Traitement des données vidéographiques

La caméra numérique permet de stocker directement les images dans des cassettes numériques (min DV) de durée 1 heure 30 minutes environ. En ce qui concerne la caméra analogique, nous devons réutiliser les cassettes de stockage des images (cassette VHF). La transformation de l’image analogique en image numérique se fait au fur et à mesure que nous enregistrons dans la classe 2. A chaque enregistrement, nous procédons à cette digitalisation pour libérer une cassette VHF pour le prochain enregistrement. Ainsi, à la fin de l’enregistrement dans la classe 2, nous disposons de 16 cassettes numériques (mini DV) qui stockent les images issues de la caméra élève (8) et de la caméra professeur (8).

L’enregistrement dans la classe 1 ne nécessite pas cette transformation, car nous avons à notre disposition 2 caméras numériques. Nous disposons de 14 cassettes qui stockent les images issues de la caméra élèves (7) et de la caméra professeur (7).

Par la suite les images et son des 30 cassettes DV sont numérisés et compressés au format MPEG1 (à l’aide d’un logiciel de numérisation) et stockés dans un disque dur.

Nous avons alors procédé à la transcription avec le logiciel Transana. Il faut remarquer que nous réservons le vocable film à un enregistrement d’une séance : ainsi nous parlons de film élève (enregistrement d’une séance avec la caméra élève) ou film professeur (enregistrement d’une séance avec la caméra professeur). Notre option étant d’analyser la pratique de classe en privilégiant la caméra orientée sur l’enseignant, la transcription est faite à partir du film professeur (deux exemples de transcription sont donnés en annexe 7). Cependant, du fait de contraintes techniques qui peuvent se produire (son inaudible, perturbation de l’image) et de la difficulté liée à la durée de stockage des cassettes (inférieures à 2 heures), nous avons recours, le cas échéant, au film élève pour des compléments.

La transcription est faite de la façon suivante : Chaque interlocuteur est identifié, s’il s’agit du professeur qui parle nous avons mis la lettre « P » au début et s’il s’agit d’un élève nous l’identifions par « élève ». La transcription est continue quand un interlocuteur parle, le changement de ligne indique qu’il y a un autre interlocuteur qui prend la parole. Les énoncés et certains gestes indispensables (efface le tableau, reproduit un tableau à colonnes au tableau noir de la classe etc) sont séparés par le caractère « / ». Toutes les séances (7 pour la classe 1 et 8 pour la classe 2) sont transcrites. Les intonations, les pauses et les gestes accompagnant le discours ne sont pas pris en comptes.

Il faut noter que le texte représentant tout ce qui est dit dans la classe est en couleur noire, sans caractère en gras ou en italique. Les gestes indispensables sont en entre parenthèse et en italique. Certaines annotations sont mises en caractère gras (thèmes, phase didactique et organisation de classe), d’autres en italique et soulignées (sous thèmes). A chaque film professeur, nous avons associé une transcription dans laquelle nous faisons un traitement, en utilisant les balises temporelles (ce sont les indications temporelles qui permettent d’insérer dans le texte des repères qui, par leur fonction, intègrent les autres fenêtres du logiciel), au moment de l’analyse des dimensions.