Comme l’indique la présentation des travaux de protection des siècles précédents (p. 154), les sabô actuels s’inscrivent dans une longue tradition de contrôle de l’érosion, d’un point de vue technique, mais aussi en ce qui concerne leur fonction de levier de développement local…la construction d’ouvrages de défense a toujours mobilisé les forces vives des campagnes. Ainsi, il semblerait qu’une longue filiation enracine la situation contemporaine, qui caractérise le « système de 1955 » :
La conclusion de Totman (1992) semble démontrer que, si ce n’est la modernisation technologique apportée depuis, le statut de la construction publique au Japon a peu changé, permettant aux populations rurales de vivre et de travailler, structurant la communauté et les institutions.
Nogushi (1998), Pelletier (2002) et surtout (2007), p. 108-123..