Travailler avec les pairs de l’élève avec des besoins éducatifs spéciaux

La nécessité/le désir de travailler avec les pairs de l’élève avec des besoins éducatifs spéciaux est explicité dans 2,3% des unités d’analyse du corpus complet (47 sur 2016), comme nous le rappelons dans le tableau ci-après:

Tableau 242 - Travailler avec les pairs de l’élève avec des besoins éducatifs spéciaux
    Fréquence des unités d’analyse
Catégorie Stratégies Effectif Par stratégie
% dans la catégorie
(%/47)
Par catégorie
% dans
l’ensemble
des catégories (%/2016)
Travailler
avec les pairs
de l’élève
avec des besoins éducatifs spéciaux
En promouvant l’interaction avec Miguel 28 59,6%
En impliquant spécifiquement avec Marta 12 25,5%
En travaillant la composante socio-affective 7 14,9%
 
      100% 47 (2.3%)

Promouvoir l’interaction avec Miguel parce que « les enfants aiment bien être aidés par les autres élèves» (Q246) ressort dans 59,6% des unités de cette catégorie (28 unités d’analyse sur les 47 de la catégorie). Ceci peut être fait en «invitant Miguel dans les jeux et en l’aidant dans les tâches» (Q36), «en les incitant à comprendre Miguel dans ses attitudes au moins celles qui sont personnelles» (Q143), en implémentant «un programme de changement de comportements qui engage les autres élèves» (Q298) et les co-responsabilise (Q44). Marta n’est pas oubliée et est appelée à collaborer: «l’élève [Marta] avec laquelle il interagit le plus, pourra être "mise à contribution" en tant que partenaire d’apprentissage» (Q31), à condition qu’«un travail d’intervention pour et avec l’amie soit fait» (Q243, Q258) et à condition de «renforcer le lien avec l’amie particulière» (Q233); «Marta devrait continuer à faire partie de la vie quotidienne de Miguel» (Q305). La composante socio-affective est le domaine à travailler avec les pairs des élèves et avec Miguel et l’une des stratégies possible est d’enseigner «aux enfants à jouer les uns avec les autres» (Q282).

Travailler avec des techniciens spécialisés

Travailler avec des techniciens spécialisés, directement ou leur passer la responsabilité de la conduite du cas est exprimé dans 1,8% de l’information recueillie (38 unités sur les 2016), illustrée par des énoncés du type retranscrit: «Selon mon opinion, Miguel devrait fréquenter une école d’enseignement spécial car l’intégration de l’enfant passe par sa capacité de respecter un minimum de règles et de dominer ses impulsions au niveau du comportement. Dans ce contexte seul des techniciens spécialisés pourront l’aider à avoir, dans le futur, des possibilités de s’intégrer socialement» (Q193 192 ) et «les spécialistes devraient indiquer à l’enseignante de la classe plus qu’à l’enseignante de soutien les mesures qui s’adapteraient le mieux au cas de Miguel» (Q305 193 ).

Tableau 243 - Travailler avec des techniciens spécialisés
Tableau 243 - Travailler avec des techniciens spécialisés

Rechercher ensemble la meilleure réponse représente 71,1% de l’information dans cette catégorie. Celle-ci s’exprime au travers de propos tel que ceux de Q287 : «Il doit y avoir une grande articulation d’efforts entre tous les techniciens intervenants» ou Q241: «Il devient nécessaire de travailler dans un grand partenariat avec les techniciens», pour «rechercher à "solutionner" cette situation» (Q143). Avec les techniciens spécialisés on va aussi chercher à comprendre la problématique (28,9%), comme en témoigne Q143: «tous les techniciens engagés doivent rechercher à comprendre à la situation».

Notes
192.

Enseignante de 60 ans, première fois à avoir un contact avec cette réalité, elle accompagne trois enfants, un avec une paralysie cérébrale, un avec Trissomia 21 et l’autre avec des restes de Asperger.

193.

Enseignante de 28 ans sans formation dans le domaine.