Comparaison entre les deux cartes conceptuelles

Les deux cartes conceptuelles montrent que les programmes préconisent de démarrer avec le concept de travail. A partir de là, chacun des programmes suit un cheminement différent que révéle le type de mise en relation dans les deux cartes conceptuelles. La conservation de l’énergie est demandée à la fin dans les deux programmes avec des différences dans les prescriptions. Celui du Sénégal se limite à la conservation de l’énergie mécanique dans cette partie alors que celui de la France utilise l’énergie dans sa globalité. Les notions de transferts et de changement de formes d’énergie sont beaucoup plus présentes dans le programme français que dans celui du Sénégal. Ceci peut s’interpréter par le fait que l’équivalence entre les types d’énergie est le fil conducteur de l’étude de la conservation de l’énergie dans le programme français. De son côté, celui du Sénégal semble privilégier le stockage de l’énergie par un système et un seul mode de transfert d’énergie (le travail). Ce qui peut expliquer la limitation à la conservation de l’énergie mécanique. L’étude détaillée du travail mécanique dans le programme sénégalais se traduit par la densité de liens autour de ce concept.

Graphique 3. Carte conceptuelle visualisant la relation entre les différents concepts utilisés dans la partie du programme français concernant les phénomènes énergétiques.
Graphique 3. Carte conceptuelle visualisant la relation entre les différents concepts utilisés dans la partie du programme français concernant les phénomènes énergétiques.

La chronologie prescrite dans le programme va de gauche à droite et la relation entre les mondes (objets/événements et théorie/modèles) de bas en haut.