 1880, rassemble là encore la plupart des industriels de la ville, souvent proches des milieux conservateurs et légitimistes 3749 , alors qu’à Bourgoin, leur présence semble moins visible en raison de la place occupée par les Diederichs. À Saint-Jean-de-Bournay , la situation est quelque peu différente, puisque aucun industriel du textile ne participe à la fondation de la société en 1885. Les deux principaux hommes d’affaires de la localité, Belin et Malescourt, ne s’engagent dans la société que trois ans plus tard. Il est vrai, qu’entre-temps, le premier a manifesté ses ambitions politiques. Louis Vignal , l’un des fils de Jules Vignal, propriétaire d’une filature et d’un moulinage à Saint-Antoine , fonde à son tour en 1897 la Société de Tir des Antonins ; il est alors conseiller municipal de sa commune 3750 .
Source : coll. Privée.
Après avoir patiemment construit sa fortune, Aimé Belin adopte un comportement de notable local à partir des années 1880, en cumulant titres et récompenses, qui le mettent en valeur aux yeux de ses concitoyens. Elu maire de Saint-Jean-de-Bournay en 1885, il rejoint sept ans plus tard le conseil d’arrondissement qu’il préside entre 1898 et 1904. Il échoue cependant à se faire élire au conseil général en 1898. Il est également suppléant du juge de paix, dirige le Syndicat de la Gervonde, un organisme chargé de gérer les eaux de la rivière locale, et préside aux destinées des principales sociétés locales, le Sou des écoles laïques et la Fanfare de Saint-Jean-de-Bournay. Sa carrière publique prenant le dessus sur son métier d’industriel, il liquide ses affaires en 1898, après une trentaine d’années d’activité en Bas-Dauphiné 3751 .
À Voiron , après la disparition de la plupart des façonniers pendant la crise économique des années 1880, le patronat local se fait plus discret dans les sociétés locales. Seuls Honoré Bruny , Philippe Blachot et Adrien Béridot multiplient les participations pour conforter leur prestige et leur notoriété. Ils affirment ainsi leur réussite sociale après des débuts modestes, comme ouvriers, le second chez Girodon à Saint-Siméon-de-Bressieux et le troisième dans diverses usines du Bas-Dauphiné. Vers 1902, Léon Béridot, alors constructeur de métiers à tisser, devient directeur du Syndicat de la Morge, un syndicat usinier qui rassemble les principaux utilisateurs des eaux de cette rivière. Jusqu’à son décès en 1936, il préside également la Chambre Consultative des Arts et Manufactures de Voiron et siège au conseil d’administration de la Caisse d’Epargne locale. Promu officier de l’instruction publique, il dirige également la section locale des Pupilles de la Nation 3752 . Honoré Bruny, Lyonnais par son père et Voironnais d’adoption, s’installe à partir des années 1880 à la campagne, à Saint-Blaise où il exploite son propre tissage après avoir quitté ses cousins Pochoy. Il fonde l’Amicale Boule voironnaise, participe à la Chambre consultative des arts et manufactures de Voiron et contribue au développement du Syndicat d’initiative de Charavines 3753 . Blachot préside la société sportive des Excursionnistes Voironnais au début du XXe siècle 3754 .
À Corbelin , Georges Donat , longtemps directeur du tissage Ponson avant de l’acheter à la fin des années 1880, prend progressivement le contrôle de toutes les sociétés locales. Il devient le premier président du Crédit agricole de Corbelin lors de sa fondation en 1911, alors qu’il est maire de la commune et préside les deux sociétés de secours mutuels de la commune 3755 . Par ce maillage étroit de la société villageoise, Donat exerce un contrôle réel sur la population ouvrière, tout en lui évitant des dépenses paternalistes. Grâce à une généreuse politique d’embauche, Donat salarie dans ses ateliers en 1901 deux cent six personnes domiciliées à Corbelin, soit environ dix pour cent de la population totale de la commune. Mais contrairement à certains de ses confrères qui n’hésitent pas à engager des familles ou des fratries entières, Donat préfère disperser ses embauches, avec un, voire deux de ses ouvriers seulement sous un même toit : à cette date, près du quart des ménages de la commune touche au moins un salaire provenant de la maison Donat. Par cette politique salariale, Donat se construit progressivement une clientèle locale qui lui permet d’asseoir son autorité et son prestige local 3756 .
Même un jeune industriel comme Romain Bonvallet , fraîchement installé à Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs en 1898, figure rapidement au conseil municipal de la commune dans les années qui suivent 3757 . De petits façonniers, comme Bouillon à Veyrins, et Dissard , à La Tour-du-Pin , dirigent aussi des sociétés de secours mutuels dans leur commune respective.
Quant aux anciennes élites nobiliaires, elles sont définitivement écartées du champ politique dès les premières années d’existence de la IIIe République. Elles conservent néanmoins quelques positions – fragiles – dans le monde agricole en prenant la tête de quelques sociétés d’agriculture ou de syndicats agricoles 3758 . Pendant plusieurs décennies, les marquis de Virieu ont dominé politiquement les cantons de Virieu et du Grand-Lemps . À la fin du siècle, leur influence dans ces « bourgs pourris » des Terres Froides est en recul devant les progrès du camp républicain. Le liquoriste Félix Bigallet prend rapidement la tête de l’opposition et s’empare du canton de Virieu. Il préside aussi la Société agricole de Virieu. Le marquis de Virieu, bien que maire de la commune éponyme préfère fonder une Société d’Agriculture rivale dans le village voisin d’Oyeu en 1895 et présider la Société agricole de Châbons 3759 .
Plus rarement, les façonniers participent à ce genre de sociétés agricoles. À la fin du siècle, Aimé Belin et Louis-Emile Perrégaux siègent au Conseil départemental d’agriculture de l’Isère comme représentant de leur arrondissement respectif, celui de Vienne et de La Tour-du-Pin . Auguste Mézin , façonnier installé au Grand-Lemps , est trésorier du syndicat agricole de sa commune, tandis que son confrère Romain Bourgeat occupe le fauteuil de vice-président de celui de Nivolas . À Coublevie , près de Voiron , André Brun , propriétaire d’un important tissage, prend la présidence du syndicat agricole de la commune fondé en 1906, alors que son père, Jean-Marie, était vice-président du syndicat agricole du canton de Voiron jusqu’à son décès 3760 .
Les façonniers ne cherchent pas à intégrer le milieu des grands propriétaires fonciers. Ils restent des industriels. Ceux qui se retirent des affaires, le font après une vie de dur labeur au service de leur entreprise en ayant pris soin d’assurer sa pérennité. Les plus modestes investissent dans l’achat d’un lopin de terre près de leur maison.
AN, L1859042, Dossier de Légion d’Honneur d’André Michal-Ladichère .
ADI, 3Q18/134, ACP du 5 août 1886 (partage devant Me Rochas, les 3 et 4 août). Dans la succession de Joseph Bellemin, figure une créance due par Michal-Ladichère.
ADI, 5U368, Justice de Paix de Bourgoin , Acte de société et souscription devant Me Lescot à Grenoble le 26 juin 1907.
A l’occasion de cette souscription, la famille Michal-Ladichère acquiert 379 actions, et leur associé, Boisson, 40, en plus de leurs apports en nature, évalués à un million de francs. Les autres partenaires lyonnais sont : Vve Armandy & Cie (20 actions), Henry Bertrand (15), Franck Brisson (22), Jules Brisson (5), Charles Cornet (20), Eymard, Godon & Trunel (6), la famille Payen (40).
Général Anglès d’Auriac (20 actions), F. Blachier & Cie (10), Casimir Brenier (6), Paul Vidil (20)…
Joseph Cholat , de Pont-de-Beauvoisin (20), Joseph Mignot , de Saint-Bueil (20).
Louis Bruel, papetier à Renage (20), Paul Desarbres, papetier à Charavines (20).
Dictionnaire biographique départemental de l’Isère, dictionnaire biographique et album, Paris , Librairie E. Flammarion, 1907, pp. 667-668.
GUESLIN (A.), 1978.
ADI, 9U370, Justice de paix de Bourgoin , Acte de société du 4 décembre 1910.
ADI, 108M8, Extrait du procès-verbal de l’assemblée générale de la Saint-Hubert le 11 mars 1900.
ROJON (J.), 1996a, p. 113.
ADI, 99M1, Liste ms des membres fondateurs du Cyclophile bergusien, le 29 décembre 1890. Voir sur ce sujet, DEMONET (E.), 1997 et GUILLAUD (S.), 1997.
ADI, 101M1, Liste imprimée et ms des sociétés musicales en 1881.
Voir POYER (A.), 2000.
ADI, 99M1, Liste des noms et professions des membres fondateurs du Vélo-Club de La Tour-du-Pin , sd [1896], Liste des membres du Cycle abrésien, sd [1898], Liste ms des membres du Vélo-Touriste voironnais, sd [1891].
ADI, 98M5, Liste des souscripteurs de la Société de Tir de Voiron , le 23 août 1880. Membres souscripteurs appartenant aux milieux d’affaires du textile : Pochoy, Bertet , Bruny , Favier, Constantin de Chanay, Hector Denantes, Paul Dupont-Ferrier, Victor Guinet, Monin , soit au total 76 actions sur 169. Pour les papetiers : Guérimand, Berthollet de Voiron, Barjon de Moirans , soit 35 actions sur 169. Pour les banquiers : Humbert, Repellin , Fière & Fils, Monnet-Daiguenoire, Victor Margot , soit 6 actions sur 169.
ADI, 98M1, Statuts imprimés de la Société de Tir de Bourgoin -Jallieu , sd [1878], 98M4, Liste ms des membres de la Société cantonale de Tir de Saint-Jean-de-Bournay le 18 décembre 1888, Liste ms des membres fondateurs de la Société de Tir des Antonins, le 8 mai 1897.
Dictionnaire biographique départemental de l’Isère, dictionnaire biographique et album, Paris , Librairie E. Flammarion, 1907, pp. 101-102. Aimé Belin est également officier de l’Instruction publique et a siégé à l’Académie nationale agricole, manufacturière et commerciale de Paris. Il reste maire de Saint-Jean-de-Bournay jusqu’en 1895.
Voir sa notice nécrologique dans Le Petit Dauphinois, le 28 février 1936.
Notice nécrologique dans La Dépêche dauphinoise, le 28 avril 1910.
Annuaire de la ville de Voiron , 1911, p. 22.
ADI, 9U370, Justice de Paix de Bourgoin , Acte de société du 19 février 1911.
ADI, Listes nominatives de recensement de la population de Corbelin , en 1901.
Dictionnaire biographique départemental de l’Isère, dictionnaire biographique et album, Paris , Librairie E. Flammarion, 1907, p. 154.
BRELOT (C.-I.), 1996.
Agriculture dans l’Isère au XIXe siècle, monographie du Conseil départemental d’agriculture et des associations et des syndicats agricoles, Grenoble, Imprimerie Dupont, 1900, pp. 12-25. Un Rivoire de la Batie préside la Société agricole de Nivolas , tandis que le comte de Bellescize celle de Satolas-et-Bonce à la fin du siècle.
ADI, 167M1, Liste imprimée des syndicats, sd [1901], et Etat statistique des syndicats existant au 31 décembre 1906, Agriculture dans l’Isère au XIXe siècle, monographie du Conseil départemental d’agriculture et des associations et des syndicats agricoles, Grenoble, Imprimerie Dupont, 1900, pp. 8 et 20-23.