b) Nécessité de mettre en figurabilité l’objet groupe 

La blessure narcissique que provoque la participation dans un groupe (sentiment de « je vais disparaître dans la masse ») et les angoisses qui se déclenchent (de fragmentation, de corps démembré, d’anéantissement, de non-assignation…) peuvent se résoudre dans les rêves qui représentent le groupe comme un tout.

Lorsque Pontalis affirme qu’il est nécessaire que le groupe rêve pour qu’il puisse rêver qu’il forme un groupe, il relance la question de l’illusion groupale indispensable pour la formation du groupe comme « objet ».

De ce point de vue, nous pouvons dire que « le rêve de groupe » est un effet groupal semblable à l’illusion groupale au niveau de l’imaginaire.

Le rêve comme l’un des systèmes figuraux aide à figurer le pôle isomorphique du groupe.