Chapitre 3. «Acteurs» éducatifs: les enseignants de soutien éducatif

Il n’est pas tâche facile, entre contraintes imposées par le recul démographique et les restrictions des politiques éducatives, relativement à la baisse de ressources, d’aborder la problématique des enseignants de soutien éducatif dans le monde troublé de l’éducation en général et de l’éducation inclusive en particulier. Les soucis par rapport à la qualité du devoir à accomplir donnent lieu au besoin d’accéder à un poste de travail, ce qui, per si, restreint l’étendue et l’approche de la réflexion à effectuer.

Confontrés à ces questions conjoncturelles bien comme à l’insistance de l’action des gouvernements engagés, moyennant des textes législatifs émanés et la continuation des procédés d’affectation de ressources humaines qui ont pour base la catégorisation médicale des enfants et des jeunes (ce qui naturellement déchaîne des processus de ségrégation), à reculer, à ce sujet, vis-à-vis de conquêtes effectuées en matière éducative, il nous incombe d’alerter et d’encourager la réflexion à l’égard de cet état d’(in)conscience envers lequel, par mégarde (?), nous cheminons.

Nous nous proposons, ainsi, de donner une brève perspective au sujet de la formation et de l’action des professeurs qui travaillent avec des minorités, spécialement des minorités porteuses de déficiences, pour ensuite nous confronter à ce que l’éducation exige de nos jours aux enseignants qui continuent à croire au succès de tous et de chacun, non seulement pour les minorités handicapées, mais pour tous ceux que les hasards de la vie ou du «destin» obligent à vivre et à apprendre dans des milieux qui les déprécient uniquement parce qu’ils sont «différents».

Etant donné que nous croyons que la formation peut aider à construire un profil professionnel qui mène au succès de tous et de chacun, nous nous proposons aussi de tracer ici quelques orientations de base prises en compte dans la formation de ces professionnels de l’éducation.