La dernière source de vocabulaire possible pour l’arménien est les emprunts qu’il a effectués aux langues des pays d’accueil, lors des différents mouvements migratoires, autrement dit au moment de la constitution de la diaspora arménienne.
Ainsi, d’une part l’arménien occidental a, par exemple, conservé, malgré un travail d’épuration, des turcismes et quelques traces d’arabe et, d’autre part, l’arménien oriental parlé en Arménie, territoire qui faisait partie de l’ex-URSS, a eu de nombreux contacts avec le russe, quant à l’oriental parlé en Iran, il a par ailleurs été abondamment imprégné de vocabulaire iranien.
Mis à part ces trois tendances attestées, une fois que les différentes populations se sont déplacées notamment au moment du génocide de 1915, la langue a subi d’autres influences, comme par exemple celles du français 73 ou de l’anglais, avec notamment une installation massive des Arméniens en Amérique du Nord.
Qui, rappelons-le, avait déjà existé dans les états de langue prédédents.