II – Evolution de la taille des entreprises et de l’actionnariat

La reprise a été particulièrement forte dans les entreprises privées qui affichent une croissance de la production industrielle de 9,7%. Mais les entreprises d’Etat ont considérablement disparu à partir 1989, soit avant les élections générales en 1993.

La part du secteur privé dans le PIB total est passée de 10% en 1993 à 15,5 % en 2001. Pour ce qui est la production, la part du secteur privé dans l’industrie est passée de 12,7 % en 1993 à 24,4 % en 2004 44 .

Outre l’évolution de la structure de l’actionnariat, il s’est produit un changement fondamental de la taille des entreprises (qui sont bien souvent allés de pair). Dans l’industrie, par exemple, même si on laisse de côté les entreprises de moins de 25 salariés, le nombre des entreprises employant au maximum 50 salariés ont augmenté considérablement, pourtant il y a encore très peu d’entreprises employant plus de 50 salariés. Cette tendance est confirmée par les données relatives à la répartition de l’emploi par taille d’entreprise. En 2004, 42 % des travailleurs étaient employés dans des entreprises de moins de 50 salariés, contre 26 % en 1993 45 .

L’économie est donc engagée dans un processus important d’évolution structurelle qui touche la distribution sectorielle et l’actionnariat.

Notes
44.

MPDF, (2004), « Constraints to the Competitiveness of Cambodia’s Private Sector », Business Issue Bulletin, n° 3, Phnom Penh, Cambodia.

45.

NIS (2004), « Phnom Penh Labour Survey, Second Quarter », Phnom Penh, Cambodge.