La situation de classe

Si selon l’adage, « ce qui n’est pas enseigné en classe a de fortes chances de ne pas être appris », en revanche, l’affirmation contraire, « ce qui est enseigné est appris », n’est pas toujours vraie.

Nous analysons des données vidéographiques en classe, donc l’influence de l’apprentissage hors classe (Joshua et Félix, 2002) ne peut y prendre une grande place. Elle est cependant partiellement intégrée dans l’étude à travers par exemple l’examen des phases de correction d’activités ou d’exercices réalisées à la maison.

L’obligation de se limiter au savoir en classe découle du fait que cette dernière est, à notre avis, un des lieux privilégiés où le savoir scolaire est proposé aux élèves ; ceux-ci peuvent certes le rencontrer ailleurs (visites de musées, activité culturelle et scientifique, dans les revues de vulgarisation), mais ces « situations sont insuffisantes pour l’apprentissage conceptuel» (Tiberghien et Buty, 2007).