Chapitre XVII : Une postérité limitée à la durée de vie des missions

Le troisième paramètre qui détermine la valeur et la longévité des cartes missionnaires tient à l’objet même qu’elles représentent : la mission. Or, celle-ci est un espace fragile, menacé, appelé à se diviser à mesure que l’apostolat progresse puis à disparaître pour laisser place au diocèse ordinaire. Que devient la carte quand la mission se transforme, se divise et se termine ? A-t-elle d’ailleurs réussi à l’imposer comme un espace crédible, aux yeux du colonisateur comme des autochtones ? La fin des missions signe-t-elle la fin des cartes de mission ? Que sont-elles devenues aujourd’hui ?