Travailler avec l’école

Pour donner une réponse adéquate à la situation créée par Miguel, il est nécessaire, selon ces enseignants de soutien éducatif, de travailler au niveau de l’école, en développant des stratégies diversifiées comme le montre le tableau suivant :

Tableau 235 - Travailler avec l’école
Tableau 235 - Travailler avec l’école
Figure 37 - Travailler avec l’école
Figure 37 - Travailler avec l’école

En premier lieu, il est nécessaire d’impliquer tous les intervenants de l’école, car «l’intervention de toutes les personnes est importante» (Q243). Les références retombent principalement sur les enseignants de l’école régulière [ordinaire], comme le dit Q182: «avec les enseignants, tenter de l’intégrer le mieux possible dans le cadre des normes de socialisation de l’école». L’implication des intervenants passe aussi par des membres, partie prenante de la gestion de l’école: conseil exécutif et conseil pédagogique. Le service de psychologie et d’orientation (SPO) est aussi référencé pour le travail avec l’élève dans l’école.

Il est nécessaire, selon ce que disent ces enseignants, que l’école crée une véritable philosophie de l’accueil de la diversité, en faisant «voir aux intervenants du processus comment il peut être bon pour Miguel et pour les autres élèves le fait que lui, différent, fréquente cette école» (Q164), parce que la «plus fondamental est l’attitude de l’école (…) envers les comportements de Miguel» (Q243). «Rechercher la réponse qui soit la meilleure pour répondre à ses besoins» (Q84) «proposer toutes les conditions» (Q254), «trouver des moyens et rechercher des stratégies» (Q319), «bénéficier des techniciens» (Q19) et «amener des spécialistes à l’école » (Q275) sont quelques unes des formes d’action de l’école auxquelles se réfèrent les enseignants car jugées comme importantes pour qu’on puisse affirmer que l’école inclut dans ses priorités l’accueil de la diversité.

Ces enseignants disent vouloir une école avec des activités complémentaires: psychomotricité, éducation physique, "ateliers", thérapies, un système de récompenses pour le meilleur modérateur des conflits, «programmes» socio-affectifs, protocoles avec des entités éducatives, sociales, psychologiques et sanitaire.

Il est aussi très important pour ces enseignants, de créer dans l’école un climat accueillant et sécurisant, avec un environnement structuré (Q102) et structurant (Q79), stimulant (Q79), plus affectif (Q79) et le plus calme possible (Q47, Q48).

Une réponse adéquate aux problèmes passe, selon l’information recueillie, par une analyse de contexte, pour que puisse être questionnée son organisation (Q317) et «savoir comment furent résolus les conflits» (Q329) et, ainsi, «suggérer l’organisation et les réponses les plus efficaces» (Q317). Les enseignants qui répondirent à cette question, veulent que Miguel soit inclus dans les projets de l’école, pour qu’il puisse «se sentir participant actif dans l’école» (Q249) et pour qu’il puisse «s’adapter progressivement à l’école» (Q311).