10.1.2. Le soutien social global comme fondement d’une pensée politique

La notion de soutien social est omniprésente dans les préoccupations quotidiennes des personnes en situation de handicap et d’errance. Elle touche pratiquement tous les aspects de leur vie. Cela évoque le besoin en tant que besoin ou désir de sécurité. Il parait si évident que l'on ne se donne pas le plus souvent la peine de s'interroger sur le soutien social. Il est là, il va de soi. Or, les choses les plus évidentes sont celles qui méritent le plus d'être examinées 455 . Aussi, le soutien social nécessite-il d'être examiné dans le quotidien des personnes en situation de handicap et d’errance ? Se pose alors la question de son analyse. Comment faut-il l'appréhender ? Faut-il s'interroger sur la bonne définition, sur le(s) objet(s) référent(s), sur les différents types de soutien, les menaces et les limites ? Faut-il se préoccuper des pratiques et des politiques de soutien social ? Faut-il analyser le soutien social sous son rapport au politique ?

Pendant longtemps sous l'influence de la vision réaliste du monde, la réponse qui emporta l'adhésion quasi totale des politiques sociales a été de concevoir le soutien social comme une question de survie et de lui présupposer une menace existentielle. Il a été essentiellement appréhendé comme ayant trait à la survie physique des personnes vulnérables et en difficulté, notamment les personnes en situation de handicap et d’errance. Comme un faire-valoir potentiel des institutions et des associations. Réduit ainsi à une question de protection et de défense contre la mort immédiate, il fut considéré comme constituant l'objet privilégié des politiques publiques des Etats.

Sous l'emprise de cette approche, les analyses sociopolitiques se sont cantonnées à appréhender le soutien social plus comme un objet empirique que comme un concept. Mais, en général, le soutien social a été considéré comme un objet méritant plus un traitement empirique que réflexif. Ce choix s'explique également par la fusion effectuée par le réalisme entre les notions de soutien social et d’aide sociale. Le soutien social a été considéré comme un dérivé de l’aide publique et privée et a été relégué au statut d'indicateur de succès de l’Etat providence et de la charité des croyants. Privilégiant ainsi la perspective empirique, ces analyses ont cependant négligé une dimension fondamentale du soutien social : sa dimension ontologique et épistémologique.

Le soutien social a trait à l'Etre, à l'existence, à la connaissance, à la relation aux autres êtres humains, à la médiation entre la vie et la mort, à la médiation entre le chaos et l'ordre. La conception du soutien social dérivée de la vision philosophique de la nature humaine et du politique repose en fait sur la tradition métaphysique qui fait de lui le principe déterminant, l'archè de la vie et de la politique moderne. Selon cette tradition, posée de façon axiomatique comme un principe d'auto-préservation, de droit à la vie, à la survie ainsi que comme droit à la vérité, le soutien social est intrinsèquement lié aux droits fondamentaux de la personne humaine.

Si le soutien social doit ainsi constituer le fondement de la pensée politique moderne, la tâche de la pratique politique doit être de soutenir le soutien social par des politiques publiques de redistribution sociale et économique cohérentes et justes. Celles-ci doivent être conçue dans le cadre de l'Etat, sans quoi et en dehors de quoi la communauté est incapable de concevoir le soutien social. Les thèmes de l’exclusion, du désordre, de la précarité, de la pauvreté énoncés dans le discours des politiques ont tendance à fonder l'idée de soutien social et du vivre ensemble. Ils introduisent ainsi la question du doute, de l'incertitude, des inégalités, des injustices et de la survie. Sur le plan de l'analyse, ceci a donné lieu à une remise en cause de l'approche classique. La question qui se posait alors était de savoir si on pouvait continuer à concevoir le soutien social comme une question d’aide sociale. Dès lors, les chercheurs ont commencé à s'interroger sur les objets référents, les types et les dimensions du soutien social. Fallait-il les approfondir, les élargir ?

C'est à Bruchon-Schweitzer que l'on doit une interrogation sur les relations entre soutien social et santé ainsi qu'une tentative de théorisation de la question du soutien social. Cependant, son analyse ne se limitait pas à décrire ce phénomène, mais elle tentait aussi de l'expliquer. Pour ce faire, elle semblait affirmer que l'élargissement du soutien social était le résultat de l'apparition de nouvelles menaces " objectives " contre les citoyens. La question de la signification du soutien social est de nouveau posée depuis l'effort d'élargissement et d'approfondissement de l'agenda des études du soutien social. Pour certains, analyser le sens du soutien social revient à le définir, c'est-à-dire à lui donner une signification condensée dans un énoncé. Pour d'autres, il faut plutôt le conceptualiser, c'est-à-dire lui donner un contenu spécifique plus large et plus complexe, communicable par le langage. Ces deux formes qui ne diffèrent pas quant à la signification du mot, sont au fond des " rites de passage " ou des " rituels de purification " courants dans le champ académique. Elles peuvent donner lieu à des approches différentes pour établir le contenu du soutien social. Présupposant une seule signification, la définition localise la recherche dans un registre particulier.

La conceptualisation explore plus en détail ce qui caractérise une politique de soutien social ainsi que le débat qu'elle engendre. Elle permet au chercheur de partir d'un dénominateur commun pour construire un schéma analytique qui rend plus explicite ce que devrait être une analyse du soutien social. Sans entrer dans le débat définition ou conceptualisation, nous nous proposons d'examiner l'étymologie, la généalogie du terme et les différents types de soutien. L'étymologie attire l'attention sur l'ordre du discours et sur ses termes essentiels en rappelant leur sens véritable. La généalogie s'interroge sur l'entrée du soutien social dans le discours politique et académique. Le soutien social est un terme dual qui signifie non seulement un moyen de libération à l'égard des dangers de la vie, mais aussi un moyen de les contraindre, de les limiter. Puisque le soutien social est engendré par autrui, il nécessite des contre-mesures pour contrôler, contenir, éliminer, neutraliser cette peur de l’autre. Ainsi, tout en nous apprenant à quoi il faut s’en tenir dans les rapports à autrui, il cherche aussi à proscrire, à sanctionner, à punir (en quelque sorte) l’égoïsme qui nous menace. Cette double signification du soutien social existait dans la tradition africaine (et wolof en particulier), où elle était représentée par la figure duale de la famille large et de la vie en communauté. Terme ambigu, le soutien social contient donc à la fois l’idée de droit et de devoir.

Cependant, cette double signification ne relève pas seulement de la mythologie. On la retrouve également de nos jours quand on consulte, par exemples la solidarité en France et l’hospitalité au Sénégal qui attribuent au terme deux types de significations. La première est centrée sur les conditions d'être en sécurité, la seconde a trait aux moyens de le devenir. Ceci pour montrer que le soutien social est lié à de nouveaux thèmes comme la solidarité, l’humanisme, l’hospitalité, le vivre ensemble. Il est, de ce fait, intimement lié à la condition humaine. En analysant ainsi les fondamentaux du terme, on veut montrer que le soutien social ne relève pas d'un fondement stable, mais qu'il trahit sa propre essence en recherchant la stabilité, la certitude, l’intégration des personnes en situation de handicap et d’errance. Au fond, ce qui cause la nécessité ce n'est pas l'idée de la solidarité ou une forme de vie particulière, mais l'(in)sécurité de l'existence elle-même. On pourrait se demander comment on est passé de cette signification ambiguë, voire même incertaine, à une conception essentialiste du soutien social. La réponse nécessite peut-être d'approfondir l'analyse en intégrant d'autres facteurs, tels que la religion, les rapports entre le religieux et le politique, etc.

Si pour nous, il importe de rechercher les origines du soutien social et de s'interroger sur son essence, il s'agit de procéder à un travail de conceptualisation. Il nous faut interroger ce que les personnes en situation de handicap et d’errance entendent par soutien social. Si on considère cette démarche dans son ensemble, on remarque qu’elle aborde la question de deux façons différentes. D’une part, ce qui nous intéresse c’est de forger une nouvelle conception du soutien social pour analyser les préoccupations sécuritaires contemporaines. D'où notre concept de soutien social sécuritaire. Cela se distingue d'une approche qui se focalise sur l'objet référent et propose de s'intéresser au soutien social lui-même, de l'appréhender comme un concept autoréférentiel, de faire une conceptualisation sécurisante du soutien social. Pour cela, nous intégrons une dimension politique à notre analyse et nous nous intéressons à la pratique discursive des personnes en situation de handicap et d’errance. En procédant ainsi, notre objectif est de sortir du piège vraie/fausse nécessité dans lequel on risque de tomber. Nous tentons de montrer que le soutien social ne se réfère pas à une réalité externe, objective, mais qu'elle établit une situation de sécurité par elle-même. Nous allons d'abord examiner sa première approche, montrer les ambiguïtés de celle-ci et analyser ensuite la seconde qui met en avant une dimension discursive.

Depuis la fin de la bipolarité, avec les phénomènes de mondialisation, de transnationalisation, de construction régionale (Europe, Afrique, Asie …) et d'émergence des ethnonationalismes, c'est la société plus que l'Etat qui est menacée. Dorénavant ce seraient plutôt les peurs liées à l'insécurité, aux incivilités, à l'Autre, à l'immigration, à l'invasion, à la perte des valeurs culturelles et des styles de vie etc. qui préoccuperaient les individus. Les attaques xénophobes contre les demandeurs d'asile, la purification ethnique seraient des exemples qui ne feraient que confirmer ces peurs. A nos yeux, pour analyser ces nouveaux enjeux, le concept de sécurité sociétale apparaît comme le concept théorique cohérent et pertinent. Nous développons notre conception de soutien social sécuritaire en nous inspirant des notions initialement introduites par Bruchon-Schweitzer. Reprenant les catégories développées par celle-ci, nous les avons nourris de l’expérience des personnes en situation de handicap et d’errance.

En centrant notre analyse sur le soutien social sécuritaire, nous nous sommes proposés de déplacer l'objet référent du soutien social de l'Etat vers la société et d'élever ce dernier au statut d'objet indépendant. Présentant le soutien social sécuritaire comme la capacité d'une société à persister dans ses caractéristiques essentielles face aux conditions de précarité et de survie d’une couche importante de sa population, en particulier des personnes en situation de handicap et d’errance.

Les approches multiples du Soutien Social
Les approches multiples du Soutien Social

3 perceptions du soutien social 456

Ici, il nous faut indiquer que lorsque nous parlons de la société, il s'agit moins de sa structure, de son organisation que de son identité. Pour nous, la société touche à la notion d'identité, à l'idée que des groupes et des individus se font d'eux-mêmes et qui leur permet de s'identifier comme membres d'une communauté. Les préoccupations sécuritaires contemporaines porteraient alors sur la préservation de l'identité et de la défense de la culture et du vivre ensemble. Ce qu'il est important de souligner ici, c'est qu'en adoptant le concept de soutien social sécuritaire, on transforme l'identité et la culture en un enjeu de société globale. Elles sont présentées comme une question de survie, comme quelque chose à défendre face à un danger, à une menace.

Pourquoi « sécuritaire »? Aussi novateur soit-il, le concept de soutien social sécuritaire présente néanmoins quelques ambiguïtés. D'abord sur le plan de la sémantique, le terme générique « sécuritaire » ne paraît pas très compréhensible.

Il y a aussi une ambiguïté de fond quant à l'objet même du concept. S'agit-il de la sécurité de la société, de la nation, de la communauté, des citoyens, ou des individus ? On ne comprend pas exactement la nature de cet objet référent. On a l'impression que la société et la nation se confondent. La société au lieu d'être appréhendée comme un lieu d'interactions sociales complexes et de conflits, apparaît comme étant confondue avec la nation, acceptée au sens de communauté identitaire, représentant une culture et un mode de vie particuliers qu'il faut absolument protéger.

Quant à l'identité, elle apparaît plutôt comme quelque chose de statique, un donné. Le processus de sa (re)production, de (dé)formation n'est pas exploré.

C'est comme si le soutien social sécuritaire se justifiait en tant qu'atteinte à l'identité, à la dignité et à l’humanité des personnes-cibles. On ne saisit pas très bien l'aspect de la construction de la menace. Nous dirons ici qu'il faut être prudent dans la manipulation de ce concept. S'il est bien utilisé il peut permettre l'analyse des opinions publiques et surtout celles des personnes en situation de handicap et d’errance. Mais pour cela il faut procéder à une analyse socio-anthropologique où il est nécessaire d'identifier les acteurs qui énoncent la sécurisation des thèmes d'identité, de soutien social et de culture. Il faut analyser leur position sociale, les jeux de pouvoir et de domination, les luttes pour imposer une acception légitime de la menace, de la nécessité, etc.

Enfin, en ce qui concerne la distinction entre l'Etat et la société comme objets référents, cette distinction apparaît peu dans les discours et les pratiques des personnes en situation de handicap et d’errance, pas plus que dans ceux des associations et des institutions. Il est difficile de prétendre que le soutien social sécuritaire constitue leur seul objet focal.

Dans ce travail, nous mettons de côté cette distinction entre le soutien social sécuritaire et les autres types de soutien social et nous orientons notre analyse vers la construction discursive de la survie urbaine des personnes en situation de handicap et d’errance. Dorénavant, ce qui nous intéresse c'est l'analyse du processus discursif de sécurisation qui prend comme référence les éléments touchant aux identités et aux situations de survie.

Afin de montrer que le soutien social ne se réfère pas seulement à une réalité externe, objective, mais qu'elle établit une situation de sécurité par elle-même, nous affirmons qu'elle se réalise par le discours. Elle est construite par les caractéristiques propres au discours sécuritaire. C'est par l'acte de discours qu'un problème de soutien devient un problème de sécurité. En faisant ainsi, nous pensons dé-essentialiser le soutien social, c'est-à-dire ne pas le considérer comme quelque chose ou un état qui existe avant le discours. Nous voulons montrer que le soutien social est une pratique autoréférentielle, que sa condition d'existence est constituée par le discours lui-même, et non par une quelconque imposition d'une menace. Prononcer, appeler, dire, annoncer, promettre, jurer, etc., sont ainsi des formes énonciatives constitutives de l'acte.

Ainsi, dans le processus de sécurisation, le soutien social n'est pas intéressant comme signe se référant à un objet concret qui existe déjà, mais c'est son énonciation qui en constitue l'acte. C'est elle qui est la réalité première. Elle produit ou transforme une situation car, selon Pierre Bourdieu, les mots font croire, ils font voir et ils font aussi agir 457 . Aussi, un problème devient un problème de soutien social quand les responsables étatiques (ou un autre acteur) l'appellent ainsi. Ce faisant, ils modifient la nature du problème et élèvent les enjeux en leur conférant un caractère d'urgence et de nécessité. Ceci leur permet de prendre des mesures exceptionnelles.

Contrairement aux néoréalistes, qui ont plutôt tendance à ignorer la dimension politique du soutien social en mettant l'accent sur sa dimension sociale, nous proposons d'analyser le soutien social dans son rapport au politique. Notre objectif n'est pas seulement de remettre en question la définition communément admise du politique, celle qui la lie à l'Etat et la souveraineté ainsi qu'à la conception de l'ordre qui en dérive, mais aussi de s'interroger sur les manières de la repenser dans un monde à la fois globalisé et fragmenté. Le lien entre le soutien social et le politique peut être saisi de deux façons. D'une part, le soutien social est appréhendé comme étant constitutif du politique. De l'autre, il est considéré comme articulant une activité de médiation ainsi que comme une praxis.

Dans le premier cas, il présuppose une menace, un danger ou une inimitié qui devient constitutif du politique. Il définit alors l’action de la communauté politique en la distinguant de celle des individus et des citoyens. Dans le deuxième cas, en séparant la vie de la mort, l'ordre du désordre, et se proposant d'accomplir une médiation entre elles, il définit la place où apparaissent dans l'espace public les acteurs ainsi que les institutions politiques et privées qui pratiquent la médiation au nom de la communauté qu'ils représentent ou dont ils sont les composantes. On peut dire que cet aspect de la question est celui qui est le moins traité. Nous tentons d'analyser les pratiques et les discours des acteurs du soutien social tels que ceux des policiers, des riverains, des restaurateurs, des commerçants, des fonctionnaires, des travailleurs sociaux, des personnes en situation de handicap et d’errance, des associations et des institutions.

Nous appréhendons les personnes en situation de handicap et d’errance au sens de population possédant des caractéristiques communes dont la survie est garantie à l'intérieur d'un territoire délimité. Ces caractéristiques sont souvent décrites en termes de communalité et d'homogénéité qui peuvent être menacées par le différent, l'autre, le désordonné. Critiquant l'aspect universalisant et homogénéisant des personnes en situation de handicap et d’errance, nous avons mis en avant la question de la différence et de la fragmentation.

Le lien entre insécurité, identité, politique et soutien social n'est pas une évidence, il procède d’un caractère paradoxal. En effet, la situation de handicap et d’errance repose sur un soutien social sécuritaire qui se donne idéalement pour tâche d'éliminer celle-ci.

Nous sommes critiques vis-à-vis de l'ordonnancement établi entre Etat, personnes en situation de handicap et d’errance, identité et soutien social. Nous nous interrogeons sur la manière de les analyser dans le cadre changeant de la nouvelle configuration mondiale. Nous remettons en cause la centralité de l'Etat comme le locus de l'action sociale, son exclusivité comme acteur social ainsi que la force normative et pratique de sa pertinence en matière de soutien social. Repenser le soutien social doit revenir à repenser le politique et lui envisager des perspectives autres que la survie.

Ces interrogations touchent fondamentalement à un problème important qu'a soulevé la philosophie politique et morale dans les années quatre vingt. Il s'agit du passage de la conception kantienne du sujet (sujet autonome et universel) à une conception située du sujet, en insistant sur les concepts de différence et de spécificité. Comment considérer les sujets à la fois comme ayant de multiples identités, comme étant différents mais en même temps égaux ? En ce qui concerne le soutien social, comment ne pas reproduire les cercles vicieux et les situations où les personnes en situation de handicap et d’errance font dépendre leur existence sur les politiques publiques et l’Etat ? Ces questions demandent une réflexion qui doit intégrer non seulement une dimension normative mais également pratique.

Le soutien social est comme une question de permettre à l’autre d’ « être » et de se définir librement comme étant structurée malgré la problématique de la vulnérabilité et de la pauvreté. Afin de dépasser une logique de la survie, il faudra plutôt se donner pour objectif le passage d'une conception du changement social en termes de soutien social à une conception en termes de justice sociale. Comment éliminer du soutien social l'idée de l’aide, de la survie ? Dans ce cas, il y lieu de re-penser le soutien social et de l'envisager sous forme de soutien social sécuritaire. Il faut s'interroger sur la fonction anthropologique et politique de ces ambiguïtés et ambivalences. Il faut enfin analyser leurs effets sur les opinions publiques.

Notes
455.

Comme dit Arthur Koestlerdans Le cri d'Archimède : «Découvrir c'est bien souvent dévoiler quelque chose qui a toujours été là, mais que l'habitude cachait à nos regards.»

456.

- La perception de l’Etat comme : acte politique, instrument politique, prolongement des relations politiques ou moyen de réalisation des relations politiques.

- La perception des individus : approche psycho-sociale Bruchon Schweitzer

- La perception par les communautés et les groupes avec : le soutien social religieux et le soutien social authentique (groupe des pairs)

457.

Bourdieu, Pierre. 1986. Le métier de sociologue, Paris, EHESS