Chapitre 4. La méthode d’analyse des données

Ayant comme point de départ, l’avis de Leonardo Boff 163 et la nécessaire considération non seulement du matériel à analyser, mais aussi du point de vue comme résultat de la vue d’un point de l’analyseur, avec ses yeux et sa vision du monde, nous nous sommes lancée dans la réalisation de la difficile tâche de l’analyse des données recueillies.

Cette étude intègre une composante quantitative et une composante qualitative, en cherchant à ce que l’une complète l’autre, dans un dialogue interactif entre l’analyse statistique descriptive et une analyse de contenu, dans une recherche de signifié et de compréhension éclairante des questions qui émergent tant des données quantitatives que des données qualitatives.

Il n’est ni facile ni communément accepté (Bogdan & Biklen, 1994; Carmo & Ferreira, 1998) de concilier les deux stratégies, mais d’autres l’ont fait (Mercúrio, 1979;) avec succès (Denzin, 1978; Cronbach et al, 1980; Miles & Hubermann, 1984; Patton, 1990, citados por Carmo & Ferreira, 1998). Selon Paillé et Mucchielli (2003:22), « au sein des travaux actuels qui font appel aux méthodes qualitatives, on va trouver des démarches de mixage de méthodes qualitatives et de méthodes quantitatives ou combinant des opérations numériques et interprétatives selon des variantes multiples». Carmo et Ferreira (1998:183) citent Patton (1990), en affirmant que «une façon de rendre un plan de recherche plus “solide” est de recourir à la triangulation, c’est à dire, à la combinaison de méthodologies dans l’étude des phénomènes ou programmes ».

Notes
163.

Voir l’idée introductrice de cette partie du travail.