Université Lumière Lyon 2
Ecole doctorale : Sciences économiques et gestion
Réglementation, gouvernance et performance des services publics de transport collectif urbain
Thèse de doctorat de Sciences économiques
sous la direction d’Alain BONNAFOUS
présentée et soutenue publiquement le 12 novembre 2007
Composition du jury
Claude D’ASPREMONT LYNDEN, professeur à l’université catholique de Louvain
Alain BONNAFOUS, professeur à l’université Lumière Lyon 2
Yves CROZET, professeur à l’université Lumière Lyon 2
Claude MÉNARD, professeur à l’université Paris 1
François GARDES, professeur à l’université Paris 1
Vincent GIARD, professeur à l’université Paris 9

A Danielle et Manon

Contrat de diffusion

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Avant-propos

A mon grand regret, les chercheurs en économie sont parfois perçus comme des idéologues, manipulant une rhétorique hermétique au service d'a priori et de groupes d’intérêt. Mais si l’économiste est probablement d’un cynisme structurel (les ressources sont rares), le choix de ses hypothèses de modélisation 1 n’est contraint que par leurs capacités à être testées par une méthodologie rigoureuse, et par la pertinence des résultats qui en sont déduits.

Pour autant, cette démarche scientifique de recherche de causalités par des raisonnements hypothético-déductifs, s’insère nécessairement dans le cadre d’un programme de recherche. Il est inenvisageable de tester toutes les hypothèses et les méthodes utilisées au cours d’une thèse de doctorat. En outre, il serait pour le moins prétentieux de rejeter le « noyau dur » des hypothèses de la science économique, alors qu’elles font l’objet d’analyses critiques par une importante communauté. Il me semble donc que le positionnement le plus pertinent est celui d’une démarche de type « Popper revisité par Lakatos », visant à identifier ou à discuter certaines conjectures, en ne revenant pas sur les hypothèses de modélisation communément admises.

Sur cette base méthodologique, partagée par la plupart des scientifiques, je me suis engagé dans une recherche sur l’économie des transports collectifs. L’ensemble des questions économiques du secteur n’y sont pas développées. Je me suis principalement interrogé sur le rôle des choix de gouvernance et de réglementation dans la performance des services publics de transport urbain. En revanche, ce travail pourrait être considéré comme étant à l’interface de l’économie et de la gestion, au sens où le transport public urbain est, dans chaque agglomération, presque autant un marché qu’une organisation.

La qualité de la formation doctorale dont j’ai bénéficié doit beaucoup aux échanges, aux conseils et à la confiance que m’ont accordés Alain Bonnafous, Yves Crozet et Luc Baumstark. Des intuitions motivant le début d’une recherche à sa finalisation, leurs compétences et de leurs disponibilités m’ont été précieuses.

Je suis aussi reconnaissant à Anne Yvrande-Billon (chapitres 2 et 3), Bruno Faivre d’Arcier (chapitre 2), Yves Croissant (chapitre 4), et Julien Lévêque (chapitre 3), sans qui ma maîtrise de certains modèles, mon utilisation de certains outils économétriques, ou ma compréhension du secteur étudié auraient été beaucoup plus grossières. Globalement, la dynamique de recherche du LET m'a permis d'accéder à de nombreuses opportunités, et à de nombreux contacts. J'ai appris énormément, bien au-delà des quelques pages qui suivent. Je remercie aussi Bertrand Munier, qui ne s’était pas trompé en me conseillant de travailler avec Alain Bonnafous, ainsi que l’ENS Cachan et le Ministère de l’Education Nationale pour avoir financé cette thèse de doctorat.

Je remercie enfin très chaleureusement Florence Meyer, mon père, ma famille et mes amis, pour m’avoir fait confiance et encouragé.

Notes
1.

« La modélisation est une représentation simplifiée de (ce que l’on croit être) la réalité » (Bonnafous 1989).