3.1. Travailler avec l’élève reconnu avec des besoins éducatifs spéciaux

Travailler directement avec l’élève reconnu avec des besoins éducatifs spéciaux est le grand point saillant de 28,5% de l’information recueillie. Face à ce que disent les enseignants, la résolution de problème passe, en premier lieu, par le travail direct avec l’élève. Il sera opportun de se souvenir ici que tout le processus d’intégration des élèves à l’école était fondé sur le fait que les difficultés de l’individu étaient de sa responsabilité, aussi bien que leur résolution. Le système éducatif, l’école et ses intervenants directs ou indirects se déresponsabilisaient (se déresponsabilisent) de cette situation, étant de la responsabilité de l’individu, de développer des stratégies pour dépasser ses difficultés. L’enseignant de soutien éducatif était là-bas (là) pour l’aider dans cette tâche.

On voit ce qui se passe, en ce moment, en observant le tableau qui suit:

Tableau 229 - Dynamique de l’enseignant de soutien éducatif, en relation avec l’élève reconnu avec des besoins éducatifs spéciaux
Tableau 229 - Dynamique de l’enseignant de soutien éducatif, en relation avec l’élève reconnu avec des besoins éducatifs spéciaux

En considérant l’information émise, on observe que le pourcentage le plus élevé (43,6%) des énoncés, c’est à dire 879 unités sur les 2016 identifiées, relèvent de la dynamique d’intervention avec l’élève. Ces 879 énoncés se répartissent selon deux catégories d’intervention, en faisant un travail direct avec lui (28,5%, c’est à dire 575 unités sur les 2016) pour résoudre ou attaquer ce problème, ou en cherchant les causes de ce problème (15,1% soit 306 unités sur 2016). Ce mise en avant du travail direct avec l’élève est, parfois, dévalorisée, en investissant plus dans le travail indirect, comme le dit Q150: «en relation avec le soutien éducatif je ferai un travail indirect avec Miguel et directement avec l’enseignante pour la planification et l’évaluation/réflexion de la situation».