Soutien à l’élève, en petit groupe, dans un coin de la salle de cours.

Pour travailler avec un petit groupe, normalement, l’enseignant de soutien éducatif arrive dans la salle de classe et, avec l’accord de l’enseignante de la classe, forme un petit groupe de volontaires et/ou de «désignés» par cette dernière, pour aller travailler avec l’élève avec besoins éducatifs spéciaux, durant une session de travail d’une durée très variable.

Voyons dans le tableau qui suit la distribution des effectifs et des fréquences de la variable «Fréquence du soutien à l’élève, en petit groupe, dans un coin de la salle de cours»:

Tableau 140 - Le soutien à l’élève, en petit groupe, dans un coin de la salle de cours
Tableau 140 - Le soutien à l’élève, en petit groupe, dans un coin de la salle de cours

Il ressort que la modalité jamais est la modalité dominante (66,8%) déclarée par les enseignants qui se distingue significativement des autres (Test d’adéquation α =0,05 ; χ2= 349,83; ddl=3).

Si nous nous intéressons à la modalité agrégée «Presque toujours ou Toujours», nous pouvons projeter la proportion au niveau de la population parente des enseignants de soutien éducatifs de la région académique de Lisbonne. L’estimation par intervalle de confiance à 95% donne un pourcentage compris entre 9,37% et 16,51% à partir de l’échantillon de taille 340.

Pour vérifier l’influence que les variables : «Formation en éducation spéciale, Cours, Domaine de spécialisation, Ancienneté de service en éducation spéciale/ soutien éducatif, Age», nous avons réalisé les croisements nécessaires que nous présentons par les divers tableaux qui vont suivre.

Examinons ce qui se passe dans la conjonction avec la variable «Formation en éducation spéciale»:

Tableau 141 - Formation en éducation spéciale * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe
Tableau 141 - Formation en éducation spéciale * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe

Considérant les réponses obtenues, il existe une différence (7,8%) significative entre ceux qui possèdent une formation spécialisée en éducation spéciale et ceux qui ne possèdent pas ce type de formation, relativement à la variable «soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe». Statistiquement et au seuil de risque d’erreur α = 0.05 (χ2 = 4; ddl=1), on rejette l’hypothèse d’indépendance entre ces deux variables au profit de l’hypothèse alternative de lien.

Examinons ce qui se passe dans la conjonction avec la variable «Cours» à partir du Tableau suivant:

Tableau 142 - Cours * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe
Tableau 142 - Cours * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe

Considérant les réponses obtenues, il n’existe pas une différence significative entre les types de cours suivis relativement à la variable « soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe ». Statistiquement et au seuil de risque d’erreur α = 0.05 (χ2 = 0,2; ddl=2), on ne rejette pas l’hypothèse d’indépendance entre ces deux variables.

Nous retrouvons dans ce tableau la forte concentration de réponses sur la modalité agrégée «jamais ou parfois» représentant plus de 90%.

Si nous projetons cette proportion au niveau de la population parente par une estimation par intervalle de confiance à un niveau de 95%, il ressort, sur la base du sous-échantillon de taille 152 des individus ayant répondu parmi ceux qui ont suivi un cours, que nous pouvons espérer un pourcentage compris entre 86,27% et 95,43% dans la sous-population des enseignants de soutien éducatif de la région Académique de Lisbonne ayant une spécialisation en éducation spéciale.

Examinons ce qui se passe dans la conjonction avec la variable «Domaine de spécialisation»:

Tableau 143 - Domaine de spécialisation * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe
Tableau 143 - Domaine de spécialisation * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe

Considérant les réponses obtenues, il n’existe pas de différence (7,4%) significative entre les domaines de spécialisation relativement à la fréquence du soutien à l’élève, en petit groupe, dans un coin de la salle de classe. Statistiquement et au seuil de risque d’erreur α = 0.05 (χ2 = 0,3; ddl=1), on ne rejette pas l’hypothèse d’indépendance entre ces deux variables.

Examinons ce qui se passe dans la conjonction avec la variable «Ancienneté de service réalisé en éducation spéciale/soutien éducatif».

Tableau 144 - Ancienneté de service * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe
Tableau 144 - Ancienneté de service * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe

Nous retrouvons encore la même structure qui montre une forte concentration sur la modalité agrégée jamais ou parfois (85,3% et 90,6%). Toutefois nous pouvons ajouter que l’écart (5,3%) entre ces deux pourcentages n’est pas statistiquement significatif, au seuil de risque d’erreur α = 0.05 (χ2 = 1,2; ddl=1).

Examinons ce qui se passe dans la conjonction avec la variable «Âge»:

Tableau 145 - Age * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe
Tableau 145 - Age * Le soutien en petit groupe dans un coin de la salle de classe

Nous retrouvons encore la même structure qui montre une forte concentration sur la modalité agrégée jamais ou parfois (83,8% et 88,6%). Toutefois nous pouvons ajouter que l’écart (4,8%) entre ces deux pourcentages n’est pas statistiquement significatif, au seuil de risque d’erreur α = 0.05 (χ2 = 1,4; ddl=1).