II. 3. L'"Inquisiteur" et son "Index".

De toute évidence, J. Gracq apprécie peu l'œuvre de Jean-Paul Sartre. Si la lecture de La Nausée a constitué pour lui une expérience forte dont il se souvient dans sa conférence faite en 1960 à l'École normale supérieure (Pourquoi la littérature respire mal), les termes dans lesquels il rend compte rétrospectivement de cette réception et de l'ensemble de l'œuvre littéraire de Sartre quittent assez vite le ton d'une neutralité prudente, voire méfiante, pour devenir volontiers polémiques et mordants:

‘"Dans cette œuvre incontestablement forte, et même un moment percutante, mais consacrée tout entière à l'expectoration active, immédiate, de la masse du donné sensible, on chercherait en vain un temps de repos, une rémission à l'allergie généralisée, aux phénomènes aigus d'intolérance." 851

Alors que, dans le roman proustien par exemple, l'expression intériorisée de l'expérience et la mise en perspective entre le présent et le passé établissaient une certaine "profondeur de champ" et tendait à présenter la réalité "selon un mode capable de satisfaire l'esprit" 852 , avec Sartre, on assiste à l'exposé brut d'une expérience qui n'est que présente et qui est tout entière dominée et fascinée par la sensation actuelle de l'existence extérieure, laquelle s'impose comme un "donné" immédiat. Loin d'être décrit par J. Gracq en termes neutres, le processus de production extériorisée du récit sartrien apparaît même, dans l'expression "expectoration active", comme l'effet d'un état morbide ou pathologique. Que la formulation doive être prise au sens figuré comme "l'action de dire (avec colère ou mépris)" 853 n'enlève rien à l'acception première du mot qui est médicale et qui sous cet aspect constitue, de toute évidence, le point de départ d'une métaphore filée, laquelle se prolonge à travers le choix de termes spécifiquement médicaux ou symptomatiques relevant du diagnostic ou du traitement thérapeutique: "repos", "rémission", "allergie généralisée", ou encore "phénomènes aigus d'intolérance". Mais J. Gracq ne s'est pas contenté d'assimiler de manière polémique l'écrivain existentialiste à un patient égrotant et souffreteux qui porterait sur l'existence un point de vue négatif, pour ne pas dire amer, point de vue rappelant celui des romanciers naturalistes et de Zola en particulier. Les vrais griefs adressés par J. Gracq au roman existentialiste et aux nombreuses prises de position de Sartre dans le champ littéraire portent plus essentiellement sur la représentation restrictive que celui-ci se fait de la littérature, et sur la place qu'il reconnaît au surréalisme dans la littérature contemporaine.

L'une des premières interventions de Sartre, en tant que critique littéraire, donna lieu à la célèbre polémique avec Mauriac à propos des procédés romanesques utilisés par le romancier. C'est en février 1939 que paraît, dans La Nouvelle Revue Française, l'article titré "M. François Mauriac et la liberté", où Sartre reproche à l'auteur de La Fin de la Nuit d'utiliser un narrateur omniscient tout en ayant opté, de façon générale, pour une focalisation interne:

‘"M. Mauriac trouve même ce va-et-vient si naturel qu'il passe de Thérèse-sujet à Thérèse-objet au cours de la même phrase: «Elle entendit sonner neuf heures. Il fallait gagner un peu de temps encore, car il était trop tôt pour avaler le cachet qui lui assurerait quelques heures de sommeil; non que ce fût dans les habitudes de cette désespérée prudente, mais ce soir elle ne pouvait se refuser ce secours.» Qui juge ainsi Thérèse une«désespérée prudente»? Ce ne peut être elle. Non, c'est M. Mauriac, c'est moi-même: nous avons le dossier Desqueyroux entre les mains et nous rendons notre arrêt." 854

Le propos de Sartre est ici on ne peut plus catégorique: ou bien le romancier opte pour une narration interne, avec les limites de perspective que cela impose au champ de vision, ou bien il choisit le point de vue distancié et renonce, dès lors, à une focalisation limitée. Or, si de telles remarques ne sont pas sans intérêt, leur caractère proprement technique et le ton prescriptif avec lequel Sartre semble imposer aux autres écrivains de respecter la liberté du personnage romanesque ne sont pas du goût de Julien Gracq 855 qui y voit, quant à lui, plutôt le retour de pratiques inquisitoriales avec tout ce que cela implique d'autoritarisme moyenâgeux et d'atteinte à la liberté créative:

‘"Le Manuel de l'Inquisiteur et l'Index figurent dans le matériel de bureau de maint critique encore à la mamelle. Ce qui m'ennuie, pendant que la théologie s'installe, c'est l'impression que j'ai que c'est plutôt la foi qui s'en va." 856

La métaphore transformant le critique existentialiste athée en juge inquisitorial ne manque pas de saveur, d'autant que de tels interdits, à l'occasion de l'attaque de Sartre contre Mauriac, étaient prononcés au nom même de la liberté 857 . Quelques quarante ans plus tard, dans En lisant en écrivant, Gracq revient sur la querelle et note ironiquement:

‘"Je me souviens du temps – si lointain déjà, me semble-t-il – où Sartre faisait triomphalement la leçon à Mauriac: «Voulez-vous que vos personnages vivent? Faites qu'ils soient libres» 858 (sans que personne osât d'ailleurs à l'époque relever cette inconséquence de fort calibre)." 859

En dehors du trait polémique faisant indirectement de Sartre un maître à penser exerçant une emprise quasi terroriste sur les esprits et dans le monde des lettres, l'information importante, dans le passage considéré, c'est la révélation du rapport totalitaire que le romancier, selon la vision de Sartre repensée ironiquement par J. Gracq, doit entretenir avec son personnage. Ce dernier ne saurait jouir, en l'occurrence, que d'une liberté conditionnée par les visées ou le projet propre de l'écrivain. Sans qu'il soit besoin de revenir aux analyses précédentes, il est aisé de constater qu'on retrouve ici la "structure fermée" procédant d'une visée idéologique, celle-là même que Sartre prétendait condamner chez Mauriac 860 . Il paraît difficile de savoir si c'est bien la production du romancier J. Gracq qui a conduit ce même auteur devenu critique à porter un point de vue aussi soupçonneux sur les jugements de J. P. Sartre, ou si ce sont inversement les réflexions critiques élaborées, entre autres, à partir de cette polémique qui ont amené J. Gracq romancier à privilégier des situations romanesques comme celles représentées par Le Rivage des Syrtes ou Un balcon en forêt.Toujours est-il que les deux récits gracquiens qui font l'objet de notre étude paraissent, en dehors de toute polémique, construits sur le refus de cette forme de figement du processus narratif et imaginatif que représente une "liberté" à ce point déterminée par l'instance narrative ou par l'auteur. Une chose est sûre aussi, c'est que, pour l'auteur d'En lisant en écrivant, le rapport entre l'acte d'écriture et celui de la lecture doit être défini comme un processus contigu et continu, ainsi que le signale le choix du titre 861 . Mais la célèbre polémique contre Mauriac ne constitue pas le seul point de discordance entre J. Gracq et Sartre.

On sait l'influence qu'a pu exercer Qu'est-ce que la littérature? sur les réflexions et les itinéraires ultérieurs de la critique moderne. Tandis que Sartre tente d'y définir le mode d'existence du fait littéraire et se questionne sur le sens d'une telle activité, le quatrième et dernier chapitre de l'ouvrage aborde la "Situation de l'écrivain en 1947". Dans ce chapitre, où il analyse la perte d'influence des écrivains du mouvement surréaliste et d'autres auteurs comme Paul Morand ou Drieu la Rochelle, Sartre explique leur marginalisation progressive par des choix politiques ou idéologiques erronés et en vient même à déclarer:"ils n'ont plus rien à dire" 862 , phrase que Julien Gracq ne manque pas de relever comme un "des griefs les plus durs" 863 qui aient pu être prononcés contre le surréalisme. Dans ce même ouvrage, on se souvient que Sartre, tout en développant sa conception d'une littérature de l'engagement 864 , préconise une nouvelle technique romanesque permettant de faire des "romans de situation", forme censément plus adaptée aux circonstances historiques contemporaines:

‘"Puisque nous étions situés, les seuls romans que nous pussions songer à écrire étaient des romans de situation, sans narrateurs internes ni témoins tout-connaissants; bref il nous fallait, si nous voulions rendre compte de notre époque, faire passer la technique romanesque de la mécanique newtonienne à la relativité généralisée [...]." 865

Or cette conception d'une littérature historiquement située et engagée suscite également un accueil plus que sceptique de la part de Julien Gracq qui y voit un rétrécissement de l'ambition littéraire elle-même:

‘"Pour l'écrivain pris dans l'étau d'une situation historique datée qui semble pour Sartre une véritable hantise, le nez collé à l'événement, plus de supercherie du genre «valeurs éternelles», plus de tricherie permise, plus d'espoir de durée et d'universalité, plus d'autre activité possible qu'une sorte de journalisme supérieur [...]. Je ne suis pas pour ma part insensible à ce qu'a de sincèrement honnête et de responsable l'exposé de Sartre dont la vertu est pour moi d'être un dissipateur d'illusions, mais je me demande s'il ne se laisse pas manœuvrer par l'adversaire, et si l'extrême modestie du rôle qu'il assigne à l'écrivain n'est pas une réaction involontaire contre les ambitions démesurées qu'affichait le surréalisme; je me demande si le surréalisme, qui n'habite plus guère en apparence la littérature actuelle, ne continue pas à la hanter sous forme de spectre accusateur; je me demande si, changeant de signe, il n'est pas devenu quelque chose comme la mauvaise conscience de l'écrivain d'aujourd'hui". 866

Par delà la mention, quelque peu rosse, du "nez collé à l'événement" par laquelle l'auteur rappelle la myopie du philosophe, ici assimilée à un manque de largeur de vue, il est à noter que J. Gracq emprunte ici largement au vocabulaire et aux modes de raisonnement utilisés par l'auteur de L'être et le néant pour décrire, entre autres, le concept de "mauvaise foi" 867 . De tels emprunts, que signale, dans le passage en question, le soulignement italique de certains mots familiers aux lecteurs du philosophe, ne font que rendre plus lisible et perceptible la tonalité ironique par laquelle se trouve évoquée la démarche "sincèrement honnête" et "responsable de l'exposé de Sartre". Si l'on suit le raisonnement de J. Gracq, qui adopte la structuration logique et polémique d'un texte philosophique, les choix réducteurs qu'opère le romancier existentialiste et qui tendent à faire de l'écrivain une manière de journaliste excessivement modeste dans ses visions et dans ses visées semblent progressivement échapper à sa propre responsabilité. Ces prétendus choix ne seraient pas, en effet, décidés par lui, mais lui seraient comme dictés "par l'adversaire", n'étant qu'une "réaction involontaire contre les ambitions démesurées qu'affichait le surréalisme". Et, face à l'écrivain d'aujourd'hui, dédaigneux de ce mouvement littéraire, c'est finalement sous les traits d'un "spectre accusateur" évoquant la figure du père d'Hamlet 868 qu'apparaît le surréalisme qui devient sa "mauvaise conscience" en lui rappelant les remords et les ressentiments qu'il ne peut manquer de ressentir "de n'avoir pu se maintenir à la hauteur de ce qu'il proposait" 869 .

Ainsi le choix des antipathies ou des prédilections qu'exprime J. Gracq à l'égard de ses pairs en écriture, à travers ses écrits non-fictionnels ou critiques, ne se trouve dicté, en l'occurrence, ni par le rapport d'antériorité ou de simultanéité, ni par de quelconques connivences de type idéologique. Les préférences marquées qu'il énonce là relèvent plutôt du jugement esthétique et de tels points de vue ne sont pas, pour autant, arbitraires ou infondés. Bien que ces écrits méritent, par leur intérêt propre, une autre attention que celle sollicitée dans ce chapitre 870 , les évaluations ici recensées permettent, cependant, de voir se dessiner une conception du récit parfaitement cohérente. Et si, en matière d'esthétique narrative, quelque chose se trouve répudiée à travers les jugements retenus, c'est bien la vision d'un récit fermé. Mais l'œuvre narrative qu'appelle de ses vœux l'auteur des Lettrines surgit tout aussitôt négativement, et comme en creux, à partir des critiques relatives aux essoufflements ou aux dysfonctionnements constatés dans d'autres oeuvres. Si cet idéal de récit est bien aux antipodes des lourdes réalisations naturalistes d'un Zola, s'il est à l'opposé du roman à thèse barrésien ou autres machineries plus ou moins idéologiques d'un Sartre, il n'est pas non plus très proche des orientations rétrospectives qui gâtent, aux yeux de J. Gracq, l'entreprise proustienne ou des constructions brillantes d'un Gide, si peu habitables, par ailleurs, pour l'imagination du lecteur. Au positif, ce même récit prendrait, comme modèle de phrasé ou de style, la "phrase déferlante" 871 de Breton et le tempo musical de Stendhal plutôt que "l'exigeante parcimonie flaubertienne" 872 , sans "perdre de vue le Nord ordonnateur" et le "magnétisme directeur" 873 des romans que J. Gracq affectionnait, comme la Chartreuse de Stendhal ou Le Grand Meaulnes d'Alain-Fournier. Par ailleurs, sans que n'apparaisse la moindre référence à l'article paru en 1913 dans la Nouvelle Revue Française 874 , le récit idéal qu'impliquent et que profilent tous les jugements critiques de J. Gracq semble correspondre au Roman d'aventure que J. Rivière décrivait ou suggérait, de toute évidence, comme un récit ouvert:"L'aventure, c'est ce qui advient, c'est-à-dire ce qui s'ajoute, ce qui arrive par-dessus le marché, ce qu'on n'attendait pas, ce dont on aurait pu se passer. Un roman d'aventure, c'est le récit d'événements qui ne sont pas contenus les uns dans les autres. À aucun moment on n'y voit le présent sortir tout à fait du passé; à aucun moment le progrès de l'œuvre n'est une déduction." 875 Le modèle de récit qui se dégage de la lecture des écrits non-fictionnels et critiques de J. Gracq semble donc en tout point répondre à une crise du récit traditionnel ou contemporain, que sa structure figée, résultant d'une orientation idéologique, rétrospective ou finaliste, referme sur lui-même. Il reste à vérifier si les choix narratifs opérés par l'auteur correspondent aux vœux exprimés en marge de l'œuvre fictionnelle par le lecteur et le critique littéraire qu'est aussi J. Gracq…

Notes
851.

Gracq (Julien), "Pourquoi la littérature respire mal" (1960), conférence reprise dans Préférences (1961),in Œuvres complètes, I, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1989, p. 873.

852.

Raimond (Michel), Le roman depuis la révolution, Paris, Armand Colin, 1971, p. 209.

853.

Trésor de la langue française, article "Expectoration", Paris, Gallimard/Klincksieck, 1971-1992.

854.

Sartre (Jean-Paul), "M. François Mauriac et la liberté" in La Nouvelle Revue Française n° 305, février 1939, p. 212-232, repris dans Situations I, Paris, Gallimard, 1947, (Critiques littéraires Situations I, coll. Folio/essais p. 40).

855.

Gracq (Julien), Lettrines (1967), in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1995, pp. 174-175: "Ce que le roman a le devoir d'être ou de ne pas être, les éléments où le romancier a le droit de puiser et les points de vue qu'il doit s'interdire, [...] ce sont des questions qui ne m'obsèdent pas. Toutes les techniques sans exception se justifient, sauf en ceci qu'elles se prétendent exclusives des autres. Je m'en tiens modestement, pour ma part, à la revendication de la liberté illimitée (mais parfois, ce n'est pas interdit, fécondée: en art, il n'y a pas de règles, il n'y a que des exemples)."

856.

Gracq (Julien), Lettrines (1967), in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1995, p. 175.

857.

Sartre (Jean-Paul), "M. François Mauriac et la liberté" in La Nouvelle Revue Française n° 305, février 1939, p. 212-232, repris dans Situations I, Paris, Gallimard, 1947, (Critiques littéraires Situations I, coll. Folio/essais p. 45): "Ainsi La Fin de la Nuit, qui, dans la pensée de M. Mauriac, doit être le roman d'une liberté, nous apparaît surtout comme l'histoire d'une servitude".

858.

Ibid. p. 34.

859.

Gracq (Julien), En lisant en écrivant (1980), in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1995, p. 705.

860.

Sartre (Jean-Paul), "M. François Mauriac et la liberté" in La Nouvelle Revue Française n° 305, février 1939, p. 212-232, repris dans Situations I, Paris, Gallimard, 1947, (Critiques littéraires Situations I, coll. Folio/essais p. 42): "Dieu voit le dedans et le dehors, le fond des âmes et les corps, tout l'univers à la fois. De la même façon, M. Mauriac a l'omniscience pour tout ce qui touche à son petit monde; ce qu'il dit sur ses personnages est parole d'Évangile, il les explique, les classe, les condamne sans appel."

861.

On pourra consulter, sur ce point, la communication de Ruth Amossy, "Julien Gracq Questions de lecture (En lisant en écrivant)", dans l'ouvrage collectif Julien Gracq actes du colloque international d'Angers, Presses de l'Université d'Angers, 1982, pp 16-25, ainsi que la "table ronde sur En lisant en écrivant", pp. 460-485.

862.

Sartre (Jean-Paul), Qu'est-ce que la littérature?, Paris, Gallimard, 1948, (coll. Folio/essais p. p. 198): "Tous ont été dupes: la Révolution ne s'est pas faite, le nazisme a été vaincu. […]Tous ont été victimes du désastre de 40: c'est que le moment de l'action était venu et qu'aucun d'eux n'était armé pour elle. Les uns se sont tués, d'autres sont en exil; ceux qui sont revenus sont exilés parmi nous. Ils ont été les annonciateurs de la catastrophe au temps des vaches grasses; au temps des vaches maigres ils n'ont plus rien à dire".

863.

Gracq (Julien), Le Surréalisme et la Littérature contemporaine,in Œuvres complètes, I, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1989, p. 1024.

864.

Sartre (Jean-Paul), Qu'est-ce que la littérature?, Paris, Gallimard, 1948, (coll. Folio/essais p. 72.): "Ainsi de quelque façon que vous y soyez venu, quelles que soient les opinions que vous ayez professées, la littérature vous jette dans la bataille; écrire c'est une certaine façon de vouloir la liberté; si vous avez commencé, de gré ou de force, vous êtes engagé."

865.

Ibid. p. 224.

866.

Gracq (Julien), Le Surréalisme et la Littérature contemporaine,in Œuvres complètes, I, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1989, pp. 1024-1025.

867.

Sartre (Jean-Paul), L'être et le néant Essai d'ontologie phénoménologique, Paris, Gallimard, 1943, (coll. «Tel» pp. 81-106).

868.

Shakespeare (William), Hamlet, in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1959, (Acte I, scène V) pp. 629-630.

869.

Gracq (Julien), Le Surréalisme et la Littérature contemporaine,in Œuvres complètes, I, Bibl. de la Pléiade, Paris, 1989, p. 1025.

870.

Une analyse plus exhaustive du récit gracquien ne devrait-elle pas faire sa place aux écrits critiques et aux œuvres fragmentaires, comme signifiant, selon les termes de P. Ricœur, "la mort de tout paradigme narratif", ou au moins le signe d'un "retrait sans retour du récit"? [Ricœur (Paul), Temps et récit, 2. La configuration dans le récit de fiction, Paris, Le Seuil, 1984, (réédition coll. «Points») p.57].

871.

Gracq (Julien), André Breton, quelques aspects de l'écrivain, in Gracq, Œuvres complètes I, Bibl. de la Pléiade, Paris, 1989, p. 485.

872.

Gracq (Julien), En lisant en écrivant (1980), in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, Gallimard, 1995, p. 577.

873.

Gracq (Julien), En lisant en écrivant (1980), in Œuvres complètes, II, Bibl. de la Pléiade, Paris, 1995, p. 652.

874.

Rivière (Jacques), Le Roman d'aventure, Nouvelle Revue Française, mai, juin, juillet 1913. Dans l'édition du texte publiée récemment la référence est la suivante: Rivière (Jacques), Le Roman d'aventure, Paris, Éditions des Syrtes, 2000.

875.

Ibid. p. 66.