Auprès de la Société des Missions Africaines de Lyon

Quelques ouvrages comme L’Ecole apostolique de Mgr Pellet, parue en 1913, ont influencé la formation jusqu’aux années 1950. Mais il n’existe pas de formation spécifique. Les missionnaires ont pu fréquenter les écoles apostoliques de Chaponost (Rhône) ou de Tarnas (Landes), le petit séminaire de Pont-Rousseau, le noviciat de Charly (Belgique), les séminaires de philosophie à Chamalières et de théologie à Lyon. Dans chaque endroit, on rappelle l’œuvre du fondateur, Marion-Bresillac, lit les lettres des missionnaires, ainsi que les Annales et les Missions catholiques173.

Ainsi, cartographie et géographie n’ont pas donné lieu, auprès des fondateurs à un apprentissage systématique. D’autres enseignements paraissaient bien plus essentiels que ces disciplines, qui relèvent davantage de la science que de la foi, soit la première qualité requise, qu’il s’agissait de développer. Mais outre les instructions des fondateurs, la formation peut aussi utiliser des manuels qui préparent à la mission.

Notes
173.

COMBY Jean, « L’évolution de la formation dans la Société des Missions Africaines de Lyon » in CREDIC, Science de la mission et formation missionnaire au XXè, Actes XII session du CREDIC, Vérone, août 1991, Lyon, 438 p.